Tsuki Zeroyo
Messages : 9 Date d'inscription : 11/03/2012
Feuille de personnage Nom Prénom: Zeroyo Tsuki Âge: 16 Qui as tu déjà rencontré ?:
| Sujet: Arrivée de Tsuki [Libre] Mer 4 Avr - 13:29 | |
| J'entendis le portail se fermer derrière moi. Le feu crépita encore quelques minutes jusqu'à s'éteindre dans la dernière feuille de mon cahier. Mes chaussures à talons s’engouffraient petit à petit dans la terre mole de la foret. Je sentais l'herbe sèche de l'automne sous mes pieds. On était au Printemps pourtant la végétation morte de l'automne restait sur la terre froide. Le vent souffla et mes deux nattes s'envolèrent au dessus de mes épaules pour atterrir sur mon dos, le reste se reposa de nouveau devant. Les bouts de tissues de ma robe claquèrent avec le vent ce qui fit envoler un couple de moineau. Les senteurs de la foret m'enivrèrent et je compris que je suivais la bonne direction. Des voix me parvinrent, elle s étaient loin, bien trop loin, pour que je comprenne le sens des mots. J’accélérai le pas, laissant mes pieds effleuraient le sol. Ma robe fouettait l'air au fur et à mesure que j'accélérais mes pas. Plus je m'approchai de ce nouveau pensionnat plus mon coeur palpitait, plus la panique me prenait. Je m’arrêtais net, le soleil m’inonda de chaleur et le stress que j'avais acquis en quelques minutes disparut. Je trottinais à nouveau, me faufilant entre les arbres. Une odeur de terre mouillé arriva dans mes poumons ce qui me surpris pour glisser de peu. Je récupérai vite mon équilibre et ma course. Mon sac tapa dans un arbre qui n’emportait presque encore. Plus j'avançai, plus je perdais mon équilibre. Je pris à nouveau une racine puis un arbre de plein fouet. Je tombai à la renverse, j'étouffai un cri de douleur puis ma tête tapa une racine un peu trop sorti. Il me fallut quelques secondes pour que mes plaies se referment, je n'attendis que ces secondes pour attendre le mal de crane que j'aurai et il arriva bien avant que je n'eus le temps de comprendre. J'entendis d'un hurlement de Laïna qui me fit comprendre son sentiment. Espèce d'imbécile vas tu te tenir sur tes pattes !? Laïna ! Arrête un peu tu sais comment je suis ...Je vérifiai que tout était à sa place et que je n'avais rien de casser... Le bonheur d'être une louve-garou c'est qu'on guéri peut-être vite mais on coagule encore plus vite, donc on a des bleus en quelques secondes à peine. Je ne pus me retenir de marmonner un : - Super...Je me relevai sans grande peine, vérifiant l'état de mon sac, je marchai pour éviter tout risque cette fois ci d'un pas moins rapide et plus calme. Je repris un sentier de terre qui me m’amena aux bâtiments. Je regardais chaque fenêtre, chaque décors des bâtiments. Certains battaient des siècles dernières d'autre de quelques années en arrières. J'était comme un cheval de course sur un hippodrome, attentif à tous, attentif aux bruits et même aux odeurs. Je commencai à chanter une musique d'un de mes mangas préférés : - Spoiler:
Howaitoboodo de hishimekiau Rakugaki jiyuu na negaigoto Houkago no chaimu yuuhi ni hibiite mo Yumemiru pawaa disurenai ne ainiku
Let’s sing motto motto motto koe takaku Kuchibiru ni kibou tazusaete Waado hanatsu sono tabi hikari ni naru Watashi-tachi no kakera
Omoide nante iranai yo Datte “ima” tsuyoku, fukaku aishiteru kara Omoide hitaru otona no you na kanbi na zeitaku Mada chotto…enryoshitai no
Kokoro no nooto maakaa hikimidarete Osareru to nakisou na pointo bakka Itami yorokobi minna to iru to Mugen no ribaavu de sasaru fushigi
Let’s fly zutto zutto zutto kanata made Kauntodaun matenai yabou oikaze ni Biito kizamu sono tabi purachina ni naru Watashi-tachi no tsubasa
Yakusoku nante iranai yo Datte “ima” igai, dare mo ikirenai kara Yakusoku hoshigaru kodomo no you na mujaki na zeijaku Mou tokku ni…sotsugyoushita no
Itsu made mo doko made mo kitto kikoetsuzukeru Eien sae iranai no ni naze nakusesou ni nai Our Splendid Songs
Let’s sing motto motto motto koe karete mo Kuchibiru de kono toki tataete Ruuto onaji chizu mochi meguriaeta Watashi-tachi no kizuna
NO, Thank You! Omoide nante iranai yo Datte “ima” tsuyoku, fukaku aishiteru kara Omoide hitaru otona no you na kanbi na zeitaku Mada chotto…enryos hitai no
Je fini la musique dans un murmure et après l’inspection des yeux de tous les bâtiments. J'ouvris la porte pour tomber sur un immense hall qui me laissa presque sans voix. Je me repris vite, clignant des yeux lentement pour expirer à fond et me reprendre le plus vite possible. Je vis quelques regards se poser sur moi. Un rictus se mit sur les bords de mes lèvres pour s’effacer une seconde plus tard. Mon visage de marbre je m'approchai du secrétariat quand une voix m'interpella. |
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