Pensionnat Shinichi
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Pensionnat Shinichi

Bienvenue dans le Pensionnat Shinichi, perdu dans les profondeurs d'une étrange forêt. Il est spécialement conçut pour des êtres hors du commun, mystiques ou maléfiques... Si vous en faites parti, vous serez accueilli à bras ouverts.
 
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 Ô libro, ostendit mihi secretum. [ PV ; Aï Haïbara ]

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Aki Manson

Ô luna, opto mortem !

Aki Manson


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MessageSujet: Ô libro, ostendit mihi secretum. [ PV ; Aï Haïbara ]   Ô libro, ostendit mihi secretum. [ PV ; Aï Haïbara ] Icon_minitimeVen 20 Juil - 16:47

Aki regardait le plafond le regard vide. Allongée sur son lit, des idées noires lui tournaient autour comme des rapaces en manque de chairs fraîches.

« A quoi tu penses ? interrogea Manson.
- Tu devrais le savoir non ?
- Ben, non, sinon je te poserai pas la question, idiote !
- Toujours aussi polie, à ce que je vois ..
- Commence pas gamine et réponds à ma question ! s'énerva Manson.
- JACK , souffla Aki comme seule réponse.
- Jack ? C'est qui lui encore ? Change pas de sujet, allez, dis !
- C'est l'assassin de Maman.. »

Sans même attendre de réponse, elle se leva et fouilla dans son tiroir pour en sortir un cahier. Elle enfila rangeots et sortit. Telle une poupée de chiffon, Aki déambula dans le couloir, son cahier sous le bras. Ce couloir était long, peu large et décoré d'une tapisserie d'époque aux lys d'or et de quelques portraits, "surement les anciens directeurs" pensa Aki. La jeune vampire s'arrêta devant celui d'une jeune femme au visage fin et blême, au regard lointain et à la longue chevelure brune, teintée de quelques reflets caramel. Elle semblait perdue dans ses idées sombres, aucun sourire, aucune expression. Après cette petite halte, l'adolescente reprit son chemin.

« Qu'est-ce que c'est horrible cette tapisserie, souffla Manson.
- Ne te plaint pas, c'est toujours mieux que la maison en tôle du vieux Mila ! répondit l'autre un sourire ironique aux lèvres.
- Pour le coup, tu n'as pas tord, petite ! »

Aki se mit à rigoler d'un rire cristallin et mélodieux. Son visage était décoré d'un magnifique et large sourire, si rare à voir. La jeune vampire n'avait pas rit d'aussi bon cœur depuis bien longtemps. Depuis la mort de sa mère à vrai dire..

Enfin arrivée à la bibliothèque, elle fut surprise de n'y trouver personne, même pas un chat ! Pourtant, une bibliothèque est un lieu si attrayant et ludique ! Se perdre dans ce labyrinthe de savoir et de diversité est une chose si amusante aux yeux de notre petite vampire. "Mais tout le monde ne semble pas d'être du même avis que moi" soupira Aki. Seuls de sinistres croassements se faisaient entendre. La jeune fille s'arrêta devant la grande fenêtre et contempla cette magnifique vue que lui offrait le paysage. Un épais brouillard recouvrait la cime des arbres, ne laissant apparaître que quelques branches dépourvues de feuilles par-ci par-là. Quelques fois, sortant d'on ne sait où, des nuées d'oiseaux prenait leur envol pour un lieu surement plus accueillant que cette forêt austère. Ce décor était baigné par la faible lueur d'un soleil vacillant à la lisière du néant. L'étudiante reprit ses esprits, elle n'était pas là pour contempler les lieux mais pour faire des recherches ! Elle marchait désormais lentement entre les allées gigantesques de livres, faisait glisser son index sur la cote de chaque livre. Son doigt se stoppa sur une reliure uniformément noire. Elle le prit sans même regarder le titre et s'installa sur une table cachée dans un coin d'ombre. La vampire ouvrit le livre et tomba sur une page au hasard où l'on pouvait voir le croquis inachevé d'un homme suivit d'un petit texte ; Jack l'Éventreur est un tueur en série qui vécut à Londres et dont l'identité n'a jamais été établie. Jack l'Éventreur assassina au moins cinq prostituées du quartier pauvre de Whitechapel, dans les bas fonds de Londres. Le mystère qui entoure l'identité et le mobile du tueur a intrigué les enquêteurs et inspiré de nombreux auteurs et artistes.

« J'aime son visage ! ricana Manson tout en regardant le dessin.
- Son visage est hideux et inspire la haine, répliqua Aki.
- Tu vois toujours tout noir.
- Manson .. Tu ne peux pas comprendre.
- Bh si, bien sûr ! Tu hais cet homme, c'est simple comme bonjour !
- OUI, JE HAIS CET HOMME ! CET HOMME A TUÉ MA MÈRE ! LES CINQS PROSTITUÉES DONT ON PARLE DANS LE TEXTE, MA MÈRE EN FAISAIT PARTIE ! s'emporta Aki qui s'était alors levée brusquement.
- Tu sais c'est pas glorieux de dire que ta mère en faisait partie .. ! répondit l'autre un léger sourire en lèvres.
- TAIS-TOI ! TU NE SAIS RIEN ! SI MA MÈRE A FAIT ÇA, C'EST POUR MOI, POUR QUE JE PUISSE MANGER À MA FAIM ! ELLE SE SACFRIFIAIT ET SE PRIVAIT POUR MOI ! MA MÈRE ÉTAIT PAUVRE, SOIT, MAIS ELLE AVAIT UN GRAND CŒUR ! TU N'ES PAS EN MESURE DE LA CRITIQUER ! »

Un lourd silence se fit. Aki se recroquevilla dans un coin et pleura en silence. Des larmes brillaient le long de ses joues livides pour enfin tomber et se briser sur le parquet de la bibliothèque. Elle releva la tête et regarda dans le vide tout en murmurant ces quelques mots ;

« Les ténèbres m'ont emportés
Mais je t'en prie,
Ne m'oublie pas..

Reviens Maman..
Reviens !
Attrape ma main,
Ne m'abandonne pas ! ..
»

Les larmes cessèrent. La vampire se releva, nota quelques informations sur son cahier puis alla ranger le livre à sa place.
« Aki, je peux te poser une question ? demanda timidement Manson, tout de même un peu gênée d'avoir fait pleurer la jeune fille.
- Oui..
- Tu t'es déjà demandé si ta mère était aussi une vampire ?
- C'est que ... Aki réfléchit un instant avant de reprendre, Non, je ne me suis jamais posée la question. Mais il est trop tard de tout façon. On ne le saura jamais.. »

Fatiguée d'avoir tant crier et pleurer, elle s'affala dans un fauteuil douillet, aux pieds et accoudoirs minutieusement taillés dans un bois d'ébène et aux coussins finement brodés de fils d'or. Ses paupières se faisaient lourdes, de plus en plus lourdes. La tentation était bien trop grande, Aki tomba alors dans les bras de Morphée.
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Aï Haïbara

The musician to dreamland

Aï Haïbara


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Nom Prénom: Aï Haïbara
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MessageSujet: Re: Ô libro, ostendit mihi secretum. [ PV ; Aï Haïbara ]   Ô libro, ostendit mihi secretum. [ PV ; Aï Haïbara ] Icon_minitimeMar 31 Juil - 18:50

Haïbara était une fille calme et tranquille. De nature calme, la bibliothèque était un des rares refuges qu'elle pouvait avoir. En effet, Haïbara aimait se réfugier dans les livres. Elle se reconnaissait dans beaucoup de livres, elle aimait incarner des héros de roman. Et pourtant dans la vie de tous les jours, elle n'y arrivait pas. Haïbara était toujours aussi renfermée sur elle-même, elle n'y arrivait pas, d'où sa timidité.
Durant cette matinée, Haïbara ressentait l'envie de lire. Comme elle n'avait aucun livre avec elle, elle se mit donc à la recherche d'une bibliothèque. Elle empruntait donc un couloir du pensionnat. Ce couloir était long, peu large et décoré d'une tapisserie d'époque aux lys d'or et de quelques portraits. Elle ne se sentit pas à l'aise.
* Ce décor est si intriguant et puis quel sont tous ces portraits ? pourquoi il y en a t-en ? *
Au bout du couloir, elle arriva donc devant une grande porte. * Elle est si grande cette porte, il doit y avoir beaucoup de livres alors. Vite, vite. *
Haïbara avait l'air d'une petite fille qui attendait, son cadeau de Noël. Mais derrière la porte, elle entendit deux voix, qui parlèrent entre eux. Ou plutôt une personne qui parlait et l'autre qui criait.
* Que faire, je n'ai pas envie de les interrompre. Ce serait impolie de ma part, mais tous ces livres qu'il doit y avoir. Je ne peux pas les lâcher. Il faut que j'aille voir tout ça. *
Mais d'un coup, les cris s'arrêtèrent.
* Que se passe-t-il donc la dedans ? *
Maintenant, Haïbara ne savait plus quoi faire. Elle ne savait pas à quoi s'attendre derrière cette porte.

Après main et maintes réflexion, Haïbara se décida enfin à entrer. Dès-lors, elle fut stupéfaite de ne voir qu'une fille. Elle était affalée dans un fauteuil douillet, aux pieds et accoudoirs minutieusement taillés dans un bois d'ébène et aux coussins finement brodés de fils d'or. Mais sur son visage livide et cruel aux traits doux et fins, des larmes s'y asséchaient. * Qu'a t-il donc pu lui arriver ? * Cela rendait triste Haïbara, une fille qui a pleuré et qui s'affala de fatigue après cela. C'était rare pour Haïbara de voir cela, la seule fille qu'elle a vu pleurer c'était sa soeur.
Cette fille attirait Haïbara. Elle dégageait un air sensible et triste qui la touchait. De plus, elle se contentait d'une simplicité et d'un naturel qui faisait de cela son charme. Sa robe noire, sa longue chevelure noire ébène et ses yeux sombres accentuait cet air.

* Devrais-je aller la voir ? Elle est si belle, mais elle a l'air fatiguée, je devrais plutôt la laisser. *
Sur ces mots, Haïbara se dirigea vers les romans où elle pris " Les aventures de Sherlock Holmes ".
C'était son roman préféré, elle aimait Sherlock Holmes et son assistant le Docteur Watson qui enquêtait et qui chassait, le tueur en série " Jack l'éventreur ".


En lisant quelques pages du livre, de vieux souvenirs lui remontèrent à la tête. Des souvenirs assez récents lorsqu'elle errait dans la nature, à la recherche d'un lieu où l'on pouvait l'acceuillir.
Ces mois après avoir été séparés de sa soeur, où elle essayait d'enquêter en vain sur le meurtre de sa mère. Elle était toute seule pendant ces moments, elle devait se débrouiller seule. Elle n'avais pas d'amis, elle ne savait pas quoi faire à part marcher.
Mais d'un coup, elle se reprit. Elle ferma le livre, et le remetta à sa place.

* Je ne dois plus jamais vivre sa. Plus jamais... *
Sur ces pensées, Haïbara lacha quelques larmes. Elle ne voulait plus y penser à ces douloureux souvenirs. Ces larmes s'arretèrent très vite, elle ne voulait pas passer pour une fille fragile.
Comme elle ne voulait plus être seule, elle alla voir cette jeune fille pour peut-être, sympathiser un peu avec elle.


Haïbara se dirigea donc vers le fauteuil, où elle s'était affaler. Elle avait l'air de dormir. Haïbara assise à côté d'elle ne voulait pas la déranger, mais elle voulait aussi apprendre à la connaître. * Quesque je peut faire, elle dort. Dois-je la réveiller ? *
Elle mit du temps à réflechir. Elle avait l'air hésitante, elle ne savait pas quoi faire. Elle ouvrit la bouche, pour tenter de dire quelque chose mais elle n'y arrivait pas. Elle ne savait pas quoi dire.
* Si je ne fais rien, rien ne se passera. Donc allez ma petite Haïbara, prends ton courage à deux mains et va s'y. *
Elle regarda dans le vide, pour essayer de trouver quoi dire. Et d'un coup.

" Excusez moi, jeune demoiselle. Je peut vous dérangez ? Je m'appelle Haïbara. Je vous ai vue tout taleur, et comme je crois que vous aviez pleurée, je voudrais savoir si tout allait bien. "

Après avoir dit cela, elle se sentait nulle. Elle se remit à regarder dans le vide avec un air bien triste.

Spoiler:
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