Pensionnat Shinichi Bienvenue dans le Pensionnat Shinichi, perdu dans les profondeurs d'une étrange forêt. Il est spécialement conçut pour des êtres hors du commun, mystiques ou maléfiques... Si vous en faites parti, vous serez accueilli à bras ouverts. |
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| Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] | |
| Auteur | Message |
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Eizou Tan'doku The lonely wolf ~ Spécialiste du Tokiie en brochette
Messages : 18 Date d'inscription : 27/07/2012 Age : 30 Localisation : Je suis pas dans ma chambre? Peut-être dans les bois alors ^^'
Feuille de personnage Nom Prénom: Hamestu Eizou Âge: 18 Qui as tu déjà rencontré ?:
| Sujet: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Mer 8 Aoû - 2:28 | |
| Une nouvelle vie, du nouveau monde, une nouvelle place où dormir, de nouveaux amis et même de nouveaux ennemis. J’étais là devant l’entrée d’une grille qui menait je ne sais trop où. Peut-être la grille d’une future prison. Je n’en avais aucune idée. Je fis mon premier à l’intérieur du territoire qui appartenait au pensionnat. La grille était semi-ouverte, on aurait presque dit que l’endroit était encore abandonné. Lorsque je fus enfin de l’autre côté de la grille, j’eus enfin mes premiers regrets. Le désir de ne pas me séparer de ma mère, en parlant d’elle. Je me retournai vers la rue qui menait jusqu’ici. Ma mère était de l’autre côté de la grille, elle m’observait comme si de rien était. Avait-elle réellement l’envie de me voir partir de sa vie? Peut-être jouait-elle un jeu pour se débarrasser de moi. Je sentis même des larmes coulaient sur ma joue. Je n’avais pas le courage même à 18ans de partir aussi facilement. J’avais vécu avec ma famille tellement longtemps que j’aurais préféré ne jamais avoir à quitter le nid. Lorsque je refis un pas vers la grille, elle se ferma de façon machinale. Je continuai mon chemin vers la grille, passant ma main au travers de celle-ci pour toucher une dernière fois le visage de ma mère. Je pus même récolter une larme, une petite goutte d’eau qui avait coulé la joue de ma mère en me voyant ainsi disparaitre de sa vie. Était-ce vraiment la meilleure idée pour moi d’être ici? C’était une question qui n’arrêtait pas de se tourner dans ma tête. Je dus prendre mon courage à deux mains pour enfin lui dire au revoir. Je me retournai de nouveau en direction de mon futur. J’avançai de quelque pas puis ramassai le sac que j’avais laissé sur le sol. Un sac qui contenait tout mes possessions. Prenant une grande bouffer d’air frais, je fis de nouveaux pas en direction de la ‘’liberté’’.
Je me devais de retrouver du courage, le courage qu’un garçon de mon âge possédait. Je ne pouvais arriver dans ce nouvel endroit effrayé, cela pourrait m’attirer beaucoup d’ennui. De toute façon qui allais-je retrouver dans un endroit aussi reculer et caché? Je marchai en enregistrant tout ce que je pouvais autour de moi. Pour le moment, je pouvais voir une grande forêt. Cela me rappelait énormément mon ancienne école. Un endroit tout petit entouré d’une forêt, j’avais passé des journées entières dans la forêt autour de mon ancienne école. La plus part du temps avaient été sous l’apparence qui m’avait valu d’être enfermer dans cette endroit. Ma première journée commençait déjà mal, trop de mauvais souvenir me revenaient à l’esprit. Je pouvais même sentir mon poil se hérisser sur mes bras, ce qui annoncer souvent une transformation. Je sortis mon téléphone de ma poche pour regarder mon reflet, mes yeux avaient bel et bien changé de couleur comme je l’avais cru. Même mes dents avaient commencé à prendre forme. Je m’arrêtai là en plus milieu du sentier, prenant de grande respiration et m’imaginant dans un endroit et calme en compagnie de mes parents. Je pouvais sentir que cela marchait, on aurait dit que la transformation en loup ne procurait aucune douleur. Cependant le contraire était faux, parce que je pouvais sentir mes dents changer de forme, mes ongles reprendre une forme plus ronde et même mes yeux reprendre leur aspect naturel. Je pense qu’il y avait qu’une seule bonne chose à pouvoir se transformer, c’était la chance de garder une ouïe, un odorat et une vision beaucoup plus perfectionné que ceux des humains.
Cela me prit à peu près cinq minutes, sans compter ma pause changement d’humeur, pour enfin voir le pensionnat. C’était une bâtisse immense, cependant même avec l’ouïe que me procurais le loup je n’arrivais pas à entendre un seul bruit. Je commençais vraiment à craindre que l’endroit soit fermé. Ce fut vraiment le fait que tout soit propre et arranger qui me fit continuer ma trajectoire. De plus en plus que je m’approchais, de plus en plus que j’étais impressionné par la grandeur et la beauté des lieux. Même la porte était immense, je me pausais encore des questions à savoir s’il y avait des géants à l’intérieur. Je remarquai une sorte de pogner pour frapper à la porte. Par politesse, je l’utilisai cognant trois grands coups. Cependant ce ne fut pas une personne qui vint me répondre, la porte s’ouvra par elle-même. Donnant accès à un gigantesque vestibule, il y avait aucun soulier ni manteau près de la porte, alors on devait pouvoir garder ses effets. Je continuai mon chemin vers ce qui ressemblait à une réception, mais elle était vide. Pour m’assurer qu’il y ait personne j’en fis le tour pour être sur que personne ne se cachais derrière le bureau. Des rires… Oui, j’avais bien entendu des rires. Cependant d’où venait-il? Je fis un tour sur place regardant un peu partout pour voir s’il y avait quelqu’un, mais je ne vis personne.
- ‘’Est-ce qu’il y a quelqu’un?’’
Je ne reçus aucune réponse. Je continuai mon chemin à travers un petit couloir qui avait l’air de mener vers un autre gigantesque porte, mais cela avait des vitres. Collant mon visage à celle-ci, je pus apercevoir la cours. Peut-être avait-il du monde à l’extérieur. Je fis tourner la poigner de la porte par moi-même pour ne pas avoir une autre surprise comme à la porte d’entré. En sortant, je dus me cacher les yeux, le soleil était beaucoup plus fort dans la cours surtout en raison qu’il était bas dans le ciel et que le pensionnat était gigantesque. Laissant le temps à mes yeux de s’habituer à la lumière, je fis que chercher pourvoir si je voyais une silhouette. Je ne vis toujours rien, cependant, je pris quand même une chance en m’engageant dans la cours. Je marchais un peu partout regardant ce que je pourrais faire durant les prochains jours. La cours était bien garni, alors j’aurais surement du temps à perde par ici. Ayant le regard perdu en regardant partout, je ne vis pas dan quand je fonçai. Je dus m’arrêter plutôt brusquement parce que ce fut mon nez qui alla s’écraser contre un obstacle. Regardant devant moi, je remarquai pour la première fois que l’obstacle en question était de forme humaine, mais je ne pouvais pas très bien voir son visage parce qu’il était dos au soleil et son visage recouvert d’ombre. Je baissai la tête, honteux de n’avoir pas remarqué la personne. - Gomen!
Ps: Pour que ce soit un peu crédible. cela serait bien que se soit Hebi qui réponde ^^' Cela te donne une bonne raison d'entrer en scène.
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| | | Kurai Hebi ヘビ
Messages : 16 Date d'inscription : 11/06/2012
| Sujet: Re: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Lun 13 Aoû - 10:42 | |
| C’était le matin. La journée annonçait un grand soleil. De la joie, de la gaité. Tout ce qu’Hebi n’aimait pas. Alors qu’il était allongé dans son lit, afin de prendre le temps de se réveiller, il dut se lever et s’habiller en vitesse en entendant deux filles se quereller. En tant que surveillant il se devait d’intervenir. Cela le mit assez en rogne puisqu’il avait encore le temps avant de se lever. Mais pas seulement ça, il du s’habiller assez rapidement, alors qu’il aimait prendre son temps : pour se préparer, pour manger, pour torturer… Mais ce n’était pas tout. Non seulement il avait largement le temps, mais c’était aussi sa première nuit dans son lit. Dans cette chambre. Dans ce pensionnat. Avant cela il dormait dans une forêt. Et puis, il aurait aimé pouvoir se reposer, mais c’était aussi son premier vrai jour à passer dans cet étrange lieu. Une fois habillé, il couru dans le couloir pour arrêter ces deux pestes. Il se dit que ça se passerait vite et qu’il pourrait ensuite retourner se reposer encore un peu. Il arriva donc devant ces deux jeunes filles, pris son air des plus féroce, et leur demanda, d’une voix agacée, de se calmer. En effet, celle-ci furent intimidées. Malheureusement, elles étaient tellement à leur dispute, qu’elles se remirent immédiatement à se crêper le chignon. C’est alors que Kurai se mit vraiment en colère, et en empoigna un une dans chaque main, puis les souleva de quelques centimètres. « JE VOUS AI DIT DE VOUS CALMER !!! » Après ça, silence total, et les deux étudiantes filèrent dans leur chambre très rapidement. Puis il retourna dans sa chambre, et se ‘calma’. Il était maintenant bien réveillé et prit le temps de mieux se préparer. Pour cela il passa à la salle de bain… Une fois prêt à aller imposer son être, et surveiller les élèves, il se dirigea vers le foyer, qu’il devait garder pour cette matinée. Que de surprise, en arrivant, que de voir, cette fois-ci, un carré d’élèves qui n’avaient pas cours et qui se disputaient une console. L’histoire du matin avait servie d’échauffement. Cette fois si, il avait compris : brutalité dès le début, sinon, ça ne marcherait pas… Il fit donc les quelques pas qui le séparaient des quelques perturbateurs afin de leur remettre les idées au clair. Une fois devant eux, il se transforma à moitié, afin de mieux les effrayer, sans avoir à se transformer entièrement. Surtout qu’il devait essayer de ne pas faire de ‘mal’ aux élèves… Sous cette forme, à l’aide de ses yeux rouges et effrayant accouplés avec une voix plutôt grave, qu’il prenait de temps en temps, il était beaucoup plus angoissant. Kurai était en face d’eux, et en saisi deux par les oreilles. Pas très original comme technique, mais plutôt efficace. Pour les deux autres, il suffi d’un simple regard pour qu’ils détalent à toute vitesse. Eux, n’auraient rien. Mais pour les deux autres agités, il n’en fut pas de même. Hebi usa de son don pour les hypnotiser. Il les calma ainsi, mais il ne fit pas que ça, sinon ce n’aurait pas été amusant. Il en profita également pour leur faire nettoyer tout le foyer. C’était du petit jeu de la part d’un sadique comme lui, mais assez amusant pour le détendre. Il pu donc ensuite passer une matinée assez tranquille, bien que, même après ce qu’il eu fait en arrivant, des élèves n’avaient pas retenu la leçon et tentèrent quelques petites bêtises. En vain. L’égyptien était toujours présent pour les arrêter avant même qu’ils commencent. Le sixième sens d’un surveillant, peut-être… Enfin le midi, heure du repas. Kurai, ce vicieux serpent toujours affamé, dut faire d’énormes efforts afin de ne pas attaquer le premier élève qui passait. Toute la matinée fut une torture pour lui, tout autant qu’un bon entrainement pour arriver à se retenir. Après tout, c’était son premier vrai jour ici. La première fois qu’il devait faire régner la paix quelque part… A l’heure du repas, il devait épier les élèves en même temps qu’il se ravitaillait, afin de les remettre à leur place s’ils désobéissaient au règlement de la cantine : ne pas jouer avec la nourriture, ne pas crier, déranger les autres, etc. Enfin, des règles très simples. Un sourire se dessinait sur les lèvres de ce vicieux personnage, alors qu’il humait le repas qu’il s’était servi. Il avait très faim. L’heure du repas commençait très bien. Les élèves étaient plutôt sages. Il y avait bien un ou deux provocateurs, qui embêtaient certains élèves, mais cela amusait Kurai. Il laissait donc faire. Mais arriva un moment où cela n’amusa plus le surveillant. Ils se mirent à jouer avec la nourriture de leurs victimes. Il n’y avait aucun autre adulte dans la salle, donc le fait que certains en embêtent d’autres, cela ne coûterait rien au Kurai, puisque personne ne rapporterait cela. Mais la nourriture, ça tache, et s’il n’intervenait pas, cela se saurait. Le repas du pauvre surveillant était maintenant gâché. Sa journée, c’était encore pire… Lui qui, pendant des années, ne s’était jamais laissé marcher sur les pieds, y était maintenant presque obligé. Mais entre midi et deux, ce n’est surtout pas le bon moment de le déranger, de jouer aux chiants. Etant nouveau comme pion, les pensionnaires ne le connaissaient pas, et ne savait donc pas cette nouvelle règle : « Ne pas déranger Kurai, surtout à l’heure de repas »… Un des élèves qui se sentait peut-être supérieur pris alors la main d’un des souffre-douleur, et l’enfonça dans son assiette, plus précisément sa purée. Ultérieurement, il déplaça sa main, afin de la disposer sur un autre élève, et de le salir. Puis il en mit sur la table… « INSIGNIFIANT PETIT MICROBE !!! Comment oses-tu me déranger pendant MON REPAS ?!? Ne connais-tu pas les règles de ce lieu ? Ne sais-tu pas qu’il ne faut pas jouer avec la nourriture ? Es-tu idiot ? Aurais-tu des trous de mémoire sinon ? Je ne sais pas quel choix est le bon, mais j’espère que tu retiendras cette nouvelle petite règle : Ne jamais, JAMAIS me déranger pendant que je mange… » Kurai était entré dans une colère noire. Rien ne pu l’arrêter. Tant pi si c’était son premier jour et s’il ne respectait pas lui-même les lois établies, et plus particulièrement *Ne pas faire de mal aux élèves*. Il avait les yeux rouges. Inconsciemment il commençait sa transformation. Alors qu’il était au milieu de sa métamorphose, l’élève, complètement épouvanté répondit alors : « O-oui monsieur… C-c’est t-tout à f-fait compris monsieur !!! » Il essaya ensuite de s’enfuir, mais trop tard. Il avait bloqué sa transformation au début. Il était éblouissant. Ses écailles lisses et brillantes reflétaient la lumière. Il était beau, le surveillant. Brillant par ses écailles, terrifiant par ses yeux, charmant par son physique, et armé par ses ongles et ses débuts de crocs. Avec ça, il disposait de plusieurs manières de maîtriser les subversifs. Le charme pour les filles, la force pour les garçons. Grâce à la rapidité et à l’agilité qu’il possédait, en contournant une ou deux tables, il se retrouva vite devant le fugitif. Il se tenait en face de lui, et très vite talocha l’élève. A cause (ou grâce) à ses ongles finement aiguisés, il laissa trois grandes traces de sang sur sa joue, ainsi qu’une plus petite vers le menton, sur la joue de l’élève complètement apeuré. Jouant à moitié la comédie, l’élève se mit alors à pousser d’horribles cris. « Tu exagères, chochotte, ce ne sont de tout petits sillons que tu as ! Ce n’est pas comme si je t’avais mordu, et que du poison parcourait ton corps…
- Vous n’êtes qu’une brute ! Je vais me plaindre et vous faire renvoyer ! Ces paroles ne plurent évidemment pas au surveillant, qui réagit aussitôt. Il le plaqua au sol, montra ses crocs et laissa se former une goutte de venin au bout d’une de ses canines. Juste avant qu’elle ne tombe, il ferma la bouche. - Ose seulement dire un mot de se qui s’est passé, et je ne pense pas que tu pourras ensuite prononcer autre chose… » C’était on ne peut plus clair. S’ ‘attaquer’ à cette nouvelle personne n’était pas conseillé du tout. Rien ne put calmer ce Naja Haje, même pas une fin de repas calme et paisible. Après le repas, Kurai dû cheminer vers la cour. Il lui était imposé d’aller la surveiller. Il devait veiller à ce que les étudiants ne circulent pas dans les couloirs pendant les cours, ou encore aider les nouveaux (ou anciens) à trouver une salle. Heureusement, la première partie de l’après midi fut paisible. Tellement peinarde que le serpent eu le temps de faire un petit somme dans un coin où se trouvait un peu d’herbe. Puis vint la récrée. L’arrivé des élèves fut bruyante et réveilla l’endormi. Rien de grave. Après tout, ça le rappelait à son travail. Pendant le court instant où il se trouvait des gens, Kurai fut, de nombreuse fois, tenté de mordre une ou deux jeunes filles qui passaient près de lui, mais il ne fit rien. De la nourriture sur pattes, des âmes à torturer. Tout passait devant lui, c’était vraiment dur de se retenir. Mais il restait un peu à l’écart de la foule, là où il y avait de l’ombre, pour ne pas se faire remarquer. La fin de ce moment de liberté fut annoncée par un grand bruit. « DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING ». Tout le monde rentra dans la grande bâtisse. Au bout d’une minute, le cobra se retrouva seul. Pas un rat. Personne n’était là. Très vite, on pu entendre, grâce aux fenêtres ouvertes la voix des professeurs qui donnaient leur cours. Dans certaines salles, on pouvait entendre le brouhaha des élèves indisciplinés. Alors qu’arrivaient les 4heures (à peu près), le cobra à l’ouïe assez fine entendit un bruit vers la porte qui permettait d’accéder au patio. Une personne fit alors son entrée dans la cour. Le surveillant vit celle-ci regarder partout autour, comme pour vérifier s’il n’y avait quelqu’un. * Sans doute un élève qui essaye de s’enfuir. * pensa Kurai. Cet étranger, ne voyant personne, s’avança doucement. Hebi s’était levé et se dirigea sur le chemin de celle-ci. L’inconnu regardait partout autour, mais ne senti pas la présence du sadique personnage, et fonça niaisement dedans. Kurai ne s’était pas écarté, pensant que personne ne pouvait lui foncer dedans. Il était fier, restait droit, immobile, comme un mur. Il attendait que la jeune personne, face à lui, dévie de son chemin. L’étrange personne, aux cheveux couleur semblable à une fleur fanée, vêtu d’habits sans doute en cuir, avait écrasé sa tête sur le torse de la bête, un peu plus haut que sa poitrine. Après s’être cogné, la personne leva la tête, pour observé l’obstacle dans lequel elle était rentrée. Elle plissa les yeux. Sans doute le soleil, qui se trouvait derrière Kurai, qui l’éblouissait. Puis sorti de la bouche de l’inconnu un bruit d’excuse. Une parole. Plus précisément le mot « Gomen ». Kurai qui n’était pas japonais compris qu’il s’agissait sans doute du mot « désolé ». Le serpent ignora les excuses du garçon. C’était juste la goutte d’eau qui fit déborder le vase. En premier les deux jeunes filles dans le couloir, puis à son arrivée au foyer, les garçons qui se disputait et brayaient pour une bêtise, suivit d’un élève qui salit la cantines inutilement, et maintenant un étranger qui ose ignorer la présence de sa majesté le cobra. C’était trop d’arrogance. C’est alors que les yeux du cobra se froncèrent, et on lisait sur son visage de la colère. Il imposait la peur. « QUI… ES-TU… POUR TE PERMETTRE TE PRECIPITER DANS UN SURVEILLANT ?!? DANS UN SERPENT ! UN COBRA MÊME !!! Quel Manque de RESPECT ! » Puis Kurai, brute qu’il était, agrippa l’étranger au col et le souleva. Cette force n’était qu’à moitié naturelle. Le surveillant était à moitié transformé en serpent. Ce n’était pas la première fois de la journée. C’était la quatrième fois. Un excès pour lui. Normalement c’était une à deux fois, en fonction de ses journées. Cela voulait donc dire que c’était une longue et éprouvante journée pour lui. Avoir autant usage de cette moitié de mutation n’était sans doute pas un bon signe. Les ongles devenus tranchants à cause de sa métamorphose transpercèrent l’habit de l’élève. Kurai avait très bien empoigné l’habit, et ses doigts le tenaient encore très bien. Il se trouvait toujours à une vingtaine de centimètres du sol. Puis il l’approcha de sa bouche, afin de le mordre avec ses crocs remplis de venin. Avant d’agir, il observa la nuque de la personne qu’il tenait. P as très original, il voulait la mordre là où mordaient les vampires. Il voulait tester, voir se que ça faisait. Peut-être même ressentir la même sensation qu’eux lorsqu’ils enfonçaient leurs crocs dans la chaire de leurs victimes. Ca y est, il s’apprêtait à le mordre. C’est alors qu’une tierce personne entra dans le lieu extérieur. Mais qui c’était encore, pour venir interrompre ce cobra affamé ?
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| | | Aï Haïbara The musician to dreamland
Messages : 386 Date d'inscription : 10/07/2012 Age : 29 Localisation : Au pays des rêves.
Feuille de personnage Nom Prénom: Aï Haïbara Âge: 17 Qui as tu déjà rencontré ?:
| Sujet: Re: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Dim 2 Sep - 17:42 | |
| Haïbara, avait passée une journée tranquille. Elle qui aimait beaucoup étudier était toute contente de cette journée. Malgré certains individus qui perturbaient les cours. Mais avec tout cela, elle n'avait encore rencontrée personne. Quoi qu'il y avait bien eu cette drôle de fille dans la bibliothèque, se disait-elle. À cet instant, elle se mit donc à soupirer. Elle aurait voulue avoir quelques amis, pour ne plus être seule. Pouvoir parler à quelqu'un, me confier, s'amuser avec. C'était la seule chose qu'elle voulait à cet-instant. Son dernier souvenir de tel moment remontait à loin. Il datait de l'époque où elle était avec sa mère et sa sœur. Elle devenait nostalgique, mais sa sœur avait l'air de lui manquer.
« Reprends toi Haïbara, ne te plonge pas dans tes souvenirs. Ça ne ferait que de te rendre triste. Et puis, ça ne doit pas être si difficile d'aller rencontrer et de sympathiser avec quelqu'un non ? »
Elle visitait le pensionnat avec attention. Avec l'intention de trouver quelqu'un qui pour elle, aurait l'air de lui correspondre. Partout où elle allait, elle ne voyait que des personnes sans importance pour elle. Des personnes qui selon elle, n'était que peu cultivée où qui n'était pas intéressante. Mais tout d'un coup, elle se sentait fatiguée. Haïbara n'avait pas pris le temps de déjeuner correctement ; elle était emportée dans son roman. Comme souvent elle aimait incarner le personnage de roman qu'elle lisait, notamment lorsqu'elle se reconnaissait en elle.
« Ça t'apprendra maintenant Haïbara, il serait temps de cesser tes bêtises. Regarde comment tu es maintenant. »
On pourrait la prendre pour une folle, mais ce n'était pas le cas. Elle se parlait toute seule, pour elle c'était une forme pour passer sa solitude. Après s'être arrêtée quelques temps pour éviter un malaise, elle se remit donc à la recherche de compagnons, avec qui elle pourrait se liés. Alors qu'elle avançait dans un long et petit couloir où une gigantesque porte se trouvait au-bout, elle se mit à entendre quelqu'un crier. En effet, Haïbara avait l'ouïe très développée ; elle pouvait entendre des gens de très loin. Au bout se disait :
« QUI… ES-TU… POUR TE PERMETTRE TE PRECIPITER DANS UN SURVEILLANT ?!? DANS UN SERPENT ! UN COBRA MÊME !!! Quel Manque de RESPECT ! »
Il n'avait pas l'air tout seul, « Que peut-il donc bien se passer là-bas ? » pensait-elle. Mais c'est alors qu'en plein milieu du couloir, elle se mit à ressentir une drôle de sensation. C'est comme s'il y avait diverses auras qui n'étaient pas loin d'elle. Elle était entrain de frissonner, lorsqu'une douce voix derrière elle lui disait d'aller voir. Elle continuait donc d'avancer dans ce couloir, lentement mais sûrement. « Pourquoi suis-je entrain d'écouter cette petite voix ? Je perds la tête ? » Avant de se retrouver devant une gigantesque porte, avec des vitres qui donnaient sur la cour. « Aurais-je enfin l'occasion de rencontrer quelques bonnes personnes ? » se disait-elle. Elle tournait la poignée de la porte et lorsqu'elle était enfin sortit dehors, elle eut la mauvaise surprise de ne voir que deux personnes. Mais elle eut peur d'un monsieur, qui avait l'air d'être un surveillant du pensionnat. Aavec ces longs cheveux tressés il ressemblait beaucoup à un serpent. « Ce n'est pas un homme normal, j'en suis sur. Se pourrait-il qu'il soit un homme-serpent ?» Mais ces ongles tranchants transperçaient les habits de l'élève qui était en face de lui. Cela horrifiat et mettait en colère Haïbara.
" Que faites vous, pourquoi vous lui faites sa ? Arrêtez, lâchez-le donc. "
Haïbara était sous le charme du jeune homme en face du surveillant. Il était pourtant assez grand et musclé, mais il était soulevé avec tant de facilité. « Qui sont donc ces hommes ? » Ils n'avait pas l'air ordinaire, une étrange aura se dégageait de ses deux personnages. Mais Haïbara n'arrivait pas à les reconnaître. « Que suis-je venu donc faire ici ? Je ne devrais peut-être pas m'en mêler.» Elle devenait toute inquiète et sur le coup, elle essaya de les séparer.
" Lâcher le donc. Homme serpent, où vous aurez à faire à moi. "
Haïbara était en colère, elle n'aimait pas la violence ; sauf en cas de danger. Elle se doutait certainement qu'il s'en prendrait à elle après, mais elle prit le risque. Car pour elle, ses valeurs avaient beaucoup d'importance. Peu importe le prix à payer, tant qu'ils étaient appliquer cela lui convenait parfaitement. Toute noire de colère, en attendant un geste ou une réponse de sa part et du jeune homme, elle perdait son regard dans la cour. - Spoiler:
Encore désolé pour tout ce retard. Et pour la qualité du rp' la en plus. :S ! Mais je voulais le faire pour aujourd'hui max ... Et pourtant sans inspi là.
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| | | Eizou Tan'doku The lonely wolf ~ Spécialiste du Tokiie en brochette
Messages : 18 Date d'inscription : 27/07/2012 Age : 30 Localisation : Je suis pas dans ma chambre? Peut-être dans les bois alors ^^'
Feuille de personnage Nom Prénom: Hamestu Eizou Âge: 18 Qui as tu déjà rencontré ?:
| Sujet: Re: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Mar 4 Sep - 20:36 | |
| De l’agressivité beaucoup même, avais-je vraiment été dans le tord? Je gardais les yeux baissé, je n’avais pourtant pas grand chose à me reprocher. J’étais là devant lui à fixer le vide. Il y avait un manque d’expression flagrante dans mes yeux. Ma journée ne pouvait pas commencer mieux, il fallait que je rentre dans un homme agressif. Au tout début, qui aurait pu croire qu’un jour il serait abandonné dans un endroit par ses parents. En fait, c’était pour mon bien, mais est-ce que c’était vraiment ce que je voulais? Après, j’avais marché jusqu’à cet endroit. J’aurais peut-être dus ressortir et partir avec ma mère de nouveau. Maintenant, j’étais pris ici dans cet endroit de sauvage. En tout cas à première vu il y avait que l’endroit de beau. Personne pour accueillir à la réception et des personnes sauvages qui s’attaquent au nouveau à leur arriver. Je pris la peine de lever les yeux sur cette personne. Il avait l’air plus vieux que moi, c’était peut-être un surveillant. Cependant, depuis quand les surveillants attaquent-ils les élèves? Il avait quelque chose de différent ce surveillant, ces yeux, ces dents. Il me fait penser à moi, un être différent, une personne qui est capable de changer de forme. Ne suis-je pas le seul? Quel est cet endroit?
Étais-je terrorisé? Qu’es qui ne va pas avec moi? Quelqu’un m’attaque et moi je le regarde. Depuis quand? Je sentis mes pieds e soulever du sol, c’était un acte de guerre c’est sûr. Je pouvais sentir ma colère monter et pour la première fois je n’avais aucune envie de l’empêcher de faire. J’entendis bien sûr l’arriver de la jeune fille, mais qu’es que j’en avais à faire? C’était bien gentil de sa part de venir m’aider à me débarrasser de cette vermine. Je pouvais enfin sentir la métamorphose s’effectuer, je sentais mes poils se redresser et même se multiplier sous ma peau. Je sentais mes dents pousser pour faire place à des canines tranchantes, mes yeux qui devenaient plus sensible. Même mon nez s’allonger pour faire place à un museau. Ce fut le bruit du tissu qui se déchira sur mon corps qui me fit enfin comprendre que la transformation s’achevait. Ce fut aussi un signale pour dire que je venais de me libérer. Maintenant qu’il n’avait plus de tissu pour rentrer ses griffes dedans je me retrouvais à quatre pattes. Voila une forme que j’avais rarement pris le temps d’utiliser. J’avais enfin utilisé le corps que se mauvais sort m’avait fourni lors de mon enfance. Le corps d’un loup, en grandeur j’étais un peu plus grand que la moyenne des loups, mais sur mes quatre pattes j’étais plus petit que dans ma forme humaine. Contrairement à la normale des loups, je me suis avéré à être un loup blanc. Tellement blanc que j’aurais un camouflage parfait dans la neige.
J’étais là, enfin réveillé à montrer les crocs. Je n’avais pas pris le risque de rester trop près de cet homme, mais je n’avais pas fuis. Je devais me défendre et ne pas reposer sur une fille. Qui est-elle? Et pourquoi m’a-t-elle porté secours? Je ne lui dois rien et je la connais encore moins. Je posai un regard rapide sur elle, mon attention ne devait pas être trop déconcentrée parce que l’homme-vipère était toujours présent et dangereux. Pas grande et rien ne pouvait la différencier à une humaine. Je m’en fis pas pour ça de toute façon elle était avec moi, enfin, je le crois.
- ‘’C’est quoi ton problème monstre?’’
On ne pouvait pas voir mes lèvres bouger dans cette forme, mais avec chance, cette malédiction avait son avantage. À part, une meilleure ouïe, un meilleur odorat et une meilleure vue, j’ai fait l’acquisition du don de me faire comprendre par la pensé. Toute personne qui était dans un certain diamètre autour de moi pouvait entendre ce que je voulais dire. Je trouve cela avantageux, parce que cela n’aurait pas été comique ci je n’aurais même pas pu avertir le monde de mes intentions.
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| | | Kurai Hebi ヘビ
Messages : 16 Date d'inscription : 11/06/2012
| Sujet: Re: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Sam 8 Sep - 15:34 | |
| Une adolescente. Rien de plus. Voilà ce qui venait d’entrer dans la cour. Kurai ne pouvait pas très bien la voir, car elle était assez derrière lui. Mais surtout, il était très occupé avec l’élève qu’il soulevait d’une main. Ce petit vaut rien qui avait osé lui foncer dedans. Ca tombait très bien. Après avoir vu passer sous son nez toutes les magnifiques proies qu’il y avait, une petite brebis égarée était arrivée dans ses mains. Un peu comme un cadeau tombé du ciel. La personne qui venait de faire son entrée dans la cours, avait l’air décidée pour embêter ce prédateur en action. « Que faites vous, pourquoi vous lui faites ça ? Arrêtez, lâchez-le donc. » Elle s’arrêta un instant, et reprit : « Lâcher le donc. Homme serpent, où vous aurez à faire à moi. » Etait-ce aussi une brebis égarée ? Kurai se mit à rire. De si belles phrases… Pensait-elle vraiment lui faire peur avec ça ? C’était un jeu pour elle ? Ou parlait-elle sincèrement ? Ne pas avoir peur d’une telle agressivité provoqua une réaction nerveuse chez le cobra. N’avait-elle pas peur ? Etait-elle inconsciente ? En tout cas, Hebi ne semblait pas prêt à le lâcher. Après tout, il venait tout juste d’attraper un jouet… Enfin ! C’était son premier jour de travail. Il savait qu’il ne fallait pas toucher aux élèves, mais il avait trop « faim ». C’était comme la soif des vampires, mais à sa façon. Une faim intense. A part des fleurs, il n’avait rien « touché » depuis un moment. Ce petit être cueillit « comme une fleur » tombait à point. Qui sait, si celui là l’énervait vraiment, le serpent pourrait le traiter comme une fleur ? On pu alors lire un désir dans les yeux de Kurai, et celui-ci se lécha les babines. D’une faible voix envieuse, aussi fort qu’un chuchotement, il prononça « Torture ». Malheureusement, il s’avéra pour Kurai, que sa brebis n’en était en fait pas une… Pour le moment, il se laissait faire. Il ressemblait presque à un pantin. Mais d’un coup, cette proie changea. L’enfant qui se trouvait dans les mains du serpent devint étrange. Un comportement différent, peut-être, ou quelque chose du genre. Ce changement était à peine perceptible, mais pourtant bien réel. Etait-ce peut-être son aura ? En tout cas, son physique se mettait à changer. Assez rapidement, les poils de son corps se mirent à pousser. A chaque seconde, il en apparaissait d’autres. Ce fut étrange : ses poils changeaient de couleur. Ils devenaient blancs. Kurai ne put s’empêcher de rire. Plus exactement, il laissa s’échapper un léger souffle. Ce souffle signifia une moquerie. *Haha, il vieillit ?* Ses cheveux devinrent plus courts. Ils devinrent aussi longs que le reste des poils du corps. Tous ses changements pour faire apparaitre une fourrure. De chaque côté de sa bouche sortirent deux crocs. Les canines de l’animal. Elles étaient blanches. Ivoire, plus précisément. A en observer les changements, ce devait être un chien. Ou un fauve. Puis le bas du visage du métamorphe s’allongea, de façon à former un museau. Il faisait donc parti de la famille canidés. Sans doute un loup. Cette espèce sauvage, belle, belliqueuse et qui se montre toujours en meute. Toujours, ou presque. Car en parlant de groupe, où se trouvaient les compagnons de ce jeune louveteau ? Kurai lâcha l’animal. Enfin, ça se fit car les habits de la bête se déchirèrent. Le corps de l’homme chien se rétractait, alors que son tronc s’élargissait. Le reptile ne tenait donc qu’un simple bout de tissus. Il aurait pu attraper « l’autre » par les poils, mais il ne voulait pas avoir à se coller à une de ces bêtes à poils. Hebi lança alors le bout d’habit par terre. Pourquoi garder cette chose faite de fibres, qui avait collé la bête, alors qu’elle ne servait même plus à le tenir suspendu à quelques centimètres du sol ? * Un loup ! Il ne manquait plus que ça… Raaaah ! Quelle horreur ! En plus, il empeste ! * La bête qui était par terre fit quelques pas en arrière. Il ne parti pas. Il s’éloigna juste un peu. Pendant qu’il reculait, il gardait un regard méfiant sur son agresseur. Avait-il peur ? Une simple précaution ? Kurai n’en savait rien, mais c’était un bon réflexe, face à ce fou dangereux. Cela lui fit plaisir de voir qu’on ne le prenait pas à la légère. Il ne sourit pas pour autant. Son jouet venait de lui tomber des mains. De plus il était cassé. Il ressemblait à présent à une chose puante. Quand on y réfléchit, il y a un tas de chose que Kurai n’aimait pas ! En premier, les fleurs. Horreur, quelle chose répugnante ! Signe de joie, de plaisir, de sentiments souvent horribles et inutiles ! Chaque forme, chaque couleur à une signification. A part les sombres, tristes, Hebi ne les aimait pas. Ensuite, les bêtes à poils. Ces animaux sont ses grands ennemis. S’ils sont plus intelligents que Kurai, ils représentent une grande menace. Sans oublier que ses grosses peluches, ou gremlins, puent énormément. Le serpent vit l’ennemi poser un bref regard sur l’incruste. Il fut même très rapide. Sans doute ne voulait-il pas laisser une opportunité au surveillant de le reprendre par surprise. Cette transformation était l’idéal pour ignorer les menaces amusantes de la fille qui venait de débarquer. De plus, le loup venait de prononcer une phrase. Cette phrase était un nouveau prétexte pour oublier les belles paroles de l’autre enfant. Elle était plus « importante ». « Grrrr Rrrr Gr ! » Ou quelque chose comme ça… Du moins, oralement. Dans la tête du cobra résonna un autre son « C’est quoi ton problème monstre? ». Un rire fou éclata. C’était le surveillant. C’était assez suspect de sa part. Lui qui restait toujours de marbre. Triste. Ou joyeux lorsqu’il avait un jouet entre les mains. Mais très rarement une phrase le faisait rire autant. Il était tellement amusé qu’il en avait mal au ventre. A cause de ça il posa son bras sur son ventre, comme pour le tenir ? Bref. Il ne fallait pas que son adversaire croie qu’il n’y faisait plus attention. Il avança son autre main, qui était libre, et fit le signe « stop ». C’était sa façon de dire qu’il était toujours vigilant, mais il demandait une brève pause. Dans son état, il n’était même pas capable de faire de mal à une mouche. Ce rire se termina au bout de cinq longues minutes. Une larme était même tombée le long de la joue de Kurai. Une chose exceptionnelle. Le petit loup était vraiment étrange et fort, pour arriver à déclencher une telle crise de rire à Kurai. Même si c’était une bête, puante, à poils, il le voulait pour jouet. C’était peut-être un élève, mais si celui-ci lui donnait sa permission… Ca ne serait plus « illégal » ? Il avait enfin fini de rire seul, dans son coin. Ceci dit, il avait encore un peu mal au ventre, et avait toujours un petit souffle de rire de temps en temps. C’est dur de s’arrêter de s’esclaffer d’un coup, après quelques intenses minutes. Il essaya donc de parler avec son air sérieux et féroce, même s’il avait des tendances amusées. « Un monstre moi ? Je ne verrais pas ça comme ça… C’est trop… « Simple ». Et puis, ça ne me convient pas. Tu aurais pu utiliser d’autres formes ! Il y en a tant. « Pervers », « Sadique », « Beauté Tranchante » (sans me vanter), « fou dangereux », « Egyptien dégénéré », « Horrible surveillant », « Vicieux personnage », « Petit enfant jamais sage », « Dépravé », « Cinglé dévergondé », « Maboul », « Fou d’amour », « Désaxé », et j’en passe ! En tout cas, autre chose. Je ne suis pas un machin dégoulinant, ni un truc comme toi. Plein de poils, à quatre pattes, et qui ne sait que baver et mordre ! Je suis plus méchant, dangereux ! Dans le noir, tu fais peur avec tes yeux brillants ! Dans le noir, je fais fuir la moindre personne qui m’approche. Mes yeux portent le diable. Tu peux mordre ? Parfait, moi aussi ! Seulement moi j’ai du venin. Tu donnes un coup de petite patte ? A moins qu’il soit bien placé, à par une grosse blessure, il ne fera rien. Moi je peux étrangler, couper, hypnotiser, MANIPULER !!! On est considéré comme « monstre » lorsqu’on fait peur physiquement. Que l’on est différent. Et puis, souvent ces « monstres » ne font pas grand mal. Un peu comme toi… Moi, je suis beau, élégant, fin, équipé de fines écailles… cette beauté fait peur aux gens tellement elle est diabolique !!! Je peux faire mal tellement simplement... Et puis un monstre est bête. Je suis intelligent et rusé. Enfin, je m’égare un peu trop… Sinon, je n’ai rien. A part peut-être un caractère horrible, et un cœur brisé. Ce n’est pas moi qui fonce tête baissée dans les inconnus ! » Après ce long discours, dans lequel il avait un peu divagué, et dans lequel il ne s’était absolument pas mis en valeur, il fini sa transformation, afin d’apparaître sous sa véritable apparence devant ces deux élèves. Il ne voulait pas toucher directement la bête. Mais s’il avait ses écailles, ça ferait un bon « bouclier »… La transformation finie, il se dévoila un cobra. Un cobra magnifique ! Il était très long. Sont corps faisait facilement quelques mètres. Il était sombre. Un noir plus noir que l’ébène. Ses yeux étaient rouges. Terrifiants. On lisait facilement l’enfer dans cette paire d’yeux. Les écailles du reptile reflétaient la lumière, et de ce fait brillaient. Une créature vraiment rare, mais terrifiante. Surtout lorsqu’on avait eut à faire à lui juste avant, sous sa forme humaine. En un instant, sans même que l’on puisse remarquer son déplacement, il trouvait enroulé autour de loup blanc. Le contraste du blanc pur, plus pur que la neige, et de ce noir, plus foncé que l’ébène était très net. Les deux ne se mélangeaient en rien. Deux parfaits opposés comme ça, poils et écailles, noir et blanc, comme ange et démon, formait un spectacle très étonnant. Le loup paraissait grand de loin. Mais Kurai, qui avait déjà eu à faire à ces bêtes, fut surpris. Il était assez imposant. Le pelage souvent trompeur, qui grossit habituellement l’animal, n’y était pour rien en ce cas. Cependant, le cobra n’eu pas de mal à l’enlacer, tout en oubliant pas d’enrouler le bout de son corps autour du coup de la bête.
« Le Monstre ? Je n’en suis pas un, mais je pourrai le devenir, et agir sans même réfléchir ! »
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| | | Aï Haïbara The musician to dreamland
Messages : 386 Date d'inscription : 10/07/2012 Age : 29 Localisation : Au pays des rêves.
Feuille de personnage Nom Prénom: Aï Haïbara Âge: 17 Qui as tu déjà rencontré ?:
| Sujet: Re: Une arrivée remarquer [Pv: Aï et Mr.Cobra] Mer 10 Oct - 17:33 | |
| Haïbara se sentait mal, c'était rare de la voir comme ça. Mais dans un autre sens, son arrivée au pensionnat était entrain de la changer. Elle était toujours plonger dans ses études ; mais Haïbara voulait rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amies question de ne plus être seule. Mais après avoir été séparée de sa sœur, elle c'était perdu. Elle ne savait plus qui elle était dès la mort de son père. Elle n'assumait pas qu'elle était une sorcière, mais lorsque Nanako était avec elle, elle en était fière. Désormais Haïbara qui était livrée à elle-même, devait s'imposer étant une véritable sorcière. La scène qui était entrain de se passer devant ses yeux, effrayaient beaucoup Haïbara. En effet, elle n'était pas habituée à ce genre de scène ; sa mère ou Nanako étant très protectrice auparavant. « Sois-forte Haïbara et tient bon ». Était les mots que lui aurait dis sa mère où autres.
« Il est tant de te sortir de tout cela Haïbara, impose toi en tant que sorcière. Il est tant de prendre un nouveau départ. »
Sur ces mots, Haïbara se sentait plus forte. Elle était désormais prête à changer, s'affirmer réellement en tant que sorcière, pour faire plaisir à son père qu'il devait la regarder de la-haut. Car pour l'instant, le coup de colère n'avait pas eu l'effet escompté. Le jeune homme qui sait transformer en un loup-garou tout blanc mais magnifique, ainsi que le surveillant en un long et beau cobra. Finalement, ceci ne touchait guère Haïbara qui avait prit conscience qu'elle avait changer. Tout ce blabla auparavant, tout ce qu'elle avait appris grâce aux livres, devait maintenant faire ses preuves sur le terrain. Certes elle n'avait que peu étudier tout ce qui concernait la magie et la sorcellerie, mais elle savait se défendre et attaquer à travers cela. Et d'un coup, très furtivement le cobra alla s'enlacer autour du loup. Le contraste fut énorme, un noir ébène magnifique autour d'un long et beau pelage blanc, faisait de cela une belle œuvre d'art. On pouvait passer la journée à regarder cela sans s'en lasser ; mais ce n'était pas dans le caractère d'Haïbara de laisser cela comme ça, du moins pour l'instant. Un sentiment étrange traversa donc Haïbara, était-elle entrain de devenir méchante. Devais-t-elle laisser le loup avec le cobra ?
« Non, je ne peux pas. Même si j'en aurai envie, je ne peux pas et je ne dois pas. Ne voudrais-tu quand même pas remettre tout tes principes en questions non ? Peu importe qui il est, ou ce qu'il a fait, aide-le. »
Étant très énervée par cela, elle s'empressa d'accourir vers cette scène. Mais étant une fille et n'étant pas très physique, que pourrais-t elle faire ? Ne sachant pas quoi faire, elle prit tout ce qui pouvais lui tomber sous la main et elle le lança sur le cobra. Comme Haïbara n'était pas très douée, elle toucha plusieurs fois le loup-garou et le cobra. Mais, tout d'eux n'avaient l'air de rien sentir. Les efforts de Haïbara n'étaient guère payant, c'est alors qu'elle se mit à crier de rage et de désespoir :
" Que puis-je donc faire ... Bon dieu, je suis une sorcière. Je devrais donc savoir quoi faire. "
Mais les cris de Haïbara, s'étaient mélanger avec ce que disait le cobra d'une voix féroce. Elle était perdu, impuissante devant ce cobra et ce loup, mais d'un coup une idée lui vint à l'esprit. Cette fameuse idée était d'aller attaquer l'ennemi de front, cette idée peut paraître stupide mais elle avait au moins le mérite d'être essayé. Le courage ne lui manquait pas, et Haïbara se disait que si elle mourrait, au moins elle pourrait mourir dignement.
« Pourquoi je pense à cela ? Je ne mourrais pas, tôt ou tard je reverrais Nanako, donc il faut que je tienne jusque là.»
Elle prit donc son courage à deux mains et ayant jusque là jamais eu à faire a la violence, elle se servit donc de la sorcellerie dont elle devait maîtriser. Mais Haïbara avait peur, cela pouvait mal tourner car elle ne maîtrisait guère la sorcellerie, malgré les diverses tentatives à l'époque où elle était encore avec sa sœur, ou lorsqu'elle était seule avant d'arriver au pensionnat. Les jours d'hiver, elle savait par exemple allumer directement un feu avec la sorcellerie. Étant un peu plus confiante, elle se permit donc de dire au cobra :
" Magnifique cobra que tu est, lâche donc ce loup. Que t'a t-il fait pour mériter un tel sort ? Ne veux-tu donc pas te mesurer à quelqu'un qui saurait te dresser où te brûler vif ? "
Haïbara savait qu'elle prenait des risques en disant cela, mais il était désormais trop tard pour faire machine arrière. Désormais elle attendait patiemment les réactions, du loup-garou qui n'allait sans doute pas se laisser faire et du cobra qui serait sans doute mécontent d'avoir quelqu'un dans ces pattes. Mais Haïbara avait désormais réellement changer elle n'était plus comme avant, désormais dans ce pensionnat, il fallait compter sur la sorcière Aï Haïbara pour tout ce qui se passerait dans le pensionnat.
« L'ancienne Haïbara n'est donc plus ici. Il y en a donc plus qu'une, Aï Haïbara la sorcière digne héritière de son père. » |
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