Clic Clac, ça tourne. [PV Nanaki et Gilles Natsu]

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Rozy marchait dans la rue, vêtue d'une robe simplement blanche, saillant sa peau presque aussi pâle que le tissu. Elle portait par-dessus sa tenue légère, une cape longue, aussi noire que ses chaussures plates. Elle avait intégrée le beau pensionnat de Shinichi il y avait à présent une semaine. La jeune dame devait avouer qu'elle s'y sentait mieux, bien qu'elle restait une jeune fille effacée parmi les élève qui sillonnait les couloirs, elle n'avait encore pas eu l'occasion de parler à quiconque. Sous son chapeau, qu'elle n'avait encore enlevé en dehors de ses nuits, elle sentait ses oreilles, gênantes, elle ne les aimait pas, elle aurait voulu naître sans, naître sans sa petite queue aussi. Mais il n'en était rien. Elle s'arrêta soudain sur les pavés quand elle aperçut le cinéma, s'étalant sur toute sa grandeur, à l'affiche, on pouvait voir une nuée de films. Mais seul un l'intéressait vraiment, un chef d'oeuvre du septième art qu'il repassait parfois, pour honorer son réalisateur brillant. Plongeant une main dans une poche dentellée, elle y trouva quelques pièces qui suffirait peut-être à lui payer une place. Entrant dans le vaste hall, elle paniqua légèrement au milieu de la foule, la sueur commençant à couler sur sa peau aux traits fins. Elle plongea doucement son visage entre ses mains et reprit peu à peu ses esprits. Soufflant l'air qui s'échappa lentement de ses poumons, elle s'avança ver le guichet où il lui fut avouer qu'il ne lui manquait rien qu'une petite pièce. Mademoiselle Pittsbury baissa les yeux au sol, déçue mais elle reprit le chemin des grands battants. Ses pas se stoppèrent à nouveau sous l'effet d'une angoisse persistante, fermant les yeux dans une inspiration de détresse, elle sentit une douleur envahir son crâne, ses cheveux azurs voltigeant autour de son visage. En trombe, le rythme léger de sa course s'accéléra vers l'air libre ou elle relâcha la pression qui pressait chaque pore de sa peau refroidit par l'horreur de l'endroit. Elle n'aurait sans doute jamais Du passer ces portes, même pour un film aussi extraordinaire. Elle releva la tête et heurta quelqu'un.

Pardon ! Je suis vraiment navrée...

Qu'est ce que je fous là encore ?

Gilles Natsu c'était levé tôt ce matin. La journée s'annonçait chargée et, à peine fut il levé, qu'il dû se rendre au marché pour se procurer composants et autres assaisonnements pour le menu de la semaine - l'élément principal étant toujours de mise.
Cependant, après avoir quitté le pensionnat, les pas du jeune homme se dirigèrent vers un milieu reculé du village, et, sans trop savoir pourquoi, il se retrouva dans l'immense rue commerciale. Rien à voir, avec les petits établis qu'il avait l'habitude de fréquenter et d'où il devait se rendre une fois de plus.
Ces temps ci, cela arrivé souvent au borgne, non seulement il était, incontestablement, l'homme le plus sot et naïf au monde, mais surtout, Gilles Natsu ne pouvait s'empêcher de flâner et de rêvasser à toutes autres choses que celles concernant la situation première.
Il commença donc, précipitamment, après s'être rendu compte de sa bêtise, à rebrousser chemin et se diriger au coeur de la petite cité.
Il passa soudainement devant un grand bâtiment de pierre, lourd et imposant. La bâtisse était décorée de multiples affiches colorées, attirant le regard du jeune homme roux. En haut, surimposées au dessus des portes de marbre, de grandes lettres rouges faisaient face à l'allé centrale, inscrivant au creux de la pierre " Cinéma ".
Depuis quand déjà, n'était il pas entré dans ce genre d'endroit ? Trop longtemps, certainement pensa t'il.
Il s’apprêta donc à entrer dans le lieu pour considérer un ou deux films, le regard rivé vers les affiches au dessus de sa tête.
Soudainement et irréversiblement, quelqu'un vînt et le heurta violemment. Rien de grave, juste une jeune fille un peu déboussolée.

-Pardon ! Je suis vraiment navrée...

Gilles repris rapidement ses esprits, et la contempla avec plus d'attention.
La jeune fille qui se trouvait a présent devant lui portée une robe blanche, et un chapeau noir habillait ses cheveux d'un blanc profond quasi-argenté tombant en lourdes mèches sur son visage. Un doux visage.

- C'est rien. J'aurais dû regarder devant moi.

Nanaki après s''être levé assez tôt dans la matinée, il alla prendre son courrier dans le hall est fût surpris qu'il est reçu une lettre de son tuteur qui disait:

"Mon cher Nanaki, j'ai remarqué que tu avait rejoins le pensionnat Shinichi donc je t'envoie avec cette lettre de quoi prendre du bon temps en ville"

La lettre était accompagnée d'argent alors l'ange s'empressa de le dépenser en ville. Une fois arriver en ville il vit un grand bâtiment avec de multiple affiche accroché aux mur de cette bâtisse. Il chercha un bon films à regarder quand soudain une jeune fille sorti du cinéma et percuta un borgne, il s'agissait de Gille Natsu le concierge du pensionnat Shinichi, alors il s'approcha pour voir si il n'avait rien mais la jeune fille fût plus rapide que lui et se jetta sur lui puis lui demanda pardon alors l'ange se rapprocha pour voir de qui il s'agissait et il fût surpris de voir que c'était Rozy Pittsbury la nouvelle du pensionnat qui était arriver il y a une semaine. Nanaki se rapprocha encore et dit avec sourire:

- Sa vous dit que je vous paye une place de cinéma?

Le jeune homme attendit ensuite une réponse.

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Rozy répondit aimablement, souriante, comme à sa noble habitude.

Non, non, ce n'est pas de votre faute !

En le regardant de plus près, ce borgne aux cheveux orangés lui rappelait quelqu'un mais elle ne déterminait absolument pas qui. Elle lui tendit poliment la main, comme la courtoisie anglaise l'exigeait tout du moins, elle ne savait pas si c'était de même dans ce pays où elle n'avais encore fait aucune connaissance.

Enchantée, je suis Rozy Pittsbury, élève à Shinichi.

La jeune dame sursauta violemment quand un nouvel arrivant vint à se mêler à la conversation, lui non plus, elle ne le connaissait pas, ou peut-être de vue. Tant son sursaut fut intense, son chapeau en tomba de ses cheveux. Elle rattrapa à une vitesse folle, ses joues empourprées. Elle les regarda tour à tour, gênée, dans un toussotement qui se vouait tant bien que mal à cacher sa honte, elle hocha la tête en un signe muet à la proposition de l'inconnu.

Hum... Et bien, pourquoi pas. Mais je ne voudrais pas vous déranger.

Elle orienta ensuite son regard vers un point fixe, inexistant, tentant de cacher les rougeurs de ses joues d'accoutumée si pâles.

-Non, non, ce n'est pas de votre faute !

La jeune fille avait l'air maintenant complètement honteuse. Elle resta là, un instant, regardant de plus près Gilles Natsu comme si elle eut scrutait chaque parcelle de son visage avec une grande attention. Peut être pensait elle l'avoir déjà vu, en d'autre lieu et à un moment antérieur à la situation. Cette théorie était fort plausible puisque le jeune homme se trouvait être le concierge, cuisinier et jardinier du pensionnat se trouvant un peu plus loin.
Son interlocutrice n'en oubliant pas les règles de bonne conduite, lui tendit la main avec courtoisie et amabilité.

- Enchantée, je suis Rozy Pittsbury, élève à Shinichi.

Voilà certainement pourquoi la jeune fille semblait connaître le bienheureux cuisinier de la pension. Probablement l'avait elle déjà croisé dans les couloirs du bâtiment, bien que la vieille bâtisse fut plutôt vaste.
Elle se nommait donc Rozy Pittsbury .. Rosy. Avec un peu de chance, il réussirait à s'en souvenir.
Gilles referma sa main dans celle de la jeune fille.

- Mon nom est Gilles. Descendant de la famille Natsu. Je viens également de Shinichi, pas comme élève mais comme employé. Content de faire votre connaissance jeune fille !

Les nouveaux élèves arrivés à Shinichi, ravivaient toujours en Gilles Natsu une grande joie. Il l’accueillit avec une large sourire aux lèvres, et en l’occurrence, une poigne de fer, secouant vivement la main de la jeune fille de haut en bas, avant de la lâcher subitement.
Une autre présence venait de se faire sentir. Une voix masculine.

- Ca vous dit que je vous paye une place de cinéma?

Rosy sembla aussi hébétée que le jeune homme. Sa surprise fut elle qu'elle en perdit son couvre-chef, laissant devinait deux petites pointes entre ses cheveux d'argent. Certainement une neko ou une kitsune, pensa le borgne. Mais la jeune fille paraissait tellement honteuse, que malgré son manque de tact habituel, Gilles ne lui posa aucune question à ce sujet.
Elle cala de suite son chapeau sur sa tête avant de répondre rapidement à la question du troisième protagoniste, qui n'était autre que Nanaki.

- Hum... Et bien, pourquoi pas. Mais je ne voudrais pas vous déranger.

Natsu n'avait jamais adressé la parole au jeune homme aux cheveux de jais, mais il avait déjà entendu parlé de lui, un ange paraissait il.

- Je suis partant !

Nanaki attendait une réponse quand soudain la jeune femme lui répondit:

-Hum... Et bien, pourquoi pas. Mais je ne voudrais pas vous déranger.

Puis le borgne fut le suivant et lui dit:

-- Je suis partant !

Alors l'ange fut très heureux et entra dans le cinéma avec ses deux nouveaux amis. Il paya trois place pour une oeuvre du septième art qui avait l'air de plaire a la jeune femme alors pour épater leur estomac il paya aussi trois très grand paquets de pop-corn au caramel qui sentait extrêmement bon et leurs senteur s’éparpillait un peu partout dans le hallra. Les trois rentrèrent dans la grande salle de cinéma ou un énorme écran attirait les yeux de Nanaki. Ils s'assirent au premier rang pour voir le films qui commença.

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La jeune dame s'engouffra dans la salle avec les deux jeunes hommes, s'accrochant eu bras de chacun d'eux, toujours très peu à l'aise parmi les foules. Un fois tous assis, ils virent quelques pubs défiler avant que le film ne commence véritablement, avec une once d'enthousiaste, Rozy souriait, ayant lâché ses deux compagnons. La lumière de l'écran était vive, assise sur les chaises placées au plus près de la toile blanche, elle en était presque aveuglée, ce qui ne l'empêcha pas de profiter de l'instant, heureuse de revoir ce chef d'oeuvre qui lui tenait tant à coeur. Bam ! Un son résonna dans les haut parleurs, le projetant dans la salle entière et vrillant les oreilles de l'étrange trio. Sous son chapeau lugubre, la demoiselle sentait ses oreilles frétiller au rythme des enceintes bruyantes.

Je ne sais pas si nous sommes très bien placés...

Son sourire toujours fiché à son visage, elle prononça ces paroles dans le plus grand calme, lançant un regard aimable au borgne et l'inconnu, postés à ses côtés. Un sursaut secoua encore tout son être sous le choc de la musique "suspens" qui résonnait dans son crâne à présent endolori. Elle ne profitait pas vraiment de l'instant comme elle l'aurait espéré mais elle n'en montra rien.

Alors que le film - un classique remis au goût du jour – venait de débuter, les lumières s’éteignirent, laissant place à la lueur des projecteurs sur la toile tendue et la mécanique du son se déclencha rapidement, presque brusquement, sur la salle entière. La petite société s’était retrouvée au premier rang. Chose possible, parce que finalement, les spectateurs n’étaient pas venu en masse. Seul de vieux messieurs à la barbe retroussée étaient plantaient ici et là, accompagnant un groupe d’enfant ou simplement, venus se remémorer une époque passée avec une certaine mélancolie.
Bien que ce soit un chef d’œuvre du septième art, Gilles Natsu n’en avait jamais entendu parler. Et à vrai dire, c’était la première fois qu’il se trouvait dans un cinéma de ce genre. Ses années passées au près de Mérone, lui avait seulement permis de se recroqueviller sur lui-même, partageant la vie d’un homme perdu dans les souvenirs d’une époque datant de plusieurs siècles. Bien sûr, le jeune serviteur n’avait jamais vraiment connus ses temps anciens, mais se fut comme.
Se fut Saki, la première, qui lui ouvrit les yeux sur l’existence qu’il menait et sur le monde moderne qui l’entouré ; bien que la jeune femme n’avait pas vraiment d’attache propre sur ce monde.
Le borgne n’avait pas vraiment eu le temps pour les loisirs de ce genre, dans tout les cas, il n’y avait visiblement jamais pensé jusque là.
Quoi qu’il en soit à présent, Gilles se rendait pour la première fois au cinéma, et il en fut heureux.
Peut être que c’était ça aussi, le pensionnat Shinichi. Peut être lui apporterait il une existence guidait par l’amusement et le partage d’une communauté.

Il se trouvait au milieu des deux élèves du pensionnat, Rozy se tenait à sa droite et Nanaki à sa gauche. Gilles fut d’abord impressionnait par la projection des images sur l’écran, visiblement très réalistes, puis il finit par cessait de s’étonner, et se plongea rapidement dans le film.
Puis, Rosy annonça que peut être, ils étaient mal placés. Et Natsu comprit rapidement, qu’ils feraient mieux de se mettre à l’arrière de la salle s’il ne voulait pas risquer d’avoir un torticolis. En effet, le jeune homme, gêné par son cache-œil, fut obligé de pencher sa tête du côté droit, pour voir l’écran en entier.

- Si ça ne vous dérange pas, je préfèrerai me trouvait plus à l’arrière…, s’exclama t’il, un sourire nerveux aux lèvres.

[Petite précision : Le problème du cache-œil qui gêne sa visibilité est techniquement impossible en vrai (; ]

Le film venait a peine de commencer que l'ange remarqua assez vite qu'il était très mal placé, la jeune kitsune fut la première a se plaindre:

-Je ne sais pas si nous sommes très bien placés...

Puis se fut au tour du borgne:

-Si ça ne vous dérange pas, je préfèrerai me trouvait plus à l’arrière…

Les deux avait l'air assez gênée de se plaindre mais l'ange prit la situation en main et dit:

-Bon c'est pas grave on est peut dans cette sale alors on devrait bien trouver une bonne place!

Après cette courte proposition faite, l'ange s'en alla a dix mètre de la où il était placée et se retrouva a une magnifique place juste en fac de l'écran ou il n'était ni trop loin ni trop près de l’écran n et attendit que ses deux amis vienne le rejoindre a cette place somptueuse.

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