Connue ces deux derniers siècles sous le nom d'Hana Amaiti, Amaiichi (甘い血 sang indulgent) Hana (華 "fleur") en Asie.
Connue sous le nom d'Alouka dans les Ténèbres
♬ Espèce : Vampire Diable (Démon)
♬ Sexe : Féminin
♬ Âge : d'apparence 23 ans, âge réel 303 ans.
♬ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle, mais s'improvisant succube...
♬ Origines : Inde
♬ Emplois : Enseignante (séances rares et très irrégulières) : Sociologie des Espèces.
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♬ Description ~ Physique :Hana est une jeune indienne d'apparence 23 ans, plutôt grande (1m75 environ) et avec des membres et un visage naturellement fins et une aura de grandeur qui ne sied qu'aux nobles. Elle a des cheveux à la couleur de l'ébène (attachés vaguement et relevés par un nœud de fil doré) jusqu'en bas du dos et des yeux d'un violet très sombre, qui rougeoient en de rares colères. Sa peau cuivrée témoigne de ses origines orientales, et une svastika rouge est tatouée dans le bas de son dos. Des griffes et crocs commes des lames de rasoirs peuvent pousser à la moindre contrariété.
(Sous catégorie : armes)Dans son dos est attaché par une simple corde blanche le fourreau sculpté de ce qui semble être un katana. La lame est pure et fine, quoique très légèrement rougie (par le sang sûrement) et la garde en forme de svastika semble être en ivoire. L'indienne ne se sépare jamais d'une petite dague indienne cachée sur un endroit aléatoire de son corps. Cette dague peut théoriquement prendre l'apparence de n'importe quelle arme blanche à la volonté de l'utilisateur (mais la guerrière n'utilise généralement qu'une poignée d'armes sacrées, typiquement indiennes).
♬ Description ~ Morale :Hana a été bercée depuis l'enfance de contes de héros de guerres et de dieux, le combat sera toujours un art sacré qu'elle vénère. Cependant elle n'aime pas tellement la violence en dehors du contexte de l'honneur et de l'amour des armes. Quand elle se cantonne à son rôle de professeur la jeune fille paraît sociable, et indéniablement une intellectuelle. Son côté sombre, une bête sauvage n'étant que jeu et violence incarnée, est contrôlé par son orgueil fragile mais il apparaît parfois sans raison. Elle ne le laisse pas paraître mais le cœur de la démone est un vrai gruyère, et la souffrance de la culpabilité est le seul ciment qu'elle ait trouvé pour colmater ces stigmates. Ne croyant plus en rien ni personne, ses propos sont parfois contradictoires, d'un chaos nihiliste. Elle parle souvent aux objets inanimés. De par son ascendance quasi royale la jeune fille est à tous moments extrêmement susceptible si l'on pique son orgueil dissimulé, mais pas moins énorme.
♬ Nature et capacités :Hana est une succube. Enfin elle s'auto-improvise succube par ses capacités de charme vampirique, mais elle est en réalité qu'un Démon Diable, c'est à dire un vampire ayant rejoint les démons en commettant un ou plusieurs actes de "Diablerie". Elle peut charmer les hommes et femmes par sa voix mais l'hypnose ne devient irrémédiable qu'avec son regard envoûtant. Elle n'éprouve pas besoin de dormir (de même pour la nourriture) mais elle se repose souvent sur la terre par habitude (ou par ennui?) et plus rarement dans les limbes, une dimension ténébreuse et léthargique qu'elle domine en partie. Cette dimension est une sorte de purgatoire léthargique qui produit des amnésies légères. La démone contrôle les deux tiers de cette dimension immense. Comme bien des démons, elle possède une rapidité et une endurance à toute épreuve, et peut rejoindre le Monde Sous-Terrain à tout moment. Son éventuelle faiblesse de force physique est compensée par sa vitesse intensément plus élevée qui amplifie sa puissance de frappe et le nombre de coups. Elle peut également se matérialiser dans tout lieu connu en passant par le portail des Limbes, qu'elle peut invoquer à volonté, produisant une déchirure dans le tissu dimensionnel de ce monde, semblable à une grosse crevasse dans l'air. Elle possède une arme dont l'apparence change à volonté.
Capacités de nature humaine :Etant descendante de guerriers elle a été entrainée dès son plus jeune âge aux arts de combat d'arène et ceux basés sur les points vitaux, dans lesquels elle excelle avec ou sans arme. Ce qui fait d'elle une redoutable guerrière.
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♬ Histoire :- Contexte : -La future Hana Amaiti naît dans un clan de guerriers nobles qui a pour nom « Nayar ». Ils sont une sorte de police militaire tandis que la famille Amaiti fait office de souverains ou généraux, de droits divins et ancestraux. Dans le clan le pouvoir et le titre de reine (Ganaraji) du clan se passe de mère en fille tandis que le frère aîné n'est que le majordome de la reine et de ses enfants, ainsi que leur père officiel (car les pères d'enfants nayars sont inconnus, servant juste de procréateurs). Leur dévouement pour les femmes du clan n'a d'égal que leur dextérité au combat.*
Année 4810 du calendrier Malayalam. Sud des Indes, dans État du Kérala. A la stupéfaction générale, la toute première fille et héritière que Ganarajni Lajvati Amaiti Nayar met au monde en cette nuit bénie, a des yeux d'une couleur vraiment singulière...Ils sont irrésolument mauves vifs. C'est aussi pour cette raison que ses frères aînés et jumeaux écourteront son nom de naissance compliqué en « Nilandevjana » (Lotus Mauve Divin). Les yeux de la future reine sont d'une couleur inouïe, et naissant une nuit de pleine lune, lors d'une fête religieuse antique, le palais tout entier est persuadé que le destin de la petite et du clan sera grandiose.
Les années passèrent et la petite fille aux yeux améthystes grandit donc dans cette société codée de castes et de classes. La religion se doit d'éduquer son âme, les sciences et lettres son esprit, et l'art martial sacré local pour son corps. Elle doit tout savoir penser, dire et faire pour être une puissante matriarche. C'est son « grand-père » maternel (l'oncle de sa mère), Amalendu Amaiti Nayar, qui sera son maître d'arme pour les quinze prochaines années.
* * * *
Elle a 12 ans. Outre ses deux frères aînés (qui ont maintenant l'âge de se mettre au service éternel de leur divine petite sœur), 3 petites filles sont nées, après elle. Le dernier-né, un garçon, vient à peine de naître. Dans la fratrie, seule la jeune promise avait les yeux de cette couleur inhabituelle qu'est le violet foncé, et les rumeurs sur l'identité sûrement divine du père allait bon train. La jeune fille quant à elle trouvait comme bien des enfants son futur rôle ennuyeux, elle désirait courir librement dans les rues des villages, maîtriser toutes les passes afin de guerroyer dans tout le pays en servant les dieux. Bref, avoir la vie guerrière d'un homme, ce qui est impossible. Elle rêve toutes les nuits d'un monde où elle chante dans les rue en combattant des mauvais esprits ; et toutes les nuits ce sont des berceuses mystiques venant de son âme qui l'endorment.
* * * *
Trois ans ont passé. La Ganarajni est chaque jour davantage en colère : la virginité toujours intacte de sa fille aînée est en train de couvrir de honte la famille et le clan. Elle lui intime de trouver des amants, que cela lui plaise, ou non. La jeune fille aux yeux améthystes ne manque pas de prétendants, mais elle n'a pas le cœur à cela, songeant à s'enfuir, loin.
Elle essaie une première fois, mais ses frères sont plus rapides qu'elle. La famille comprend que la promise renonce à son devoir de reine, c'est une déception. La Fleur est triste, son esprit se fane de jours en jours à force de rester cloîtrée seule dans ses appartements. Et puis un matin...la porte d'une de ses chambres grinça lentement et tout doucement s'approcha...Son Destin. De couleur sable, le reptile est prodigieusement long et possède le capuchon si spécifique à certains cobras. Il ondule silencieusement vers la jeune princesse, un énorme bandage entoure sa queue, comme s'il était blessé...Figée, Nilanjana ne disait rien, aussi émerveillée qu'effrayée par ce « nâgâ
*² » qu'elle pensait être l'envoyé des dieux. Tout à coup l'espèce de cobra se dressa de toute sa superbe dans un sifflement...d'excuse ?! et
se transforma progressivement en vieil homme sous les yeux violets médusés de l'adolescente.Trop abasourdie pour être gênée, la jeune fille louchait sur le vieillard nu qui détachait la bobine de tissu de sa jambe pour s'en entourer des reins à l'entrejambe, afin de couvrir le cœur de sa nudité. Enfin il couvrit sa tête échevelée d'un turban avec les bandes restantes puis se retourna vers la jeune promise et joignit les paumes en s'inclinant pour la saluer.
- Accepte mes excuses de cette entrée indécente devant toi Maîtresse Nayar, révéla-t-il d'une voix chevrotante au fort accent.
Je suis le père de Feu ton père véritable. Mon nom est Sadhnâga Pulluvan, du clan des musiciens fils des Nâgâs, les Pulluvans. Je viens ici violer l'intimité de la princesse pour demander à ma petite fille de suivre son propre destin, si elle l'accepte.La jeune fille ne répondit pas à son salut, elle ne répondit rien du tout. Que ce vieil homme soit son grand-père biologique, c'est plutôt drôle, pourquoi pas...Qu'il fut un serpent Nâga il y a quelques instants passait encore, elle aurait pu s'en remettre...mais ces yeux ...l'ont figée...ces vieilles prunelles d'un mauve des plus profonds, où elle pouvait constater le reflet des siennes! Au bord des larmes et sans savoir pourquoi, la jeune fille se jeta au sol et baisa les pieds nus du doux vieillard rachitique, qui sourit en la relevant.
Le vieux Pulluvan transforma alors la princesse en couleuvre et s'enfuit avec elle pour lui montrer une autre vie. On chercha la promise bénie partout dans le pays, mais ne la retrouva jamais. Parmi les hommes-serpents, elle parcourait les rues en chantant les berceuses que les serpents lui sifflaient dans son âme la nuit.
* * * *
Cela fait un an que la jeune fille vit parmi les sorciers nomades, et maintenant tous s'appellent Malar Pulluvati. Les Pulluvans exorcisent les possessions de Nâga depuis toujours, et c'est de leur famille que provient les célèbres charmes de serpents. Mais personne ne doit savoir qu'ils peuvent prendre l'apparence des serpents. On lui a appris que si tout les hommes nés d'un parent de la lignée pouvaient devenir serpents, c'était bien plus rare chez les femmes, et Malar faisait partie des malchanceuses, à son grand regret. Mais son grand père aux yeux violets affirmait que ce n'était pas son destin et qu'elle finirait donc par trouver sa voie. La Fleur se surprit une nuit à observer la pleine lune, seule. Bleutée et grandiose, sa pureté lui rappelait son autre grand-père
*³ .
Que doit-il penser de moi à présent ? Ô Maître, tu me manque...vous tous...songeait-elle tristement. C'est alors qu'elle entendit un bruissement d’habit sur son côté gauche, en tournant la tête elle constata qu'un homme d'une beauté époustouflante était non loin d'elle et qu'il contemplait lui aussi l'astre lunaire, comme fasciné. Il devait avoir une trentaine d'années. Tournant aussitôt la tête il lui sourit, d'une manière si douce et empreinte d'amour que quelque chose se craquela tout au fond de la jeune fille. Il s'approcha lentement avec la démarche d'un prince tandis que le halo bleu de la lune accentuait sa pâleur européenne. La jeune princesse aux prunelles violettes demeurait figée, subjuguée. Ces yeux...Un silence de plusieurs minutes s'en suivit, à quelques centimètres l'un de l'autre l'indienne et l'occidental se contemplait face à face, semblant même en grande conversation. La princesse prit un air triste et secoua la tête avant de verser des larmes. Il lui promit alors quelque chose à voix haute en lui prenant les mains et l'indienne, rassurée, hocha alors la tête à une nouvelle question muette du bellâtre. Celui-ci la prit dans ses bras doucement et glissa une excuse en français dans le cou de la jeune fille...« Ayez pitié de moi, Seigneur Dieu de Miséricorde. »...avant d'y poser ses lèvres, puis ses dents.
**Un cobra couleur sable observait tristement le
Piśāka Jōnka -ndt : "démon sangsue"- embrasser fiévreusement une jeune fille, quand ils disparurent soudainement tout les deux dans un mouvement de cape. Le serpent émit des plaintes ressemblant à une chanson et s'évanouit lui aussi dans la nuit.
C'est donc cela ton destin ma fille. N'oublies pas...**Surgissant du néant pour arriver aux portes d'un château gris, le seigneur François-Henri Octave Louis d'Ailemain survola les dalles froides à la vitesse de l'éclair et vînt poser
sa protégée sur le grand lit de sa chambre. De tout le trajet ses lèvres n'ont pas quitté une seconde le cou de la jeune fille qui pâlissait à vue d’œil. Quelques minutes passèrent tandis que l'indienne gémissait doucement...Puis il se trancha le poignet et la princesse, étrangère à toute réflexion, but avidement la substance fatale qui s'en écoulait. Elle restât pâle et alitée durant des jours, du sang s'écoulant parfois par les orifices de son visage . Jeûnant et pleurant, le Sire resta à son chevet sans interruption jusqu'à sa mort quelques jours plus tard, en novembre de l'an catholique 1724. Elle revint d'entre les morts peu après, et ainsi commença sa nouvelle vie de vampire.
Peu savent ce qu'il est advenu d'elle par la suite, accompagnant son Sire partout dans ses déplacements internationaux, elle prit le nom de Jeanne d'Ailemain...
Grâce à son bienfaiteur et sa propre curiosité, elle apprit énormément de choses sur le monde dont les humains n'ont connaissance que de l'Histoire travestie en mythes. Elle comprit très vite qu'une société aristocratique vampirique évoluait parallèlement à celle des humains à leur insu, et que les striges de chaque pays important était représenté par un puissant et diplomate Chevalier Vampire. Octave était l'ambassadeur de France, et son titre prestigieux demeurait « Son Excellence le Vampire de France ». C'est aussi pour ces motifs politiques que le maître et son unique élève arpentaient le monde entier, de l'Europe intégrale jusqu'au Nouveau Monde, en passant par les îles Océanes des antipodes et jusqu'à l'Asie sauvage. Mais peu importe la distance qu'ils parcouraient ils revenaient toujours dans leur château français, leur véritable foyer.
Seulement un jour, au début du XIXe siècle, l'Ambassadeur de France dût partir seul pour le japon. La jeune fille attendit patiemment son maître en Europe durant plusieurs années...mais il ne revint jamais. Partant à sa recherche elle le retrouve en 1912, reposant dans un vieux caveau chinois. La peau craquelée et légèrement desséchée, les bras en croix sur la poitrine, le cadavre aurait tout aussi bien pu être mort. Mais les vampires ne sont occis que par le feu de Dieu, le soleil. Il a donc fui. Une goutte de sang coula du poignet de la strige au coeur brisé jusqu'à la bouche du vampire desséché, dont le corps se revigora soudainement. Avant qu'il n'ait terminé de sortir complètement de sa torpeur, la princesse Améthyste lui trancha froidement la gorge d'un coup de dague, tandis que le cadavre ouvrait les yeux en poussant un hurlement à glacer l'âme. Un sang noir comme l'encre gicla sur les pierres moussues et la jeune fille, stoïque et au bord des larmes. Le regard livide du Sire se tourna vers son agresseur, et les traits blafards d'Octave se figèrent dans un mélange d'épouvante et de surprise. L'infante ne regardait pas son créateur, mais toutes ces ténèbres liquides qui s'étalaient partout. C'était dégouttant, et pourtant elle avait une envie irrésistible de lécher les pierres. Dans un état de transe sauvage sans nom, Nilanjana sauta à califourchon sur son mentor qui se débattait faiblement, et enfonça ses dents acérées dans le cou du seigneur juste après avoir murmuré d'une voix étrangement douce : « Je t'aime ô mon Père ».
Elle le vida de son sang jusqu'à la dernière goutte tandis que le Sire agonisait en gémissant « Diablerie ! Diablerie ! Tu seras perdue ma pauvre fille ! ». La strige patricide changea profondément à partir de ce moment, elle ne rit plus, n'aima plus. Habitée par une soif et une tristesse sans fonds, elle recommençait à boire le sang des autres vampires, qu'elle chassait, et à chaque fois sa souffrance s'en voyait décuplée. Plus l'indienne pratiquait la Diablerie -cet acte infâme qui consistait à boire entièrement le sang d'un autre vampire pour s'approprier son âme et ses pouvoirs- et plus sa puissance augmentait. Au fil des décennies le soleil ainsi que sa gorge ne la brûla plus, et elle remarqua que son aura s'éloignait chaque jour davantage de celle des vampires pour s'approcher de la puissance des démons. Seule et brisée comme une alcoolique dépravée, elle se fit seppuku sur les terres du Japon et sombre inconsciente dans les ténèbres, avalée par le sol.
2011. Le sol s'ouvre à nouveau. Une jeune orientale d'une vingtaine d'années sort précipitamment de la crevasse, un sabre japonais à la main. Le sol tremble et gronde, car l'indienne est poursuivie, une voix ignoble et tonitruante hurle de loin aux démons qui la talonnent : « Elle a la Corne, elle a la Corne ! Poursuivez-là où soyez réduits en cendres, insectes ! » Les poursuivants n'ont pas le temps de comprendre que le tunnel sous-terrain mène à la surface qu'ils sont brûlés vifs pour finir désintégrés sous le soleil assassin. On entend de nouveau des hurlements et le sol se referma aussitôt. Silence, c'est apaisant. Bras ballants, la fugitive contemple étonnée l'immense bâtiment de pierres devant ses yeux.
- Shi...nichi... ? Lut-elle l'inscription à voix haute, tout en accrochant l'arme dans son dos. La démone était complètement interloquée par toutes ces signatures d'aura différentes...certaines proviennent d'ennemis naturels, d'autres sont inconnus...
« Qu'est-ce que c'est que cet endroit ? » songea-t-elle en s'approchant._____________________
(* Alouka : Alouqua est un démon réellement classifié en démonologie. A la fois succube et vampire, épuise ses victimes et les pousse parfois au suicide. "ouka" est un mot japonais synonyme à "hana" pour dire "fleur de cerisier".)
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Pensionnat Shinichi ♪♪
Code du règlement : Code validé par Aspergeman. ♪
Premier compte ? : Oui [x] . Non [ ]♪
Comment êtes vous tombez sur Shinichi ? : Grâce à Lys Cornwel sur DP stream!