Le vent fait rage. Ne laissant rien au hasard. Il submerge les alentours. Balayant les feuilles, mortes. Secouant les branches d’arbres. Les pas de la chétif enfant sur le sol ne se font plus entendre. Que de bruits sourds. Elle ne dit rien. Elle marche. Elle marche… Rien d’autre. Vers où ? Destination inconnue. Sans but. Apres tout elle a toujours fait cela. Vivre au jour le jour et avancer celons les évènements. Pourtant cette fois c’est diffèrent. La jeune fille aux cheveux rose ne veut plus déambuler. C’est fini… Yumiko.
Je ne sais où aller. Je ne sais à quoi cela sert. A rien ! Mais j’ai peur. Peur de l’avenir. De rencontrer d’autres personnes. Qui elles-aussi pourrait être amené à me faire souffrir. Comme lui l’a si bien fait. On se dit ami. Heureux d’être ensemble. Rien n’est sois disant plus beau. Foutaise. Celui ou celle qui est éventuellement si cher à tes yeux, finira par te bisser…
Les coins sombres sans vie prolifère. Rien d’autre à perte de vus. Quelque corbeau noir parcourt le ciel ombragé. Cela étant la seul trace de vie apparente. Etrange pour prouver que cet endroit n’est pas mort. Ironie ? On ne sait pourquoi mais Yumiko, se sent attiré par quelque chose. Comme intriguer intentionnellement. Elle se contente d’aller tout droit sans se poser de question mais pourquoi ?
On m’appelle je le sens… Je le sais. Ce n’est pas un signe distinct. Que l’on peut trouver facilement. Non. C’est autre chose. De plus lugubre. Et s’en vraiment le savoir. S’en divaguer, je vais de l’avant. Je poursuis cette aura. Lourde et pesante. Qui ne fait que me bercer…
La plaine céleste s’éclaircis. Plusieurs couleur se mélange pour montrer que le soleil n’est pas loin. C’est inquiétant ? La jeune vampire doit le fuir c’est évidant. C’est la première fois que cette impression la pénètre. C’est horrible. Inquiétant. Peu à peu elle devient une fugitive à la merci de l’astre jaune. A chaque seconde elle marche un peu plus vite et regarde un peu partout espérant trouver un abri. Quelque chose de sombre pour ne pas que la lumière l’atteigne. Dans tous les sens du terme a vrai dire. Rien d’autre ne doit la ramener vers le haut. Ou plutôt rien ne le peut. Elle sait à présent que rien ne sert de courir vers cette chose idéaliste. Le paradis ? Chose bien inutile qui traverse les penser d’autrui…
Accidentellement Yumiko, trébuche. Preuve de son immense maladresse. Ou signe du destin… Puisque la devant elle. Devant ses yeux ronds à la couleur si étrange. Se dresse un édifice bien curieux. Elle ne l’avait pas remarqué. Il est apparu là tout naturellement. Etonnant…
Il est, immensément imposant. D’une architecture que l’on ne voit pas souvent dans les environs. Dite européen par les spécialistes. La vampire n’en sait absolument rien ce n’est pas ce genre de chose qui l’intéresse. Mais il y a-t-il au moins quelque chose à laquelle elle peut porter un quelconque intérêt ? A vrai dire non. Il n’y a rien qu’elle peut juger d’utile. Plus maintenant…
Je fiche du passé. Du présent. Du futur. Je ne rêve plus. Je ne pense plus. Ces attractions futiles ne me sont plus destinées. Et cela depuis un long moment. Et c’est loin d’être fini… Aillant vécu de nombreuse années avec un individu de la même espèce, je sais ce qu’il m’attend. Une médiocre vie de fuite…
L’heure n’est plus aux songes. Il est temps de prendre une décision ; rentrer ou non ? Même si cet endroit ne lui inspire confiance, elle tient à l’explorer. Pousser la porte et d’découvrir sont intérieur. Yumiko se relève faiblement. Marchant avec nonchalance. L’herbe s’affiche, autour du bâtiment. Des fleurs toutes plus belles les unes que les autres. Une mosaïque de teintes majestueuses. Sa main désormais si glacial se pose de manière hésitante sur la poignée. Les mirettes inertes Yumiko pousse la porte bien dessiné. De grand couloir béant de monde s’ouvre à elle. Des personnes « bizarre » ? Des oreilles extravagante munie d’une queues. La jeune fille fait comme si elle ne les voyers pas. Cela ne serre à rien de faire l’impressionner.
Ils parlent et rient entre eux. Comme si leurs différences ne faisaient que les rapprocher… Ou plutôt comme si il n’y en avait aucune. Ce spectacle me rend…Heureuse ? C’est agréable de voir cela. Mais ce n’est que mon point de vus. Je me demande si ce phénomène pourrait marcher avec moi ? Mais non ! A quoi je pense ce n’est pas possible. Et puis je n’ai besoin de personne pour me sentir bien. Plus maintenant !
Yumiko s’écarte de la foule pour trouver un lieu plus calme. A l’abri de se bruit qui la rend finalement nerveuse. Agacer ? Enerver, ou plutôt jalouse pour être sincère, elle trouve un accès vers une autre pièce. Refermant avec fracas la porte elle se colle dos à celle-ci. Elle s’agenou à ses pieds un instant pour, respirer ? Yumiko se demande que peu-t-il y avoir ici ? Pourquoi tout le monde semble si content ? Remplie de joie. Tout en relevant la tête elle détaille la salle. Un lit couvert de draps blanc. Suivi d’un rideau. Une armoire en métal. Selon elle une infirmerie ou quelque chose du même type. Le soleil lui tapant dans la figure elle s’écarte. Non loin d’elle se trouve cette fameuse couchette. Fatiguer elle s’y couche et s’enfui sous la couverture. Quand la nuit tombera enfin elle partira de nouveau pour on ne sait où. Et ainsi de suite. Comme elle l’a tant fait. Comme elle le fera toujours…