C'est l'heure de Miamer. [ Terminé ]

Michiko ferma son cahier, son ventre avait faim >.Elle se releva donc & courut jusqu'au bâtiment pour ne pas que la pluie ne la touche de trop.
Une fois dans le bâtiment, elle s'ébroua. Son ventre grogna de plus belle, elle se dirigea donc vers le réfectoire.
Là, personne hors-mis Gilles Natsu. Elle pris donc un plateau & s'avança vers lui.

«Il y a quoi au menu ? C'est que j'ai faim. demande-elle poliment.

Elle tent son assiette tandis que son ventre grondait plus fort.
« Sans vouloir te presser, je peux être servi, en plus, je sens la bonne odeur d'asperges.»
Elle se lécha les lèvres, tout en se tenant le ventre.

Gilles Natsu se trouvait au réfectoire depuis que le soleil s'était levé. Sachant que le pensionnat venait seulement d'ouvrir, il ne s'attendais pas à voir, une élève, aussi tôt !
Mais cette arrivée, ne pouvait que le rendre plus joyeux qu'il ne l'était déjà. La jeune fille qui se tenait devant lui, possédait des oreilles de chat, et par ce faite, il en déduit qu'elle devait être une neko. De cheveux bruns et verts lui descendaient sur le visage, elle était habillée tout en noir. Elle le regarda et lui lâcha :

-Il y a quoi au menu ? C'est que j'ai faim.
Son ventre grogna. Puis elle ajouta, en tendant son assiette, Sans vouloir te presser, je peux être servi, en plus, je sens la bonne odeur d'asperges.

Ah enfin quelqu'un qui aimait les asperges ! La neko se lécha les lèvres et posa ses mains sur son ventre. Il s'adressa à elle, un large sourire aux lèvres.

- Bonjour ma demoiselle la nouvelle ! Ravie de vous connaître ! Aujourd'hui, c'est asperges et asperges ! Ça ne doit pas trop être un problème pour toi .. je crois !

De toute façon qu'elle le veuille ou non, ça aurait été la même chose, pensa Gilles. Il prît une assiette, et la remplit abondamment d'asperges, puis il lui donna un peu trop brutalement. La moitié des légumes tombèrent par terre. Oui Gilles était maladroit. Très maladroit. Il se gratta la nuque, et offrit un grand rire-sourire gêné à la jeune neko.
"héhéhé"

Eleonora, qui faisait une pette reconnaissance des lieux, passait par le réfectoire à ce moment précis et vit tout le "spectacle", se dérouler devant ses yeux. A peine eût-elle fait un premier pas dans le réfectoire qu'elle vit déjà un malheur se produire...Toutes les délisieuses asperges qui avaient étaient préparées, venaient juste d'être renversées par terre. Le meurtrier ? Un homme, il portait des cheveux roux et un oeil vert... oui "un". L'autre était caché par un bandeau. Il n'avit pas l'air si géné que sa mais il n'avait sûrement pas fait exprès... enfin ... restait encore à le prouver ! Une neko se trouvait devant lui, Eleonora reconnue instantanément sa camarade de chambre : Michiko Osaki.
Elle se précipita donc pour les aider à nettoyer les dégâts le plus vite possible.

"Mince... qu'est ce qu'on va manger maintenant ! Tu lui avais presque tout donné et tout dois partir a la poubelle ...
Bon, je vai t'aider à repréparer à manger... si tu veux bien biensûr !"

Toutes les asperges que Gilles-san venait de servir à Michiko tombèrent sur le sol. Arriva à la rescousse la camarade de chambre de Michiko. Elle nettoya le sol tout en disant ::

«Mince... qu'est ce qu'on va manger maintenant ! Tu lui avais presque tout donné et tout dois partir a la poubelle ...
Bon, je vais t'aider à repréparer à manger... si tu veux bien bien sûr !»

Michiko fut d'abord surprise puis dit ::

« Nan, ce n'est pas à toi t'aider, tout est de m faute, c'est moi qui est pressée Gilles-san, c'est donc à moi d'aider.»

La jeune fille se releva d'un coup sec et protesta, elle voulait aider.

« & bien, pourquoi nous aiderions pas toutes les deux, proposa Michiko, sauf si Gilles-san ne veut pas..»

Tout s'était passé très vite, trop vite même. Gilles était perplexe. Il eu du mal à réalisé se qui s'était passé. Une second jeune fille venait de débouler au sein du réfectoire. Celle-ci semblait plus âgée que la neko. Elle possédait de longs et soyeux cheveux blancs, semblables à des fils d'argent et des yeux d'un bleu profond. La grâce légendaire du jeune homme roux avait, encore une fois, eu raison de lui. Avec une infinie maladresse, il avait fait tomber la moitié des asperges au sol. Et maintenant, sans qu'il n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, les deux jeunes filles s'était proposé de venir l'aider à faire à manger.

-Doucement mes demoiselles ! Voyons voyons, ne vous disputez pas pour moi ! S'exclama t'il, le regard espiègles et un sourire amusé aux lèvres. Ce n'est pas à vous de préparer la nourriture, dites moi plutôt qu'elle est votre nom à toutes les deux ?

Gilles se mit à ramasser les asperges, jusqu'à ce qu'il ne resta rien sur le sol de la cantine et les mit dans la poubelle. Enfin, il prit la serpillière et, pendant qu'il balayait, son regard se heurta à un objet lumineux, où scintillé le reflet de la lumière. C'était une longue et lourde épée qui se trouvait accrochée aux pans des vêtements de la demoiselle aux cheveux blancs. Il se mit soudainement, à arboré sur son visage, un rictus mesquin.

- Toi là-bas ! Dis t'il, en désignant le jeune fille. C'est quoi ce machin ?

Natsu se comporter toujours ainsi. Encore une fois, il s'était exprimé à sa manière, un peu brusquement et grossièrement. Mais peu lui importé, il ne s'en rendait même pas compte.

Eleonora se releva,ne quittant pas des yeuxs le désastre qui se déroulait par terre, voulant insister encore pour aider, mais Gilles les devança nettoyant tout d'une rapiditée exessive (il devait peut-être avoir l'habitude) , quand, tout à coup, son oeil droit se posa sur le foureau ou se trouvait l'épée d'Eleonora puis il lança d'un ton grave :

"Toi là-bas ! C'est quoi ce machin?"

La jeune fille, surprise qu'elle était, ne se le fit pas répéter deux fois et rétorqua d'une flèche :

"C'est pas une manière de s'adresser à quelqu'un ! Et puis t'es aveugle ou quoi ! Tu vois pas que c'est une épée?! dit-elle, légèrement en colère..."

Elle avait dit cela d'un ton... assez...énervé. Mais la jeune fille voyais bien qu'il n'était pas méchant et qu'il n'avait pas voulut l'offenser... sans doute... .A moins que sa ne sois tout le contraire... Non. Il n'avait pas la tête de quelqu'un qui aime faire mal aux gens, mais alors pas-du-tout !

Gilles-san, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ramassa & nettoya tout.
Soudain, il lança ::

« Toi là-bas ! C'est quoi ce machin ? »

Michiko sursauta, regarda alentour & compris qu'il parlait à la camarade de chambre de la neko.

« C'est pas une manière de s'adresser à quelqu'un ! Et puis t'es aveugle ou quoi ! Tu vois pas que c'est une épée?! »

Elle était en colère, c'était évident & puis il n'avait qu'à regarder son visage, ce visage qui d'ordinaire était si beau se fronça. La jeune neko fut pris dans fou-rire violent.
Les deux autres la regardèrent. Michiko se retenait de rire, mais rien à faire, elle n'y arrivait pas.

« Je-Suis-Désolée ! dit-elle entre deux rires. »

Les yeux de la neko luisait, c'était bien la première fois qu'elle rigolais si fort.

Soudain un fou-rire se fit entendre. Michiko riait aux éclats à n'en plus pouvoir respirer ! Eleonora la regarda d'un air interrogateur puis son visage se radoucit et on put voir un léger sourir se dessiner sur ses lèvres tandis que la neko continuait son fou-rire, lachant un "Je-Suis-Désolée !" entre temps.
"Je ne vois pas pourquoi tu t'excuse mais parcontre je ne comprend vraiment pas mais alors pas du tout pourquoi tu ris comme ça !"
Eleonora la dévisagea encore une fois.
La neko Michiko ne pouvant plus s'arreter de rire, n'eut pas le courage de répondre à la question.
Elle remarqua-un peu longue à la détente- que Gilles Natsu la regardait avec un large sourire sur le visage.

Eleonara, sa camarade de chambre, dévisageait Michiko.

« Je ne vois pas pourquoi tu t'excuse mais parcontre je ne comprend vraiment pas mais alors pas du tout pourquoi tu ris comme ça ! »

Michiko elle-même ne savait pas pourquoi elle riait comme ça. Ce qui est sur, c'est qu'après cela, on va la voir comme une folle, qui rit pour rien.

Quand elle réussit enfin a arrêter de rire, elle respira à fond & s'excusa une nouvelle fois. Elle s'avança & dit à Gilles-san ::

« Je suis désolé d'avoir rire ainsi, pour me faire pardonné je voudrais vous aider. »

Michiko haïssait le ridicule & encore plus quand c'était elle qui était ridicule.

Gilles Natsu avait évidemment mal réagit à la vue de l'épée que portait la jeune fille, mais il ne s'attendait pas à ce que celle-ci réagisse ainsi. D'ailleurs il ne connaissait toujours pas son prénom ; ni à elle ni à la Neko.

-C'est pas une manière de s'adresser à quelqu'un ! Et puis t'es aveugle ou quoi ! Tu vois pas que c'est une épée?!

Gilles était abasourdi. Il ne savait pas quoi dire. Qu'est ce que j'ai dit encore... Si il l'avait vexé, en tout cas ça n'avait pas était son but. En aucuns cas, il avait voulu la blesser. Il ne sait simplement pas comment s'exprimer correctement. Mais elle avait raison. En plus d'être maladroite, sa question était tout simplement idiote.
Soudainement, la jeune Neko, à la suite de ce qui venait de se passer, se mit à rire sans pouvoir s'arrêter. La seconde fille, lui demanda pourquoi elle riait autant. Mais elle ne répondit pas à sa question. Elle avait enfin de compte le droit de se moquer de lui. La Neko se tourna vers Natsu.

-Je suis désolé d'avoir rire ainsi, pour me faire pardonné je voudrais vous aidez.

Mais Gilles était simplement un dérangé pour certaines personnes. Il ne serrait jamais capable de construire une phrase logique et répondre correctement avec juste une pointe de raison. Non, si monsieur Gilou était extravagant, loufoque et incrédule, il le serai pour toujours.
Puis soudainement il sourit et continua à son travail comme si rien de s'était passé. Tout ça enfin de compte n'avait aucune importance aux yeux de Gilles Natsu. Puis, il prît un récipient et le remplit avec les asperges qui restaient, en sifflotant. Il le posa au milieu d'une table de la cantine. Il fit signe aux étudiantes de venir s'asseoir.
Enfin, il vînt lui même s'asseoir sur la table en marbre et se servit à pleine main de légumes.
Il s'adressa aux jeunes filles tout en mangeant ce qui rendit ses paroles à peine compréhensibles.

-Bon ... runch grfh ... cett' ... grfch cette fois.. grorsch dîtes moi .... chrich ... votre gchush vot' prénom..

Michi se remetter à peine de ses émotions qu'elle dit avec difficulter :

« Je suis désolé d'avoir rire ainsi, pour me faire pardonné je voudrais vous aider. »

Eleonora se demandai si la neko était vraiment folle. Cela faisai une éternitée qu'elle n'avait plus entendut un soupson de rire, et ceci lui avait réellement détendu les nerfs !
Gilles Natsu, comme s'il n'avait pas entendu les paroles de Michi, continua son travail et leur servit le reste d'asperges, subitement, qu'il posa sur une table du réfectoire. Il leur fit signe de venir s'assoir puis s'assit à son tour sur une chaise voisine.
Il tenta de s'adresser aux jeunes filles mais avait malencontreusement oublié d'avaler avant de commencer à ce que l'on pourrait appeler "parler". Ceci donna donc cela :

"Bon ... runch grfh ... cett' ... grfch cette fois.. grorsch dîtes moi .... chrich ... votre gchush vot' prénom.."

Eleonora se servit à son tour des asperges puis dit, sans se compliquer :

"Je m'appelle Eleonora."

« Bon ... runch grfh ... cett' ... grfch cette fois.. grorsch dîtes moi .... chrich ... votre gchush vot' prénom.. »

« Michiko Osaki, répondit la neko avant de ce dirigeait vers la sortie. »

Pourquoi avait-elle rit ainsi, maintenant on le prendrai pour une folle & plus personne ne voudrait parler avec elle ou même s'approcher d'elle. Elle devrait donc partir & vivre cachée des autres. Cette idée la rendit triste, pour une fois qu'elle avait trouvé un lieu où on ne la regardait pas de travers, elle avait tout gâché. Michiko serra ses poings tellement fort, qu'elle saigna. Elle s'approcha de la porte, regarda les deux autres puis claqua fort la porte après être arrivée dans le couloir.

" Michiko Osaki, répondit Michi avant de ce diriger soudainement vers la sortie."

La neko serrait son poingt si fort qu'elle en saignait !

Eleonora s'empressa d'avaler ses asperge et cria, avant de courir rattraper sa camarade :

"Michiko ! Attends ! Qu'est ce qu'y t'arrive ?"

Mais Michiko s'était déjà enfuie en courant, claquant la porte derrière elle !

Elle était inquiète, très inquiète, la jeune fille qui, il y avait peu longtemps avant, rigolait à n'en plus pouvoir respirer, avait maintenant des envies suicidaire envers sa main. La neko s'en voulait sûrement beaucoup.... mais s'en vouloir de quoi ? C'était-il passé quelque chose qu'elle n'avait pas remarquer ? Juste devant ses yeux ?! Eleonora ne comprenait en rien Michiko !

Elle sortie du réfectoir et partit à sa recherche, se demandant bien ou elle avait put aller...

« Michiko ! Attends ! Qu'est ce qu'y t'arrive. »

Michiko n'entendit pas les paroles de l'humaine.
Elle ralentit la cadence de ses pas.

Depuis que Michiko est née, elle a toujours était maladroite envers les gens. Elle s'en voulait véritablement. Elle stoppa net sa course quand elle entendit quelqu'un derrière elle. Elle fit volteface & vit Eleonora.

« Pourquoi...Pourquoi m'as-tu suivit ? demanda-t-elle la voix tremblante. Je ne suis qu'une pauvre idiote. Je ne sais pas ce que je veux & je me comporte comme une folle.. »

Michiko regarda Eleonora dans les yeux & elle y vit beaucoup de la tristesse dû surement à son passé, mais aussi de l'étonnement dû au comportement de la neko.
La main de Michiko saignait encore, mais déjà un peu moins. Elle regarda sa main & fut surprise, elle ne ressentait pas la douleur de sa blessure.

Gilles était là, seul, assis sur la table. Les deux jeunes filles lui avaient indiqué leurs noms. Eleonora et Michiko Osaki..
Il trouvait que toutes les deux étaient bien particulières, bien que lui non plus de soit pas spécialement ordinaire. Michiko était parti comme ça, en un coup de vent, sans explications. Il y en avait peut être pas vraiment besoin, mais pour Natsu c'était impératif, sinon il ne comprenait rien de rien. Un petit sourire habilla son visage. Décidément le pensionnat n'avait pas fini de dévoiler ses surprises.
Maintenant, c'était sûr, il était vraiment " à côté de la plaque ". Les deux jeunes filles avaient finalement, terminé par foutre le camps assez rapidement. Ahh les filles ... Décidément il n'y comprendrai jamais rien.
Au moins, Eleonora avait mangé ses asperges ! Il en avait marre de courir après tout le monde . Bien sûr il espérait que Michiko aille bien, mais aujourd'hui il ne se sentait pas vraiment en forme pour retenir qui que se soit. Non il se trouvait un peu ballonné et c'est pas tout mais manger ça fatigue ! Il regarda Eleonora se diriger vers la sortit et la porte se refermer sur son passage.
Oui Gilles était là, seul, assis sur la table. Maintenant il voulait simplement et en toute honnêteté faire un petit somme pour se remettre de ses émotions. Il s'allongea à même la table, les mains en dessous de la tête, en regardant le plafond.
Il ne lui fallut pas 30 secondes pour s'endormir profondément.

Eleonora arriva finalement à ratraper Michiko. Celle-ci sentie sûrement sa présence car elle se tourna vers elle pui lui dit, les larmes aux yeux :
« Pourquoi...Pourquoi m'as-tu suivit ? Je ne suis qu'une pauvre idiote. Je ne sais pas ce que je veux et je me comporte comme une folle... »
Eleonora lui souris, ses yeux se remplire de tristesse, de compréention et de compation. Elle s'aprocha de la neko, tendit que celle-ci regardait sa main d'un air étoné. L'épée d'Eleo brillait... elle brillait d'un bleu éclatant, tout comme la plai de la neko. Eleonora une fois arrivée en face de son amie, se baissa et pris la main bléssée de Michiko entre les deux siennes. L'épée brillait de plus en plus. Lorsque la lumière s'en alla, la jeune-fille retira ses mains... la blessure de sa camarade s'était refermée ! Elle était guérie. Eleonora ne parut pas étonée. Elle se releva et posa la paume de sa main sur la tête de Michiko avant de lui dire d'un ton calme et assuré :
" Qu'est-ce qui t'arrive ... pourquoi t'enfuie-tu ... ? Rire n'est pas une honte... tout au contraire ! elle marqua une pose, Tu as trop de pensées négatives envers toi même."
Eleonora lui souriait.
"Allez. Viens ! lui dit-elle d'un ton plus énergique "
Aussitôt eût-elle prononcé ces paroles que la jeune-fille attrapa Michiko par le poignet et la tira de nouveau vers le réfectoire où elles avaient laissé Gilles-kun. Elles entrèrent puis virent celui-ci en train de dormir ! Eleonora lacha Miko-chan et se raprocha de Gilles avant de crier :
" Ben alors ?! On fait une petite sieste à ce que je vois !!"

« Qu'est-ce qui t'arrive ... pourquoi t'enfuie-tu ... ? Rire n'est pas une honte... tout au contraire ! elle marqua une pose, Tu as trop de pensées négatives envers toi même. »

Michiko se laissa tirée par Eleonora. Tu as trop de pensées négatives envers toi même. Cette phrase résonnait comme un écho dans l'esprit de la jeune neko. On lui avait déjà, mais qui ?! Elle réfléchit... Soudain, elle se souvient que c'était Tyler qui lui avait dire. Peut-être est-ce vrai.. Michiko ne savait pas quoi penser.

Une fois de retour dans le réfectoire, Michiko vit Natsu qui dormait. Il mène la belle vit lui. Elle resta la planter comme...comme une asperge qui se prendrait pour un arbre. Cette idée aurait surement bien fait rire Natsu, lui qui adore les asperges. Il faudrait que Michiko lui dise cette phrase sans sens, juste pour voir comment il réagirait. Michiko s'approcha de Natsu est le poussa doucement pour qu'il se réveille.

« Il est l'heure de se réveiller, dit-elle d'une douce voix. »

Gilles Natsu dormait maintenant très profondément et fut soudainement sortit de sa torpeur par Eleonora et Michiko.

- Il est l'heure de se réveiller ..
-Ben alors ?! On fait une petite sieste à ce que je vois !!

Il leva la tête en sursaut et se tourna vers elles, les yeux mi-clos, ses beaux cheveux roux ébouriffés. Pendant combien de temps à t'il bien pu s'assoupir ? Quelques minutes à peine, certainement..

-Non ! Non c'est pas vrai ! Non, non je dormais pas.. Je réfléchissais ! Oui je réfléchissais, tout simplement ! J'était très concentré. Je me disais ... Je me disais, heu ... ... Oulala oulala ! Michiko et Eleonora ... elles sont dans le couloir ... heu oui le couloir tout ça tout ça ...

Gilles n'avait aucunes excuses. Bien sûr qu'il dormait ! Mais, jamais il ne l’avouera. Il regarda distinctement les deux jeunes filles. Il avait bafouillé et sortit ce qui lui passé par la tête.. Maintenant, il avait vraiment l'air d'un abruti. Il leur souria bêtement.
C'est fou comme son débit de sottises à la seconde pouvait être élevé.

"Non ! Non c'est pas vrai ! Non, non je dormais pas.. Je réfléchissais ! Oui je réfléchissais, tout simplement ! J'était très concentré. Je me disais ... Je me disais, heu ... ... Oulala oulala ! Michiko et Eleonora ... elles sont dans le couloir ... heu oui le couloir tout ça tout ça ..."

Eleonora arreta de penser, elle avait l'impression que son cerveau allait la lacher ... elle regardait Gilles, d'un air idiot.

"in???"

Tout d'un coup son cerveau se reconnecta et elle compris que le son que venait de produire Gilles était en faite une phrase et que cette phrase... cette phrase... était completement débile ! La jeune fille ex-plo-sa littéralement de rire !! Pliée en deux à son tour. C'était la journée des fous rires ou quoi ?! Elle regarda l'air inconpréensif de messir Gilles, les larmes aux yeux.

"Mais oui ... mais oui... on te crois... et tu réfléchissais à quoi d'autre ? Aux asperges que tu vas manger demain ?! Tu penses pas qu'on va gauber sa tout de même ! Tu ronflais tellement que s'en était impressionant !!!"

Son sourire ne s'effaçait toujours pas, impressionnée par l'esprit débordant du jeune-homme qui se trouvait en fasse d'elle.

« Non ! Non c'est pas vrai ! Non, non je dormais pas.. Je réfléchissais ! Oui je réfléchissais, tout simplement ! J'était très concentré. Je me disais ... Je me disais, heu ... ... Oulala oulala ! Michiko et Eleonora ... elles sont dans le couloir ... heu oui le couloir tout ça tout ça ... »

Michiko regarda avec un léger sourire le jeune Gilles.
Michiko sursauta. Sa camarade de chambre venait de littéralement d'exploser de rire. La jeune demoiselle resta là à regarder ses amis rire à tout va. Au fond d'elle même, la flamme d'une bougie imaginaire se ralluma & la réchauffa. Elle se sentait à sa place, auprès de personne gentils & drôles. Pendant un court instant, son cœur se serra repensant au passé, mais par un formidable effort, elle balaya de son esprit ces pensées noires & esquissa un grand sourire tout en essayant de calmer le fou rire de son amie. Hélas, ceci n'arrangea pas la chose car Michiko voulant s'approcher d'Eleonora glissa sur une asperge fugitive & fit le grand écart. Bien évidemment, Eleonora repartit dans son fou-rire. La jeune neko, au lieu d'être frustée ou honteuse, rigola elle aussi.

Les deux jeunes filles n'arrivaient visiblement pas contenir leur souffle. Bien que Michiko s'était retrouvée en un rien de temps, à terre, toutes les deux furent prises soudainement, d'un long rire harmonieux. Le simple fait d'entendre ce doux son d' exaltation et d'allégresse, réchauffa un peu plus le candide petit coeur de Gilles Natsu.
Avant l'arrivée de Saki et de Shinichi dans sa vie, l'éborgné n'avait pas toujours menait une existence d'agrément et de béatitude. Le plus souvent, sa personnalité niaise, simplette et incrédule était sujet de bien des moqueries. Evidemment, le jeune serviteur ne s'en souciait guère, à peine le remarquait t'il.
Ce jour là cependant, irréfutablement, son coeur s'emplit d'une douce joie. Natsu savait que ces rires, ne lui étaient pas destinés par moquerie mais simplement, parce que, peut être, on l'appréciait comme il était.

Cette longue réflexion de petits bonheurs quotidiens, le mena à penser aux asperges.
Subitement, il quitta la table sur lequel il était assis, et se dirigea vers les cuisines. Il empoigna deux asperges du plan de table et, revenu vers les jeune filles, il enfila un légume dans chaque bouche, encore grande ouverte par les gloussement.
Ensuite, il les poussa toutes deux vers la sortie du réfectoire, avant qu'elles n'aient le temps de consommer l'asperge.

- Vous étiez venu pour vous sustenter, je crois que nous avions un peu oublié ce fait. Maintenant, je ne veux pas vous mettre en retard pour vos cours de la journée !

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