La lourde porte en bois duSbâtiment ancien se referma derrière les ailes noires de la succube. L'aspect surnaturel recouvrant le pensionnat et les diverses traces des autres pensionnaires — émanant fortement dans le château — fitEfrissonner la peau ambrée et partiellement dénudée d'Hana (oui, car elle est devenue démon à partir d'un corps physique en partie mort, donc ne ressentantLpas les écarts de températures trop importants, elle était donc toujours vêtue en tenue légère et estivale). Elle étaitdonc dans le hall d'entrée, seule, et fronça les narinesEd'étonnement quand elle discerna réellement que les odeurs étaient entremêlées et rapprochées sur des espèces aussi contradictoires que des anges etCdes démons! "Ainsi, les créatures à l'abri de ces murs cohabiteraient réellement respectueusement les unes-les autres, luttantcontre leurs natures et leurs instincts?! Suis-je dans uneTUtopie?!" se demanda Hanaintérieurement. Puis, ellese pétrifia quand elle parmis les traces elle reconnu celle d'un autre démon, qui lui paraissaitIbien familier!
REGARDE EN BAS
—C'est...impossible! murmura-t-elle, choquéecomme elle ne l'avait pas été depuis des années. Il m'avait semblé entendre son âme s'éteindre au Japon il y a plus de 50ans! Et pourtant...c'est bien l'odeur de sonOpetit corps de démon — aux cheveux d'un blanc aussi froid que son coeur— qui parvient à mon nez! ...Oh ma chère aïeule, maNchère Elgrishi, Esmeralda, où es-tu? soupiraHana tristement.

Hana était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarquaNl'odeur de la personne qui arrivait seulementquand son ombre lécha le mur en face du couloir (d'où elle arriverait). "Qui va m'accueillir, ouEplutôt, "quoi"?"

A partir du 25 décembre 2011, j'ai décidé d'essayer de mettre une musique, un air, une pulsion sur les post que j'écris, qui coincident avec l'ambiance de l'intrigue de ce post, évidemment. Cela sera toujours écrit en blanc à la fin de certains post de tout les RP auxquels je participerai. Donc à vous de "selectionner", comme ici. Si vous le souhaitez. Cela n'a pas d'utilité autre que personnelle.
Musique thème de tout ce RP Hall d'Entrée : "Alices Human Sacrifice", des vocaloïds, en voix non artificielle : https://www.youtube.com/watch?v=KRJApjDLH-s

La jeune enfant se promenait dans les couloirs en soupirant. Elle se rememorrait son passé, et soudain, une voix apparut dans sa tête :

" Laisse toi guider .. Petite soeur ... Ton sang est un sang d'Elgrishi ... Lys Cornwel. Ou plutot Esmeralda Elgrishi .... "

Lys sursauta. Elle étaitsur que cette voix était ....Familière .... Elle se laissa tombé par terre, non loin du hall, d'où dégageait une forte odeur, que cette voix connaissait. Lys était enveloppé dans une longue cape sombre. Un parfum de camphre et de rose fraiche envellopait l'enfant.

" Lys .... Vient .."

La petite démone sentait ses jambes avancer seule vers le hall.
Soudain, Hana Satsubatsa arriva dans la grande pièce dorée et carrelée. Lys perdit tout contrôle.

"Oh, Hana ! Cela fait si longtemps .. 50 ans, au moins .... Comment vas-tu ?J'ai eu quelques ennuis avec ma petite soeur .... Rien de grâve, pas d'inquiétude ..."

Hana vit enfin une personne arriver du bout du couloir, la jeune fille titubait tête baissée, et quand elle releva les yeux, les deux démons furent comme foudroyés de se reconnaître l'un l'autre!

"Esmera...Non...je..." Balbutia Hana, yeux écarquillés.

L'effet produit par la vue d'Hana sur le démon aux cheveux blancs fut étrange, elle avait complétement changé de visage et semblait redevenir la brillante Esmeralda qu'Hana avait connu...

"Oh, Hana ! Cela fait si longtemps .. 50 ans, au moins .... Comment vas-tu ?J'ai eu quelques ennuis avec ma petite soeur .... Rien de grave, pas d'inquiétude ..."

"Soeur?" pensa Hana en haussant légèrement un sourcil, pour le reste du corps toujours pétrifiée.

Et plus étrange encore soudain Hana remarqua que le morceau d'ombre qui restait sur le mur adjacent semblait bouger, cela ressemblait à deux silhouette qui se battaient... "Possédée..." Il n'en fallut pas plus à Hana pour comprendre et réagir, en un éclair elle sauta sur la jeune fille, la plaqua au sol en sifflant comme un chat et lui cracha avec rage :

—Esmeralda Elgrishi n'a jamais eu de soeur! Qui es-tu et qu'à tu fait d'elle?! Je sais que vous êtes deux et que l'une est un imposteur qui la possède! Comment être sûre que tu es Esmera et pas cette imposteur?!

— Esmeralda Elgrishi n'a jamais eu de soeur! Qui es-tu et qu'à tu fait d'elle?! Je sais que vous êtes deux et que l'une est un imposteur qui la possède! Comment être sûre que tu es Esmera et pas cette imposteur?!

Lys se battait. Elle sentait des mains serrer sa gorge, l'étouffant. De longues larmes coulèrent sur ses joues. Cependant, seul l'âme de l'enfant était maltraité. Le corps était simplement possédé par une autre personne. Cette personne avait la voix de sa soeur, Elisabeth Cornwel... Mais, le nom d'Elgrishi avait glacé le sang de Lys. Quoi qu'il se passe par la suite, la jeune démone était décidé a savoir ce qu'il se passait. Elle était dans un monde a part, où il faisait noir. Elle était seule. Ou plutot elles étaient deux. Mais qu'une seule en même temps. Lys se trouvait face a soit. Une ombre. C'était tout ce qu'il restait d'elle. L'enfant aux cheveux blanc était plaqué au sol, et une main, sa propre main l'étranglait. Elle avait peur. Soudain, elle comprit. Tout. Enfin, elle pensait. Cette voix, c'était la voix de sa mère. Mais .... Mais sa mère c'était ... Anaïs Cornwel ... Et elle ... Les idées se mélangèrent subitement, et seule la douleur de l'agonie l'enflammait. Elle n'avait pas vécue si longtemps, l'âme coupée en trois, pour perdre la face maintenant ! Lys sentait ses mains se resserer plus fort. Elle se debattait. Mais que faire contre la force d'une âme qui c'est endurcie lentement ? La démone avait mal. Soudain, le ciel - qui était pour le moment noir, comme le reste du décor- devint blanc. La douleur s'arrêta subitement. Mais les murs se ressèrèrent sur les deux personnes. Les murs se tâchèrent de sang.

--" Lâche moi !! Lâche moi, lâche !!!!! "

La vicitime criait. Alors, se fut au tour de Lys de se retrouver sur soit-même.Mais quand elle croisa le regard de son ombre, elle vit un squelette, inanimé, dans ses mains. Elle se redressa, mais immédiatement, le corps la fit basculer en avant, et elle fut de nouveaux a la merci d'elle même. Lys ferma les yeux. Les ombres dansaient dans sa tête, sous ses yeux.
Elle fut transporté dans un cabinet ancien, un atelier où la peinture blanche s'écaillait, et où une table de bois ancien, se dressait.
La délicate odeur des roses blanches fraichement coupées entrait dans la pièce, alors que le vent doux du printemps effleurait les feuilles légère des arbres du jardin, emplissant la pièce d’un mélange de roses, de lilas, et un léger arôme d’aubépines rougissantes par le soleil , le tout entrant par une porte-fenêtre entrouverte, donnant sur l’exterieur.
Quelques abeilles égarées butinaient tranquillement, ramassant sur leur dos le poids de leur récolte. Non loin de là, sur un immense pin de guingois, qui menaçait toujours la sombre bâtisse de s’écraser sur elle, sans cependant, que cela n’arrive un jour, était de nombreuses grappes de miels, ruches de forte grosse taille, d’où sortait quantité d’insectes.
Soudain, une de ses abeilles, piqua violemment Lys... l'enfant bascula en arrière, et se sentit tomber, lentement. Elle atterrit sur soit-même, cettte dernière qui riait aux éclats. La jeune démone saua de rage sur son ombre, et la roua de coup. A chaque bleu de l'ombre, Lys sentait son corps et son âme souffrir.
" Ce qui ne tue pas rend plus fort"
L'enfant n'en était pas sure. Quoi qu'il en soit, tout disparu d'un coup.
Lys retourna dans son corps, et vit soudainement Hana sur elle.

--" Que ... Que ce passe-t'il ?" demanda t-elle, les yeux équarquillés.

Dès le moment où Hana avait vu les deux ombres de la jeune fille se battre celle-ci avait complétement cessé d'avoir de s'animer, son corps tenait juste debout, ne bougeait pas, ses mains se crispaient parfois. Elle semblait être le pantin des contes d'autrefois, qui désirait l'humanité. Elle ne bougea pas plus quand Hana lui avait sauté dessus et lui avait "parlé", la jeune fille était comme en léthargie, elle avait les yeux ouverts mais semblait avoir un voile spirituel devant les yeux. Hana l'immobilisait toujours, au cas où l'imposteur réapparaissait, et suivait des yeux le combat des ombres, dont le terrain s'élargissait à présent sur tout un pan du mur. Puis elle chuchota à l'oreille du corps inanimé dont elle avait connu l'ancien propriétaire :

—Oh...Esmera...M'entends-tu? N'avais-tu réellement pas de soeur comme tu me l'avait prétendu? M'avait-tu menti? Mais le savais-tu toi-même? S'il te plait Elgrishi...Si elle est vraiment ta soeur et qu'elle ignore tout de son passé, laisse moi lui parler, car toi tu ne peux visiblement pas, et tu ne dois pas faire de mal à ta famille...

Alors, sûrement Esmeralda entendit les paroles d'Hana, car le corps enfantin sembla s'articuler de nouveau, les yeux de la jeune fille clignèrent de façon déboussolée puis s'ouvrirent grands de surprise et d'affolement en trouvant la succube qu'était Hana par dessus elle, lui liant les mains et jaugeant sa prochaine réaction avec méfiance.

—Que ... Que ce passe-t'il ? demanda t-elle, les yeux équarquillés.

—Merci, Elgrishi, souffla Hana à l'intention d'Esmeralda. Oh, je...si tu restes sage et que ta soeur aussi je peux t'expliquer, promet-tu de l'être si je te lâche? reprit-elle, à l'intention de l'inconnue cette fois.

—Tu m'as l'air complétement perdue, ce n'est pas ton corps, n'est ce pas? La haine t'as consumé après ta mort, jusqu'à te pousser à attaquer ta propre soeur alors que tu aurais pu trouver des réponses, elle aurait été la famille qui te manquait pour apaiser ta Furor! Pourquoi? murmura tristement Hana.

—Tu m'as l'air complétement perdue, ce n'est pas ton corps, n'est ce pas? La haine t'as consumé après ta mort, jusqu'à te pousser à attaquer ta propre soeur alors que tu aurais pu trouver des réponses, elle aurait été la famille qui te manquait pour apaiser ta Furor! Pourquoi?

-- Je ....

Lys baissa la tête, la haine lui montant a la tête.

-- Qui es-tu pour me parler de mon passé, passé si puéril et si pitoyable ?! Tu n'as pas le droit, pas le droit de me parler sur ce ton !!

Dans le regard de l'enfant, deux personnes se battaient.

- Ne t'inquiète pas, Hana, Elle ....
- Tais-toi !! Cela fait trop longtemps que tu attends peut-être ?!
- Exacte, petite insolente .... Petite Elgrishi !
- Meurs, sale traitresse !!
- Bon, Je vais m'occuper de toi, sale petite ...

Mais les mots restèrent dans la gorge du corps ayant deux propriétaires.

- Ah !!! Enfin ! ...

Une nouvelle personne s'ajoutait au conflit, mais cette fois-ci, seul Lys la connaissait.

- Syl ...... murmura-t'elle.

Mais a peine avait t'elle dit ces mots, que la démone initiale a se corps profita de cet instant d’inattention, et reprit le dessus.

- Excuse moi, Hana, si elle te parait grossière ....

Alors, trois battements retentirent. Le premier s'executa par Syl. Elle approcha la main a l'arc accroché autour du buste des jeunes filles. Le deuxième fut exécuté par L'originelle Elgrishi. Elle prit une flèche et banda l'arc. Et Lys hésita a décocher une flèche, et au lieu de viser un carreau, un lustre, n'importe quoi, elle retourna l'arc, et resta quelques instant, la flèche collé contre le ventre.

— Qui es-tu pour me parler de mon passé, passé si puéril et si pitoyable ?! Tu n'as pas le droit, pas le droit de me parler sur ce ton !!

Hana savait que la question de l'enfant multiple qu'elle avait en face d'elle était purement rhétorique, et d'ailleurs la jeune indienne remarqua que celle-ci semblait de nouveau regarder dans le vide, sûrement une fois de plus en proie à un combat spirituel à l'intérieur du pauvre corps trop étroit pour deux êtres démoniaques. Cette créature contre-nature même parmis les non-humains lui faisait pitié. Elle s'apprêtait à lui répondre, dans le vide sûrement vu que les deux âmes se battaient sans prendre compte des paroles pacifistes qu'elle avaient suggérées, mais alors l'enfant sembla s'animer enfin, et commença à parler de deux voix d'un timbre quasi identique, mais pourtant bien différenciable par le ton. Le double dialogue (Esmeralda qui essayait de parler à Hana et l'Autre qui accaparait la première) semblait incompréhensible vu de l'extérieur :

— Ne t'inquiète pas, Hana, Elle...Tais-toi!! Cela fait trop longtemps que tu attends peut-être?! Exacte, petite insolente....Petite Elgrishi ! Meurs, sale traitresse!! ... Bon, Je vais m'occuper de toi, sale petite ...

— Ah!!! Enfin! ...

"Encore un autre timbre de voix?!" Pensa la sombre succube, de plus en plus agacée "celui-ci à l'air un peu plus différent que les deux autres, qu'est ce que ce capharnaüm complétement grotesque? Combien de damnés contient donc ce corps infortuné?"

— Syl...Excuse moi, Hana, si elle te parait grossière....


—ASSEZ! tonna Hana qui prit juste un instant des traits affreux, déformés par la haine (hérités de son état de démon). Elle ne supportait pas cette grotesquerie et ce chaos une seconde de plus.

Le démon en colère vit le corps dégainer son arc, hésiter puis finalement le tourner dans sa propre direction. C'était stupide d'ailleurs car on ne peut se suicider avec un arc et des flèches mais Hana grogna et immobilisa le corps trispirituel. Elle toisa de ses yeux couleur prune les trois âmes prisonnières de deux petits yeux bleus avec mépris et condescendance, ses yeux brûlaient de la flamme de ses ancêtres guerriers (même si à ce moment elle n'avait pas vraiment envie de battre cette pauvre enfant), et ses lèvres remuèrement brèvement sur un ton dur :

— Il suffit! Risibles et insignifiantes créatures, vous n'êtes pas moins pathétiques que ces Grées* maudites! En voilant donc une troisième, qu'est-ce encore? Locution plus lente et encore plus froide. A celle qui m'a demandé qui j'étais et d'où sortait mon audace sans avoir cherché dans les mémoires d'Esmeralda, Je suis Malar Sîtâ Irul Amaiti, de la noble famille guerrière du même nom. Je fus la tante de ton arrière grand-père, bien qu'il ne m'eût jamais connu. Le père de mon père, dans son infinie bonté, adopta ton survivant d'ancêtre, bien qu'ils ne fut que de sept années seulement son aîné. Il n'y a pas que du sang Elgrishi qui coule dans tes veines. En déshonorant ta famille tu déshonore donc aussi la mienne et j'ai du mal à le tolérer. Mais, passons. La maintenant toujours aussi fermement que possible, la succube se pencha plus avant et approcha son visage aux plus près de l'enfant possédée, puis fit un large sourire machiavélique.

Je vois que tu sors les arbalètes, si tu veux la mort ou du moins le repos, laisse moi joindre mes armes à tes jouets, je pourrais t'être utile, gazouilla-t-elle en riant.

Joignant le geste à la parole la succube lâcha l'enfant de sa main droite, qu'elle jeta derrière son dos très brièvement. Un son de lame sortant de son fourreau se fit entendre et un katana à garde noire se posa juste devant la gorge de l'enfant. La lame était travaillée finement, même si elle était normalement blanche elle tirait légèrement sur le rubis, des visages hagards et fantomatiques semblaient s'y refléter, provenant de l'intérieur même de la lame.



*Grées : (sélectionner--->) Les Grées sont trois sorcières immortelles de la mythologie grecque, trois affreuses et vieilles soeurs qui ne possèdaient qu'un oeil et qu'une dent pour toute les trois, qu'elles se passaient à tour de rôle. D'où la comparaison avec les 3 esprits coincés dans un seul corps, se le passant elles aussi "à tour de rôle". Note de l'auteur.

— Il suffit! Risibles et insignifiantes créatures, vous n'êtes pas moins pathétiques que ces Grées* maudites! En voilant donc une troisième, qu'est-ce encore? A celle qui m'a demandé qui j'étais et d'où sortait mon audace sans avoir cherché dans les mémoires d'Esmeralda, Je suis Malar Sîtâ Irul Amaiti, de la noble famille guerrière du même nom. Je fus la tante de ton arrière grand-père, bien qu'il ne m'eût jamais connu. Le père de mon père, dans son infinie bonté, adopta ton survivant d'ancêtre, bien qu'ils ne fut que de sept années seulement son aîné. Il n'y a pas que du sang Elgrishi qui coule dans tes veines. En déshonorant ta famille tu déshonore donc aussi la mienne et j'ai du mal à le tolérer. Mais, passons.


Lys ne bougea plus. Elle rit, doucement, comme un son longtemps resté dans ses entrailles, ressortant violemment le moment venu.

--Je vois que tu sors les arbalètes, si tu veux la mort ou du moins le repos, laisse moi joindre mes armes à tes jouets, je pourrais t'être utile. dit-elle en riant.

Lys sourit. Bien qu'elle ne voyait rien, dès que le son d'une lame sortant de son fourreau parvint a ses oreilles, un rictus amusé se dessina sur ses traits d'enfant. Doucement, elle posa son arc. Puis, elle ouvrit les yeux. Elle sentait sur son visage un filet, une goutte de sueur, qui manifesta sa peur. Rien ne lui avait jamais fait peur depuis son ancienne vie. Une ombre passa dans ses yeux, voilant toute forme d'émotions, et Lys murmura, d'une voix claire et distincte.

-- Si je suis de ta famille, même si pathétique sois-je, alors pourquoi me tuerais-tu ? La mort n'a aucune signification pour moi, puisqu'elle a déjà brisée tout ce que la vie m'avait offerte. le visage de l'enfant changea, et un petit sourire apparut sur son visage. N'est-ce pas, Ma chère Arrière arrière grande tante ? C'est une magnifique journée pour en savoir plus sur mon arbre ? Mais trêve de bavardage, excuse moi de t'avoir importuné.

Puis, Lys leva sa main, et sentant que les deux gougnafiers qui étaient dans son corps avaient repris un peu de repos, et ne la dérangerai pas, l'enfant fit un pas en arrière et susurra :

-- Dis-moi si je suis digne d'une ... Amaiti. En regnant mes origines, je suis Lys, Améthyste, Rosa Cornwel. Mais puisque je suis une de tes petites nièces, alors donne moi un nom !

Puis, Lys fut a une bonne distance de son aînée, et dégaina, de son fourreau, un sabre. Cela faisait si longtemps que l'enfant ne l'avait pas dégainé, qu'un crissement acre retentit, et la lame d'un blanc aussi pur que la neige apparût dans une main de l'enfant. La lame était brute, sans particularités. Seul le pommeau était intéressant. Un tissus noir, avec des pleins et des creux, longs comme l'avant-bras de l'enfant, et une garde d'un métal gris orageux, où voyageaient multiples âmes mourantes, qui continuaient désespérément d'agoniser dans le sabre.
Un frisson parcourut la jeune fille, et ses mains tremblaient. Pourtant, un regard haineux, froid et sanglant se lisait sur les yeux de Lys, et sa silhouette enfantine était si étrange par rapport a son corps, que un demi sourire, à peine perceptible, se dessina sur les lèvres de la démone.