Pensionnat Shinichi
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Bienvenue dans le Pensionnat Shinichi, perdu dans les profondeurs d'une étrange forêt. Il est spécialement conçut pour des êtres hors du commun, mystiques ou maléfiques... Si vous en faites parti, vous serez accueilli à bras ouverts.
 
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 Gunslinger

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MessageSujet: Gunslinger   Gunslinger Icon_minitimeSam 6 Aoû - 23:43

Gunslinger Gunslinger_by_ionen

Gunslinger

† Espèce : Sorcière
† Sexe : Féminin
† Âge : 18 ans
† Orientation sexuelle : Bonne question

† Origines : Roumanie
† Emplois : Étudiant (par défaut)



† Description ~ Physique :

Une taille modeste, le teint de peau sombre. De longs cheveux noirs, rouges aux extrémités, encadrent son visage aux traits marqués par un lourd passé. Partant de l’extrémité inférieure gauche de sa mâchoire, et remontant jusque sous son œil, une cicatrice attire le regard, lui donnant un air sauvage. Sa tenue, composée de pièces de tissus et de cuir noir, maintenus ensembles par un jeu complexe de lanières et de boucles, couvre essentiellement ses bras, ses mains et ses jambes, couvrant son buste juste assez pour ne pas choquer les âmes sensibles, mais laissant néanmoins une grande surface de peau nue. Drapée autours de ses épaules, une cape usée, de tissus noir, dissimule son dos aux regards, la plupart du temps. Cela dit quand elle se déplace il arrive souvent que les pans de cette dernière s'écarte, dévoilant de complexes tatouages sombre. Ces derniers dessinent de grandes arabesques sur sa peau, avant d'aller se perdre sous ses vêtements, qui couvrent le haut de son dos, laissant deviner qu'ils ne s'arrêtent pas là...
Une lourde ceinture lui ceint les hanches, deux étuis y sont suspendu. Ces derniers contiennent deux pistolets massifs, d'un métal aussi sombre que la tenue de leur porteuse, on ne la voit jamais sans ces derniers.


† Description ~ Morale :

Sociopathe. Elle affiche la plusparts du temps un air détaché et froid, ne semblait guère se préoccuper de ce qui l’entoure, ceci étant une façade, car en réalité elle porte un interêt tout particulier au reste du monde. Ayant vécu la majeure partie de sa vie comme un sujet d'étude, elle n'est pas très familière avec les relations humaines, qui jusqu'à peu se résumaient à une relations expérimentateur - cobaye. Elle tend à être désagréable avec la plupart des gens, particulièrement quand elle ne les connait pas, ayant un à priori assez mauvais sur le monde en général. Néanmoins, elle reste avide de connaissances et de découvertes, étant parfaitement consciente que ces 10 années enfermée l'ont privée de plein de chose qu'elle doit maintenant rattraper. Elle est d'ailleurs particulièrement susceptible sur ce point, n'aimant guère se voir rappeler son incapacité à se débrouiller comme n'importe qui. La seule personne en laquelle elle a confiance est Fubuki et il est plutôt rare de la voir loin d'elle.


† Histoire :

- Projet E.V.O -

Tôt ou tard cela devait être découvert. Les humains ne sont pas la seule espèce intelligente évoluant sur cette terre. Après études, les autres espèces furent déclarées dangereuses par la majorité des gouvernements. En réaction à cela, et afin de contrer cette menace ignorées de tous, le Projet E.V.O fut initié par des scientifiques Japonais, afin de doter l'humanité des moyens de se battre à arme égale contre ces êtres "surnaturels". Il fut divisé en trois branches de recherches, chacune tentant de "mettre à niveau" l'humanité, le tout dans une compétition permanente afin d'obtenir une productivité maximale. Génétique, Robotique, et Mystique. Cette dernière branche consistait en l'utilisation des armes de l'ennemi contre lui-même, ni plus, ni moins.

- Le commencement, 10 ans plus tôt -

Vranouch, petit village campagnard dans l'est de la Roumanie. Une population pauvre, des rues miséreuses. C'est dans cet environnement peu propice à l'épanouissement qu'elle vécu ses plus jeunes années. Dernière née d'une fratrie composée de quatre enfants déjà. Pour ses parents elle n'était rien de plus qu'une nouvelle bouche à nourrir, et cela ne lui valut ni une grande attention, ni une grande affection de leur part. Ils assuraient sa survie dans la mesure de ce que leur maigres moyens leur permettaient, jouant selon eux leur "rôle de bons parents". Elle passait le plus clair de son temps à errer dans les ruelles mal famées du village, louvoyant entre les débris, les carcasses de véhicules à l'abandon et les ivrognes en vadrouille. Heureusement pour elle, elle était assez agile pour échapper aux mains maladroites de ces derniers, s'efforçant de ne pas penser à ce qu'ils avaient derrière la tête. Elle ne reçu aucune éducation, elle ne savait pas lire, encore moins écrire, compter sur ses doigts résumait ses capacités en mathématiques, et si l'on lui avait dit que son village était le seul au monde, elle aurait tout à fait pu le croire.

Néanmoins le monde extérieur vint à elle, sous la forme d'une voiture noire, d'un modèle qu'elle n'avait encore jamais vu au village. Le simple fait que la carrosserie n'en soit même pas cabossée en faisait déjà une source d’étonnement pour la petite fille. Elle était garée devant l'amas de tôle qui lui servait de maison, alors qu'elle rentrais d'une de ses promenades. Des voix venait de l’intérieur, elle reconnu celle de ses parents, et d'autres aussi, inconnues. Poussée par la curiosité elle s'approcha du taudis, c'est alors qu'ils en sortirent. Son père, sa mère, fidèles à eux mêmes, probablement ivres, et deux hommes. Ce sont ces derniers qui captèrent toute son attention. Propre sur eux, vêtus de costumes noirs, comme elle en voyait parfois dans les films qui daignait diffuser la seule télévision du village, leur regard était masqué par des paires de lunettes de soleil. Eux aussi la regardaient, cela la mettait mal à l'aise. Alors qu'elle s'était arrêtée, n'osant plus avancer, son père lui fit signe de s'approche, d'un geste vague de la main, avant de se tourner vers les hommes en noir.

"C'bien elle qu'vous vl'lez ? Êtes sûr ? Trop jeune, z'en tirez pas grand chose v'savez..."

Un des hommes considéra l'enfant, avant de répondre dans un roumain impécable, en dépit d'un léger accent qui lui était inconnu.

"Je vous assure qu'il n'y a pas de doute possible. Marché conclu ? "

Elle ignorait de quoi ils parlaient, mais cela ne lui plaisait guère... Un mauvais pressentiment s'était emparé d'elle, et, au fond d'elle même, elle espérait que son père répondrait "Non".

"Ouais, m'ché conclus. Elle est a vous"

Les deux hommes hochèrent la tête de concert, avant de s'avancer vers elle, l'un d'eux lui saisissant le bras, approchant son visage du sien et s'exprimant avec autorité.

"Tu vas nous suivre ma petite, et sans faire d'histoire, sinon tes parents seraient déçus..."

A vrai dire, elle n'avait cure de la déception hypothétique de ses parents, mais l'étau de la main refermée sur son bras était plus que suffisant pour la convaincre d'obtempérer. Elle hocha la tête sans oser dire un mot. Alors qu'il la trainait pour la faire monter dans la voiture, elle pu voir le deuxième homme en noir aller vers ses parents, leur donnant une liasse de billets. Elle ne les avait vu avec une expression aussi réjouie sur le visage, cela lui fit bizarre.

Quand la voiture démarra, elle regarda par la fenêtre, mais vit que ses parents étaient déjà rentrés dans la maison, sûrement pour compter la somme que leur fille leur avait rapporté. Elle n'était pas vraiment triste, elle ne s'était jamais attachée eux, mais cela la peinait tout de même un peu. Elle baisse le regard vers ses pieds, et constata que ses chaussures sales avaient ruiné le beau tapis de la voiture. Elle s'en sentit étrangement coupable...


- L'arrivée, 9 ans plus tôt -

Après un voyage qui lui avait semblé une éternité, elle était finalement arrivée. Elle se tenait à l'entrée de ce qui devait être son nouveau "chez-elle". Une chambre nue, avec un lit, et une armoire, vide. Cette dernière risquait de le rester pour l'instant, car elle n'avait rien amené avec elle. Ce n'est pas comme si elle avait eu des possessions... Elle sentit qu'on la poussait en avant, elle fit un pas pour ne pas tomber, et sursauta au claquement métallique de la porte qu'on venait de fermer dans son dos. Un autre son, plus ténu retentit ensuite, elle devina que la porte venait d'être verrouillée. Son isolement et sa solitude s'emparèrent d'elle brusquement, alors qu'elle réalisait qu'elle ne savait pas où elle était, ne connaissait personne, et n'avait aucune idée de ce qui allait lui arriver maintenant. Tremblante, elle s'effondra dans le lit où elle pleura longuement, sans savoir vraiment pourquoi. Mais au moins cela lui faisait du bien.

Plusieurs heures passèrent avant que la porte ne s'ouvre de nouveau, elle se redressa vivement, tournée vers cette dernière, inquiète à l'idée de ce qui pourrait en sortir. C'était un homme, en costume noir comme les autres, mais ce n'était pas le même. Il portait une malette, grise et large, elle avait l'air de peser lourd. il entra dans la pièce, lui causant un léger mouvement recul.

"Debout."

Instinctivement, elle obéit, se mettant maladroitement sur ses pieds, il fit un pas de plus, maintenant il était tout proche, la surplombant.

"Ton nom."

"An... Anna"

A peine eut-elle prononcé son prénom que l'homme la gifla, de sa main libre. Avec un cri de douleur elle tomba au sol, déjà les larmes lui montaient aux yeux, brulantes. Il se pencha sur elle, l'agrippant la le col avant de la remettre de force sur ses pieds.

"C'est finit ça. Ca n'existe plus, oublie ce nom. Maintenant tu t'appelle Gunslinger. Quel est ton nom ?"

Elle ravala ses sanglots, et répondu de la voix la plus assurée dont elle était capable.

"Gunslinger"

"Bonne petite. Tiens, un cadeau pour toi."

Il jeta sa mallette sur matelas, dans lequel elle s’enfonça de quelques centimètres avec un bruit mou. Elle était fascinée par cette dernière, se demandant ce qu'elle pouvait bien renfermer.

"Prends en bien soin, car je crains que ce seront tes seules amies pendant un bon bout de temps."

Avant de lui laisser le temps de répondre, il quitta la pièce, la laissant seule avec la mallette. Des amies ? Cette perspective lui donnait un grand espoir, même si elle se demandait quelles genres d'amies pouvaient bien se loger dans une mallette, si grande soit-elle. La douleur de sa joue déjà oubliée, elle s'escrima à ouvrir le contenant. Ce qui s'offrit à ses yeux lorsqu'elle y parvint la laissa interdite : deux pistolets, fait d'un métal noir ils lui semblaient tellement massif qu'elle doutait être capable de n'en soulever ne serait-ce qu'un seul. C'est avec dépit qu'elle se dit que ses "amies" ne risquaient pas d'êtres très causantes...


- L'entrainement, 6 ans plus tôt -

A vrai dire elle s'était trompée, ses armes parlaient, mais un autre langage, composé de détonations, de déclics, maintenant elle le connaissait par cœur, le comprenait. Se familiariser avec ces objets que même une adulte peinerait manier fut laborieux, les echecs furent payé chèrement, les réussites... Eh bien, l'absence de sanction était déjà une récompense en soi. Elle savait lever ses armes, les pointer vers une cible, tirer, apprécier la puissance de leur recul qui traversait son bras, une fraction de seconde avant de voir l'impact se dessiner sur son objectif. Cibles immobile, en mouvement, lointaine, proche. Elle n'avait jamais le droit de manquer son coup, elle finit par ne plus décevoir ses "formateurs".

Sa vie était dure. Elle finissait tard, se levait tôt. Mangeait de la nourriture qui n'avait pour elle que son potentiel nourrissant, et cela durit maintenant depuis des années. S'enfuir ? Elle y avait songé, au début, mais le temps passant elle s'était fait une raison : elle n'avais aucune chance de réussir, et n'était même pas certaine qu'une mort libératrice saluerait son échec. Donc elle obéissait, docilement.

Puis, les entrainement devinrent étranges, on exigeait d'elle des tâches impossibles : tirer sur une cible en mouvement les yeux bandés, ou atteindre deux cibles côtes à côtes en une seule balle. Absurde ! Elle avait beau leur dire, protester, ils l'ignoraient, et les sanctions pleuvaient, au rythme de ses echecs de plus en plus fréquents.

Un jour, un homme, pas en noir, mais portant une blouse blanche, vint lui expliquer la raison de tout cela.

" Si nous te demandons des choses impossibles pour un être humain normal, c'est parce-que tu n'en es pas une. Tu penses avoir été choisie au hasard ? Tu te trompe. Tu possède en toi un potentiel, et nous sommes ici pour faire en sorte qu'il se développe dans le sens que nous attendons. Tu appelles ce que nous exigeons de toi de la Magie? C'est exactement ça."

Cette révélation la laissa abasourdie, mais elle y trouvait le confort d'une explication qui ne lui semblait pas aussi absurde que cela, au final... Mais cela ne dura pas, car les echecs persistèrent, et nul potentiel ne se dévoila. Cruelle déception...


- L'expérience, 4 ans plus tôt -

Elle était allongée sur le ventre, nue, le métal de la table lui glaçant la peau. Des liens de cuir lui entravaient les poignets, les jambes, le cou. ses bras étaient tendus de part et d'autre de son corps, c'était inconfortable. Cela faisait de longues minutes qu'elle était ainsi, elle avait tenté de se débattre, se libérer, mais c'était vain. Autours d'elle des hommes en blouse blanche allaient et venaient, parlaient à voix basse entre eux. Elle ne parvenait pas à saisir leur propos, mais elle savait qu'elle en était le sujet. L'un d'eux s'approcha d'elle plus que les autres, cela attira son regard. Elle vit la seringue dans sa main. Quoiqu'il ai l'intention de lui faire, elle n'était pas d'accord, elle se débattit, cria, mais cela ne l'empêcha pas d'arriver à ses fin. Un engourdissement la saisit, partant du bras où il avait réalisé la piqûre, puis un voile noir tomba devant son regard.

La brulure. Insoutenable elle l'arracha des derniers méandres du sommeil artificiel imposé par le produit qui lui avait été injecté. Il lui semblait que ses bras et son dos étaient en feu, elle ouvrit les yeux, paniquée, pour vérifier si c'était vraiment le cas. En lieu et place des flammes, sur ses bras, des tatouages étaient apparus, encore luisants. La peau autours était rougie, ce qui expliquait cette sensation... Cela ne la rendait pas plus supportable, elle devinait que son dos devait être dans le même état. Quoiqu'ils aient tenté de lui faire, quelque chose n'allait pas, ça ne pouvait être normal. Elle cria, appela à l'aide, mais ne reçu aucune réponse. Épuisée, elle finit par perdre connaissance de nouveau.

Quand elle reprit connaissance, elle était incapable de dire combien de temps avait passé. La douleur était toujours là, mais lui semblait lointaine, elle avait les idées embrumée, incapable de penser correctement... Elle distinguait des formes blanches, qui l'entouraient. Elle était toujours attachée, incapable de bouger. elle tenta de leur parler, mais fut incapable d'articuler quoique ce soit.

"Elle le rejette."
"C'est plutôt l'inverse"
"Quoiqu'il en soit c'était une erreur, on s'en souviendra à l'avenir"
"Et pour elle? Si on la laisse dans cet état il ne lui reste plus très longtemps à vivre."
"Le processus n'est pas réversible, vous étiez prévenu"
"Attendez. Il existe un moyen de contrôle la chose... Si vous nous donnez un peu plus de temps..."
"Nous n'avons pas de temps ! Elle..."

Le reste de la conversation se mélangea en un brouillard sonore incompréhensible, alors qu'elle perdait de nouveau connaissance.


La douleur avait disparu. Le froid aussi. Elle se sentait faible, mais bien. Elle était sur un matelas. Elle ouvrit les yeux, se demandant si tout cela n'avait pas été un simple mauvais rêve, mais la réalité la rattrapa alors que son regard se posait sur un de ses bras : les tatouages étaient bel et bien là. Sa peau avait repris sa couleur normale, a vrai dire, tout était rentré dans l'ordre, hormis ces lignes noires qui se dessinaient sur ses bras, ses épaules, et son dos, même si elle ne pouvait vérifier ce dernier point pour l'instant.

Le changement qui' s'était opéré en elle n'était pas que physique. Elle le constata lors des entrainements. Passé quelques semaines adaptation, elle était capable de toucher une cible les yeux fermés, de charger une balle d’énergie - augmentant son potentiel destructeur - et même parfois d'infléchir légèrement la trajectoire d'un de ses projectiles en plein vol. Mais tout cela avait un prix, et cela lui fut clairement stipulé, sa vie ne tenait qu'à la consommation d'un "médicament", qu'elle devait prendre régulièrement, ou mourir. Une raison de plus pour ne pas envisager de fuir...


- La cicatrice, 2 ans plus tôt -


La compétition. Meilleur moyen de motiver les gens à donner le meilleur d'eux-même. Cette dernière se faisait concrète lors des Combats. Régulièrement, les sections opposaient leur meilleurs "produits" dans des combat en arène, afin de constater laquelle avait le mieux réussi. C'était une lourde responsabilité qui reposait alors sur le sujet désigné, car à cet instant, ses créateur n’espéraient qu'une chose : être fier de lui. Ces affrontements se devaient de ne pas être mortels, et les sujets de la section génétique n'étant pas encore à l'épreuve des balles, c'est à un sujet de la section robotique qu'elle allait être opposée. elle n'avait aucune idée de à quoi elle devrait s'attendre. Alors qu'elle se préparait dans la salle prévue à cette effet, elle imaginait à quoi pourrait bien ressembler son adversaire...

Finalement, le moment arriva. On vint la chercher, deux hommes en noir, comme d'habitude. Elle les suivit dans les couloirs qui menait à l'arène, confiante en ses chances de victoire. Enfin, elle mit le pied dans la fameuse salle où se déroulerait le combat. Circulaire, vaste, une bonne cinquantaine de mètres de diamètre, les murs montaient à plus de vingt mètres de hauteur, barrés en leur centre par une longue baie vitrée, qui permettrait au combat d'être observé dans ses moindres détails. Puis elle posa son regard sur son adversaire.

C'était une jeune fille, aux cheveux rouges ébouriffés... Le plus surprenant était sa nudité.. Et son apparence parfaitement humaine. Cela la laissant perplexe, s'étaient-ils trompés d'adversaire ? Elle s'avance vers elle, méfiante tout de même, son instinct l'incitant à la prudence. L'autre se met déjà en garde, avec ses mains nues? Sans aucune arme, qu’espérait-elle? Mais bon, pas de place pour la pitié, elle était là pour gagner ! Elle braque l'arme dans sa main droite vers elle, visant avec soin. Soudain, son adversaire se met à courir, à une vitesse alarmante, et surtout droit vers elle... Est-elle suicidaire ? Elle vise l'épaule, et fait feu.

La balle touche sa cible, normal. Mais aucune effusion de sang, l'épaule est toujours là, la fille a simplement été stoppée par l'impact. Ainsi donc non, ils ont bien choisi son adversaire... Elle lève son autre arme, et fait feu conjointement, visant respectivement la tête et le torse. Mais cette fois elle ne se laisse pas toucher, une fraction de seconde avant l'impact elle bondit en l'air, à une hauteur... Inhumainement réalisable. En poussant un juron elle se met à courir, sans cesser de tirer, vidant ses barillets en quelques secondes.

Une fois de plus aucun de ses tir ne fit mouche, inconcevable ! Abaissant ses armes pour faciliter sa course, elle se mit à concentrer son énergie dans son arme droite, ses tatouages se mettant à luire d'une lueur rouge. La sentant proche, elle pivota brusquement sur elle même, stoppant sa course pour faire feu, sans prendre le temps de viser, mais non sans précision. Son adversaire tentât de stopper la balle avec sa main, trop proche, ce dernier explosa au contact de cette dernière, incinérant la chair pour dévoiler une armature faite d'acier... De nouveau l'impact stoppa son opposante, qui chuta au sol, accroupie. A cette distance elle ne pourrait éviter le tir, elle pointa son arme sur sa tête.

Soudain, ses jambes furent fauchées, elle enfonça la gâchette vainement, le tir allant de se perdre dans le sol, déformant le revêtement métallique. Elle n’eut même pas le temps de toucher le sol, déjà le second coup la touchait, en plein visage, frappant sa joue gauche avec une telle force qu'elle fut projetée quelque mètres plus loin, près de son point de départ. Tout son visage était engourdi, elle sentait le goût du sang, omniprésent dans sa bouche, écœurant. Du liquide coulait sur son épaule, son cou, elle n'en avait cure... Elle se mit à se relever péniblement, ses armes n'ayant pas quitté ses mains, pas même pour se réceptionner. Les portes s'ouvrirent, des hommes en noir arrivaient, ils lui criaient quelque chose, mais elle ne les entendait pas, ne le voulait pas. Elle tenta de leur répondre, mais sa mâchoire refusait de lui obéir... Alors qu'elle faisait volte face pour reprendre le combat, une brusque déchargé électrique traversa son corps. Elle perdit connaissance.

Quand elle se réveilla elle était dans une grande pièce blanche, sa joue gauche était douloureuse. En passant sa langue contre l’intérieur de cette dernière elle pu sentir une coupure, énorme, les fils qui la maintenait fermée. Des bandages couvraient sa joue blessée, masquant le spectacle d'horreur qu'était devenue la moitié de son visage. Elle portera pour toujours la marque de sa première défaite. Et cela sera la seule.


- La fuite, il y a peu... -

Le son des alarmes ! Elle se redressa sur son lit brusquement, presque aussitôt une secousse la jeta au sol. elle y resta prostrée, immobile, attendant que cela se finisse tandis que la structure du laboratoire, malmenée par l'onde sismique, grinçait d'une manière inquiétante. Dans le couloir résonnait le fracas métallique de sections entières qui semblaient s'effondrer sur elle-mêmes.. Mais où se trouvait ce laboratoire ?! Au dessus du vide ?

Pas le temps de s'interroger la dessus, une inquiétante fumée noire avait commencé à se glisser sous la porte, un incendie s'était déclaré, et rester dans les parages était tout sauf une bonne idée. Elle se remit debout prestement, enfila quelques vêtements à la va-vite et s’empara de ses précieuses armes, qu'elle n'aurait laissé derrière elle pour rien au monde. A peine posa-t-elle la main sur la porte de sa chambre que cette dernière s'ouvrit toute seule, la désactivation du verrou indiquait un problème plus que grave... Elle s'élança dans les couloirs, la fumée en avant envahit toute la partie supérieure, et les néons, clignotants dangereusement, semblaient prêts à s'éteindre à tout instant.

Des inscriptions couvraient les murs, indiquaient des directions, jamais elle ne regretta tant de ne pas savoir lire qu'en cet instant, elle courra au hasard, baissa la tête parfois pour éviter les portes de sécurités qui avaient commencé à se fermer pour contenir l'incendie... Au détour d'un couloir, elle aperçu enfin un rai de lumière sur le sol, naturelle ! Cela faisait si longtemps qu'elle ne 'lavait pas vu... Mais son bref espoir fut balayé par ce qu'elle vit, la dernière porte coupe-feu était sur le point de se fermer... Ou presque, une silhouette qui se détachait dans la lumière du jour, accroupie sous la porte, la retenant. Impossible à dire combien de temps elle allait tenir ainsi...

Elle couvrit rapidement la distance qui la séparait de la porte, là elle reconnu celle qui retenait la porte... Cella là même qui lui avait presque arraché la joue, il y a un an... Elle aurait pu passer la sous la porte, et la laisser là, il y avait assez de place, mais elle n'en fit rien. Se couchant sur le côté, elle chercha du regard de l'autre côté de la porte, et quelque chose attira son regard : une commande de sécurité qui pouvait bloquer la fermeture de cette dernière, elle devait faire vite. Un coup de feu, un seul, et soudain le grincement des moteurs qui cherchaient à fermer la porte en vain cessèrent...

- Liberté et nouveau départ -

Une forêt, le flanc d'une montagne, voilà le spectacle qui s'était offert à elles une fois l'extérieur... Elles errèrent dans la forêt qui s'étendait bien au delà du relief montagneux. le Mont Fuji, cela elles l’apprendraient bien plus tard. En chemin elles découvrirent une maison, abandonnée par ses occupants car à moitié effondrée suite au séisme. Elles y trouva de la nourriture pour elle, et des vêtements pour son impudique compagnonne d'infortune. Elle y trouva aussi des cigarettes, se souvenant des adultes du village, qui en vantaient les mérites tout en tirant dessus, elle essaya..; Après quelques essai infructueux elle finit par y trouver un confortable moyen de se détendre un peu. A sa grande surprise Fubuki, c'était le nom de la cyborg, se mit à l'imiter, peu contrariante, et au contraire plutôt amusée, elle la laissa faire.

Après de nombreux jours d'errances, elles découvrirent un immense bâtiment perdu dans les bois, visiblement épargné par le tremblement de terre , ce simple fait était assez étonnant pour mériter la visite...

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MessageSujet: Re: Gunslinger   Gunslinger Icon_minitimeDim 7 Aoû - 9:53

Bonne fiche ! Elle est validé ! Plus qu'à mettre le bon code de couleur et c'est bon Smile

https://shinichi.forumgratuit.org/t4-modele-de-fiche-a-presenter

Tu as juste à cliquer sur spoiler et à mettre ton texte aux bons endroits !

et n'oublie pas de faire ta demande de chambre !

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Gunslinger   Gunslinger Icon_minitimeDim 7 Aoû - 14:19

Non mais, j'ai pris ce post comme base hein, j'ai juste modifié certains détails parce-que bon... Des petites notes et du bleu clair je trouvais que ça faisait tâche avec ma fiche.
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MessageSujet: Re: Gunslinger   Gunslinger Icon_minitimeDim 7 Aoû - 18:18

Oui, bon là je suis d'accord avec toi ^^ (c'est la créatrice qui veut ça XD ) Bref moi je te la valide Smile
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MessageSujet: Re: Gunslinger   Gunslinger Icon_minitime

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