Pensionnat Shinichi
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Pensionnat Shinichi

Bienvenue dans le Pensionnat Shinichi, perdu dans les profondeurs d'une étrange forêt. Il est spécialement conçut pour des êtres hors du commun, mystiques ou maléfiques... Si vous en faites parti, vous serez accueilli à bras ouverts.
 
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 Depuis que les cyborgs se saoulent.

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Lys Cornwel

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MessageSujet: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 15:04

La chaleur était absolument insupportable. Il était déjà 19h, et pourtant le soleil refusait obstinément de décliner à l'horizon. Je lâchais un juron sonore. La bibliothèque, qui était devenue ma seconde chambre, était insoutenable. La température ambiante avait dépassée très largement les limites de ce que supportaient les démons. En effet, mon corps n'appréciaient que les températures froides, hivernales. Et ces conditions actuelles étaient atroces. De quoi me mettre en colère pour toute la soiree.
Je déposais mon livre, et sautais de mon étagère. Une violente douleur me parcourut alors que mon pied foulait le sol. Je pestais, et maudissais cette crampe. Décidément, on voulait me mettre en colère, et de mauvaise humeur. Et c'était ce qu'il se passait. Je Marchais jusqu'à la lourde et imposante porte de chêne, et la poussais prestement, pour aller dans les couloirs de l'établissement.
Dévalant les escaliers du hall, je m'engouffrais hors de shinichi. La chaleur était encore plus épaisse, et l'air était humide. Tout laissait croire que la soirée resterait chaude. Satanée canicule. Je marchais d'un pas vif dans la forêt. Je voulais trouver refuge dans la ville.

Je déambulais, maussade, péstant de tout, dans les rues pavées et vides par cette soirée estivale. Mes membres étaient lourds, mes paumés moites, et un léger plis, tel un froncement, froissait mes traits. Je rentrais avec violence dans un établissement douteux, une sorte de bar mal fréquente par des humains ivrognes. Ma soif était telle, que malgré mon dégoût pour cette race, mes pas me guidèrent au comptoir. Le jeune homme me regarda, et me sourit doucement.

" Cet établissement et réserve aux adultes ma jolie .. "

Je ris. Un rire qui venait du fond du coeur, absolument pur et moqueur. Puis, je me levais. Mes yeux virèrent de teinte. Ma voix devint plus rauque, et mes canines poussèrent subitement. J'attrapais le pauvre innocent au collet, et le regardais de mon plus beau regard démoniaque. Puis, encore fortement irritée par la remarque de l'humain, je m'approchais de son cou, et lui murmurais.

" Comment oses-tu, misérable insecte, parler comme ça à la dernière descendante de l'illustre famille Cornwel ? "

Puis, posant mes crocs fatals sur sa peau, je lacerais sa chaire et laissait une traînée écarlate sur le comptoirs. Il régnait un silence de mort dans le bar.
Désignant un serveur, je lui demandais avec froideur.

" Une vodka s'il vous plaît."

Un sourire illumina mes traits, et je m'assis. Attendant ma commande, je roulais doucement une mèche entre deux doigts.
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Aoki Lapis Lazuli

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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 15:43

Aoki était assise sur le bord d'une fenêtre du pensionnat. Elle observait les remous des feuilles de la forêt à chaque bourrasque, écoutait les oiseaux et oisillons piailler un peu partout autour d'elle. Les rares élèves qui passaient dans son champ de vision étaient habillés le plus légèrement possible, et certains d'eux portaient casquette et lunettes de soleil. Il faisait incroyablement chaud, mais Aoki s'en moquait éperdument.
C'était difficile de dire cette scène banale l'intéressait vraiment ou si elle s'ennuyait. Après tout, n'étant pas réellement vivante, il était ardu de la cerner.
Elle balançait ses jambes dans le vide en chantonnant gaiement, inventant une mélodie inimitable.
Après un temps que je ne saurais mesurer, la petite androïde se releva sur le bord de la fenêtre, sans cesser de chantonner. Elle sourit et sauta dans le vide avant de se rattraper habilement au rebord où elle se tenait quelques secondes plus tôt. Se tenant d'une main, elle accrocha son fil sur un clou non loin de là, s'y suspendit avant de faire une petite pirouette et d’atterrir souplement dans l'herbe.
Ayant repéré le chemin depuis la fenêtre de sa chambre, elle sortit des terrains du pensionnat et se dirigea vers la ville. Marcher aurait été trop long, alors elle grimpa rapidement dans un arbre, en tournant autour du tronc à la manière d'un écureuil, et se mit à jouer à Tarzan avec son fil, les branches et les feuilles. Etant très légère, elle n'avait pas peur que les branches se cassent sous son poids. Enfin, passons.
Arrivée à l'orée de la forêt, elle se laissa doucement glisser au bas de l'arbre et commença à se promener dans la ville.
Évitant soigneusement les paires de jambes qui ne la voyaient pas, elle entendit alors un cri suraigu qui la fit se retourner d'un bond. Devant elle, il y avait une petite fille de pas plus de 6 ans qui la regardait droit dans les yeux. elle l'avait vue. Maudite gamine. Elle prenait sans doute la cyborg pour une poupée Barbie qui, par miracle, bougeait toute seule. Voyant que la petite fille commençait à courir vers elle, Aoki s'enfuit en courant, surveillant la respiration saccadée de sa poursuivante pour voir si elle était près ou pas. Elle tourna dans une rue perpendiculaire, suivie de près par la gamine excitée. Voyant qu'elle se dirigeait vers une impasse, elle sauta dans un camion ouvert et se cacha derrière un carton. La petite fille arriva devant le camion, mais elle ne put monter dedans, car il était trop haut pour elle. Sa mère arriva alors, et elle l'emmena en la réprimandant sévèrement. La petite fille partit en pleurant tandis qu'Aoki soupirait de soulagement.

Regardant à droite et à gauche pour vérifier si personne ne pouvait la voir si elle sortait, un homme entra dans le camion, et elle eut juste le temps de plonger dans un carton ouvert. L'homme en question ne la vit pas, par contre il ferma le carton dans lequel elle était avec du super-ruban adhésif et l'androïde se sentit prise au piège. Elle pesta.
Coincée entre deux bouteilles, elle essaya de s'en dégager en produisant un son pas possible, enfin, selon elle, car le chauffeur ne l'entendit pas. Peut-être que la radio lancée à fond aidait un petit peu ...
Ayant enfin un peu plus de place pour bouger, elle essaya de couper, arracher, déchirer ou simplement enlever le scotch. Sans succès. Elle avisa le trou de la poignée du carton, mais elle se dit que si elle sortait maintenant, quelqu'un allait sans doute la voir, car il n'y avait pas d'autre cachette que ces foutus cartons dans ce camion. Elle soupira une nouvelle fois en espérant que le camion n'irait pas trop loin, qu'elle ne mette pas trop longtemps à retrouver le pensionnat.

Après un trajet très court, finalement, le camion s'arrêta. L'homme commença à sortir les cartons, tandis qu'un autre le relayait pour les ouvrir. Aoki se faufila par le trou de la poignée pour voir dans quel endroit elle avait atterri.
L'endroit était lourd et sentait très fort l'alcool. Les rires fusaient de part et d'autres, et quelques clients ivres chantaient à tue-tête. Aoki préférait largement ses propres chansons à celles là, qu'elle trouvait trop gauche, rauques et vulgaires. Elle fila derrière le comptoir lorsqu'un de ces hommes ivres tomba à la renverse en essayant de sortir. Elle était un peu coincée ici, car il y avait toujours un serveur ou un barman qui passait. Pourtant elle voulait sortir...
Réfléchissant à tout ça, elle ne faisait pas attention à la porte qui s'ouvrait, laissant entrer un nouveau client. Ou plutôt une.
Et puis elle entendit une voix de femme. Une voix qu'Aoki reconnut de suite, car elle enregistrait le timbre vocal de tous ceux qu'elle rencontrait.
Intriguée, Aoki voulut jeter un coup d’œil mais un grand silence tomba lourdement sur le bar. Profitant de l'immobilisation du barman, elle se faufila derrière la machine à café avant de voir une scène plutôt lugubre. Il y avait du sang sur le comptoir, et derrière, le professeur Cornwel avait du sang autour de la bouche, et sur son visage était dessiné un air pour le moins étrange.
Légèrement étonnée, elle descendit de son perchoir, contourna rapidement le comptoir en faisant une roulade et se retrouva sous la chaise du professeur. Elle s'accrocha à son pantalon avant de se "scotcher" au comptoir, enfin, sur le dessous du comptoir, là où personne ne la voyait.

« Que se passe-t-il ici ? »

En réalité, la petite poupée ne savait pas quel était cet endroit. Elle ne comprenait pas ce que c'était de se saouler à l'alcool, et encore moins pourquoi les gens le faisaient. A quoi cela pouvait-il bien mener ? Est-ce que ça avait un quelconque intérêt ? Sa question avait donc un double sens, même si au départ elle voulait juste savoir ce qu'il s'était passé à l'instant ...
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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 9:05

M'ayant suffisamment amusé avec ce pauvre insecte d'humain, je me rassit, et m'accordait en attendant ma commande précédemment exécutée. Je dessinais des quelconque lettres siècle comptoirs avec le sang humain, puis, ayant terminée d'écrire " akuma " -démon-, je sentis quelque chose sur ma jambe nue, la dégageant avec prestance, je distinguais un petite "poupée", accroche au mur, près de mon genoux. Reconnaissant une éleve de shinchi, la jeune cyborg Aoki Lapis Lazuli, je la pris entre mes doigts, délicatement, et la déposait sur le comptoir. Quelque murmures d'étonnement ou d'effrois s'élevèrent. Je sentis qu'Aoki désirait ne pas être vue, mais ne la lâchais pas. Je lui souris doucement.

" N'ai pas d'inquiétude, tu es sous la protection d'un professeur. Il ne peut rien t'arriver tant que tu reste avec moi. "

Je prenais un verre à vodka, suffisamment petit pour qu'elle puisse y boire. J'ignorais si elle connaissait la joie de la sensation d'un alcool fort brûler un œsophage inexpérimenté. J'ignorais même si elle pouvait boire. Il fallait que je me renseigne sur le cyborgs. Hana pourrait m'aider, vu sa nouvelle profession. Et je pourrais me documenter à la bibliothèque, véritable mine de savoir. Lire tous les ouvrages qui y dormaient procurerait un savoir encyclopédique.
Malgré ces quelques questions, je me souvenais que faire boire un éleve était absolument interdit. Mais qu'importe. J'aimais l'anarchie. Au pire des cas, je n'aurais qu'à faire disparaître ce petit bout de ferraille. Sans problèmes.

Me tirant de mes macabres pensées, le serveur m'apporta ma vodka, et je déposais quelques pièces sur le comptoir, avant de retourner m'occuper de la jeune cyborg.
Je Lui servis un peu du liquide alcoolisé, et finit par répondre à sa question.

" Ce qu'il se passe ? Je me suis ... Disons, amusée. Tu as déjà goûtee à du sang ? Si tu veux commencer, tu en as à ta disposition ici même. Dis-je en trempant mon doigt dans le liquide précieux. Prends en tant que tu veux. Je peux même t'en redonner.
De plus, sais-tu ce qu'est une vodka ? Goûte, je t'assure que tu ne sera pas déçue. " une sourire illumina mes lèvres, tandis que je lui rapprochais le petit verre. " de plus, tu es ici dans un bar. C'est un endroit ou des humains, la plupart du temps des hommes, viennent se saouler, ou plus vulgairement se "bourrer la gueule". C'est à dire qu'ils ... Boivent de grosses proportions d'alcool. Parfois, trop d'alcool, peut causer un "déséquilibre" qui te fais devenir .. Violent ou insensé. "

Après cette longue explication, je savourais doucement la vodka, qui me brûlait la gorge, aiguisant mes sens à l'affût. Je supportais fort bien l'alcool, et je voulais expérimenter à quel stade un cyborg -s'il le pouvait- était ivre.
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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 14:40

Accrochée sur le dessous du comptoir, Aoki se vit contrainte de s'en décrocher. En effet, le professeur Cornwel venait de l’attraper. La petite androïde poussa un petit cri de surprise car elle ne s'attendait pas à se faire empoigner de la sorte. Pourtant, elle ne se débattit pas car elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait se dégager. Elle qui avait tout fait pour ne pas se faire voir, elle soupira lorsque le professeur la posa sur le comptoir. Quelques regards intrigués se posèrent sur elle, regards qui se transformèrent vite en exclamations d'étonnement qui venaient de part et d'autre de la salle lorsqu'elle s'assit à genoux, sans aide extérieure. Ils avaient dû penser qu'elle était une poupée. Les exclamations se turent bien vite lorsque Lys Cornwel dit tranquillement à la petite cyborg qu'elle ne risquait rien tant qu'elle restait avec elle. Qu'elle était sous sa protection.

Aoki ne savait pas si cela était bien ou mal. Les autres clients du bar ainsi que les serveurs la regardaient d'un œil mauvais, dans lequel on pouvait presque lire une certaine angoisse. La poupée avisa le jeune homme sans connaissance, peut-être même mort, étalé à côté du comptoir. Personne n'avait apparemment pensé à le déplacer. Mais alors qu'elle se posait des questions sur le pourquoi du comment, Lys Cornwel posa un petit verre devant l'androïde. Il était tout de même grand pour elle, mais tout de même assez petit pour qu'elle puisse le manier. Il faudrait imaginer, à l'échelle humaine, un verre de la taille d'une grosse poubelle de cuisine.
Avant de pouvoir dire quoi que ce soit, un serveur vint apporter un verre au professeur Cornwel. Celle ci versa un peu de son contenu dans le plus petit posé à côté d'Aoki. La petite chose sembla légèrement surprise.

« Je... »

Avant même qu'elle ait pu protester, Lys Cornwel répondit à sa précédente question. Aoki ne compris pas lorsqu'elle dit qu'elle s'était amusée. En quoi mordre quelqu'un et lui aspirer le sang (car apparemment, c'était ce qu'il s'était passé) pouvait être une source d'amusement ? Peut-être le fait qu'elle était une démone y était pour quelque chose...
Puis, elle lui demanda si elle voulait goûter du sang. L'androïde n'en voyait pas l'intérêt, voire elle trouvait ça presque étrange, mais vu qu'elle connaissait très mal son professeur, elle ne dit rien.
Puis elle écouta l'explication sur les alcools et les bars. Aoki avait déjà vu ça quelque part... Dans un film qu'elle n'avait pas du tout apprécié.Comme pour compenser après sa tirade, Lys Cornwel avala une longue gorgée du liquide contenu dans le verre. Aoki se pencha au-dessus du sien et enregistra l'odeur de la vodka, ce qui revenait tout simplement à la sentir. Puis elle se replaça dans sa position assise et regarda son professeur.

« J'apprécie vos propositions, malheureusement ingérer quelque liquide que ce soit me nuirait. Je me dois donc de refuser. »

La petite sourit. Elle se posait beaucoup de questions sur les démons, ce qu'il venait de se passer, tout ça. Alors qu'elle allait demander une explication, elle remarqua une atmosphère étrange dans le bar. En regardant autour d'elle, elle se rendit compte que la plupart des clients regardaient le duo de Shinichi d'un œil étrange et assez mauvais qu'Aoki n'apprécia pas. Certes, il l'était déjà il y a quelques minutes, mais il avait empiré. En les regardant, l'androïde remarqua que toute trace d'angoisse avait disparue de leurs regards et nota qu'ils étaient tous plus ivres les uns que les autres. Les autres évitaient soigneusement de les regarder, les redoutant peut-être. Ceux-là qui n'avaient pas encore perdu toute leur conscience.
En silence, Aoki regarda les premiers se lever, et avançant comme ils le pouvaient, vinrent se placer autour de nos deux personnages. La petite chose, redoutant la suite, se remit sur ses pieds, accroupie, comme si de rien n'était. et, dans un accord silencieux, les ivrognes se divisèrent en deux groupes; l'un s'agglutinant autour de Lys Cornwel et l'autre s'acharnant à choper la cyborg.

Aoki esquiva habilement une main maladroite qui voulait l'attraper en réalisant une habile roulade sur le comptoir. Avisant la main qui allait l'écraser, elle passa entre deux gros doigts qui n'eurent pas le réflexe de se refermer sur elle avant de monter à toute vitesse sur l'épaule du malotru. Celui-ci se reçut d’ailleurs une belle claque de la part d'un autre homme qui tentait d'attraper l'androïde. Mais celle-ci avait déjà sauté de l'autre côté du comptoir, près de la machine à café. Avisant les endroits surélevés, elle accrocha son fil à un coin de meuble et y remonta rapidement, évitant deux mains au passage. Sauf qu'il y avait une troisième main qu'elle ne vit que trop tard. La main maladroite ne réussit pas à l'empoigner, mais en revanche Aoki réalisa un magnifique vol plané à travers la pièce avant de heurter le mur, avec un petit bruit métallique légèrement assourdi. Sonnée, elle vit noir jusqu'à ce qu'elle touche le sol. Elle se mit à courir aussi vite qu'elle le put, et profitant de la cacophonie ambiante pour se repérer elle grimpa dans le meuble le plus proche, et se cacha derrière la bordure. Le battant était ouvert mais personne ne la vit.

Placard:
Il restait juste un problème. Sa rencontre avec le mur avait créé un faux contact et elle restait plongée dans le noir. Ce n'était rien de grave, elle le savait, mais là il n'y avait personne pour titiller le fil. Elle soupira.

« Aoki, je vais voir un film avec maman. Tu viens ? »
La petite poupée hocha la tête et se glissa dans la poche de Yuu. Il la posa sur l'étagère au milieu de trois poupées lorsque sa mère eut le dos tourné, le temps de mettre le DVD dans le lecteur. L'androïde passa en ce qu'elle appelle le mode "veille", ce mode où elle voit et entend tout, mais où elle ne bouge pas. Dans ces cas-là elle ressemble vraiment à une poupée.
Le film démarra. C'était un film d'horreur. angoissant et plein de rebondissements. A un moment particulièrement flippant, Nodoka (la mère de Yuu) fut tellement surprise qu'elle se leva en poussant un cri mémorable. Ses grands gestes atteignirent l'étagère où était assise Aoki, qui se renversa, déversant son contenu sur le sol. La mini-cyborg tomba la tête la première et se retrouva vite ensevelie sous les débris de poupée, car elle s'était placée entre deux poupées en porcelaine qui s'étaient brisées sous le choc. Yuu se précipita sur les débris en disant qu'il s'en occupait. Il mit discrètement Aoki dans sa poche en ramassant les morceaux de porcelaine, tandis que sa mère rangeait la poupée intacte ainsi que les diverses décorations de l'étagère. Aoki repris bien vite le contrôle de ses mouvements, mais elle ne voyait plus. Tout autour d'elle, il n'y avait que du noir.


La petite avait bien vite trouvé un moyen de se repérer sans voir. Elle se mettait à utiliser les sons, un peu à la manière des chauves-souris, à la différence près qu'elle évitait soigneusement de crier. Le rebondissement des ondes sonores lui permettait de "visualiser" les objets et les gens autour d'elle. Mais cette technique puisait en partie dans ses batteries, et elle tenait entre neuf et dix heures au lieu de quinze ou seize. Elle soupira à la perspective de passer plusieurs jours comme ça.
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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeMer 22 Aoû - 19:56

« J'apprécie vos propositions, malheureusement ingérer quelque liquide que ce soit me nuirait. Je me dois donc de refuser. »

Je souris doucement à sa réponse. J'aurais du me douter que les cyborgs ne pouvait ingurgiter un quelconque liquide. Je laissais tout de même le petit verre à coté d'elle, et bu le restant de mon verre. L'air était enivrant, et mes sens en pâtirent rapidement. En effet, mon ouïe fut rapidement détériorée, et je ne remarquais pas que le silence c'était fait dans la salle. Je regardais doucement la petite poupée qui, assise sur le comptoir baignant dans le sang, paraissais réfléchir à tout ce que je venais de lui apprendre, et semblait même perplexe. Peut-être mes paroles n'avaient-elles aucun sens pour une machine.

Tandis que je me posais des questions sur le comment du pourquoi, les regards s'étaient tournés vers nous. L'ivresse des hommes avait du fausser toute la peur qu'ils auraient du contenir en leur coeur. En effet, les yeux d'une vingtaines d'hommes étaient braqués sur nous, et leurs expressions étaient des plus défavorables à nous. Je savais que me promener en ville avec mes élèves étaient une très mauvaise chose. En cas de blessure de l'un d'eux, je risquais cher.

Les hommes se levèrent. Je ne me méfiais nullement. J'avais déjà tué un de leur camarade. Ils ne s'en prendraient pas à nous. Pourtant, ils se regroupèrent peu à peu autour de nous. Je terminait ma vodka. L'alcool réchauffait mon sang, et je pourrais bientôt user de mon pouvoir dévastateur.
Enfin, dans un accès de folie, les humains ivres commencèrent à nous importuner. Je jugeais qu'Aoki pourrait se débrouiller seule pour éviter les coups et se placer en hauteur. Enfin, je l'espérais. Mais avant que je ne puisse m'en assurer, un violent coup de poing partit en ma direction. Je me baissais avec une agilité qui reflétait mon combat avec Hugo, et partit derrière l'homme qui m'avait agresser. Mais une paire de bras m'entourèrent rapidement, et me bloquèrent pendant quelques secondes. Ce fut l'instant de trop. Un ivrogne m'asséna un violent coup dans la mâchoire. Je saignais légèrement de la lèvre.
Je baissais la tête un instant. Puis, jugeant qu'il était temps, je murmurais d'une voix rauque.

" L'oeil était dans la tombe, et regardais Cain ... Hugo ... "

En un éclair, je me dégageais de l'emprise qui obstruait mes mouvements, et attrapais à la gorge celui qui avait oser faire couler de mon sang. Du coin de l'oeil j'observais pour savoir si Aoki était à l'abris. Je vis la poupée aller s'écraser contre le mur. Je ferais payer celui qui avait osé toucher à mon élève.
La chair perdit toute son eau, et tomba en poussière sous les hurlements de l'homme. Je le lâchais, et le frappais encore à terre. Il me suppliait d'arrêter. Je redoublais mes coups. Puis, regardant les autres, je les menaçais. Effrayés, ils reculèrent.

" Partez, et laissez Shinichi en paix ... Ou je vous tuerais un par un."

Puis, me dirigeant vers celui qui avait osé frapper Aoki, je l'empoignait au collet, et lui plantais mes crocs, déchiquetant sa chaire. Puis, je le laissais choir au sol. Je me retournais. Les hommes encore sous l'emprise de l'alcool s'avancèrent vers moi. Lasse, j'achevais le travail, et bientôt un silence de mort retomba dans le bar. Tous étaient morts. La besogne finit, je me précipitais vers le mur où avais chuté la cyborg. Je l'appelais doucement.

" Aoki ? Où es-tu ? C'est bon, le danger est passé ... "

Je la cherchais du coin de l'oeil, mais ne la distinguais pas.
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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 5:19

Attendant sagement dans son placard, Aoki entendit des cris, des coups, ainsi que des paroles. Mais elle n'y prêtait pas trop attention, occupée à savoir si quelqu'un l'avait vue rentrer dans le meuble, mais apparemment personne ne vint regarder dedans. La petite machine entendait de moins en moins de grognements, et même s'il y avait toujours plein de cris, le silence se fit peu à peu, pour finir par retomber lourdement sur la salle. Ce silence semblait si irréel après ce tapage...
Après le bruit sourd d'un corps tombant au sol, l'androïde entendit des pas, sans doute ceux du professeur Cornwel.

" Aoki ? Où es-tu ? C'est bon, le danger est passé ... "

Entendant cette voix, la petite cyborg se laissa glisser jusqu'au fond du meuble, et tapant sur les bouteilles afin de se repérer, en sortit. Arrivée en bas, elle tapa un petit coup sur le bois afin de trouver l'emplacement du professeur. Elle la trouva près de l'endroit où elle avait fait connaissance avec le mur. Elle vit aussi que les ivrognes étaient tous à terre, certains les uns sur les autres. Étaient-ils... Tous morts ?
Elle n'en sut pas plus, car elle ne pouvait voir le rouge du sang, et le tout petit bruit qu'elle avait fait ne lui permettait pas de savoir grand-chose. Il aurait fallu une grosse barre de métal tapant énergiquement contre une rampe d'escalier... ou quelque chose dans le genre.
L'androïde longea le mur et se dirigea vers son professeur. Arrivée à sa hauteur, elle attrapa son pantalon.

« Je... Je suis là. »

Aoki trouvait son professeur vraiment étrange. Elle semblait s'être débarrassée de tous ceux qui l'ennuyaient... Est-ce que tous les démons agissaient de la même manière ?
Un bruit de verre brisé lui dévoila toute la salle. Elle visualisa, derrière ce qui devait être les cadavres de ivrognes, ceux qui n'avaient pas bougé qui se dirigeaient le plus discrètement possible vers la sortie. Elle voulait bien croire que ces personnes aient peur de son professeur. Pourtant, même après tout ça, l'androïde n'avait pas peur de Lys Cornwel. Elle était juste intriguée par elle. Par tout ça.
Pourtant, elle se posait des questions pour la suite. Les serveurs s'étaient apparemment éclipsés pendant le tapage, et rien ne les empêchait d'appeler la police. Quoique la police aurait du mal à les croire. Imaginez le discours: "Une petite fille les a tous tués à coup de dents ! Ah oui, et il y avait une poupée qui bougeait toute seule, aussi". Pour la plupart des gens cela restait totalement absurde. Après, si on est malchanceux, il peut y avoir un policier qui connaît tout ça, et si c'est le cas, le duo de Shinichi était mal barré. Et si le professeur Cornwel venait à se débarrasser des policiers comme elle l'avait fait avec les ivrognes ...
Tandis qu'elle suivait ce cheminement de pensées, Aoki entendit une voix indistincte. Les sons filtraient à travers la porte mal fermée menant à l'arrière du bar. Le morceau de phrase qu'elle venait d'entendre sans comprendre fut coupé par d'énergiques "Shhhh...". Se demandant ce qu'ils mijotaient, elle se dirigea vers la porte en longeant le mur. Mais à cet endroit, une dalle au sol était cassée, et la mini-cyborg trébucha. Elle pesta et se releva, essayant, à l'aveuglette, de rejoindre la porte.
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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 11:07

Le petite poupee était dans un placard, et elle en sortir agilement. Je n'avais jamais côtoyee de cyborg, mais leur souplesse me fascinait. Elle s'agrippa à mon pantalon, et m'indiqua sa présence. Je la regardais doucement. Elle semblait être à peu près intacte. Elle visualisa la salle. Je regardais à mon tour mon œuvre. Quelle joie de voir ces cadavres empilés, baignant dans leur sang, qu'elle joue d'avoir vu leur peur déformer leur visage hideux!
Je regardais mes mains. Loe aurait elle fait ça ? Oh, qu'importe. Loe était morte par ma faute, et songer à elle avec des regrets n'allait pas la ramener à la vie.
J'étais dans son corps. Dans le corps d'une adolescente aveugle dévorée par une démone. Charmant sort. Et moi, j'avais tuée une quinzaine d'innocents hommes ivres dans un bar.
Je souriais à cette perspective. Décidément, tuer était si agréable. Je disposais de la vie de chacun avait une aisance folle.

La petite poupée descendit de mon Pentagone. Elle devait avoir entendu quelque chose. Ces câbles reflétaient la lumière atténuée. Elle zigzagua entre les morceaux de verres brisés. Je l'observais faire. Je ne distinguais pas ce qu'elle avait entendu, mais elle se dirigeait vers les bruits.
Soudain, la cyborg trébucha et tomba à terre, tapant votre un morceau de carrelage brisé. Je me précipitais vers elle. Je la pris délicatement dans mes mains, et lui demandais si tout allait bien. Je remarquais qu'un de ses fils était débranché. Trouvant sa anormal, je le rebranchais.

Puis, entendant des voix, je reconnus celle d'un serveur. Ils avaient peur. Tant mieux.

J'ouvrais lentement la porte derrière laquelle ils se trouvaient, et les regardais en leur souriant d'un air psycopathe.

" bonsoir messieurs. Vous parlez de moi ?"
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Aoki Lapis Lazuli

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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 12:42

Lorsqu'Aoki trébucha, le professeur Cornwel la prit dans ses mains en lui demandant si elle allait bien. L'androïde ne répondit pas. Elle sentit un léger déclic dans le haut de sa nuque, et bientôt une image se forma. La petite chose tâta sa nuque et se rendit compte que sous le choc, non seulement le fil s'était débranché, mais la fermeture en caoutchouc s’était aussi ouverte. Elle la referma alors que le professeur se dirigeait vers la porte. Avant que l'androïde puisse la remercier de lui avoir rendu la vue, Lyc Cornwel ouvrit la fameuse porte, et d'un ton calmement effrayant s'adressa à eux, leur demandant s'ils parlaient d'elle. Les trois serveurs se mirent à hurler, reculant le plus possible et se plaquant contre le mur du fond de la pièce, qui était en fait une réserve et n'avait pas d'autre sortie. L'horreur et la peur tordaient leur visage, et ils répétaient sans cesse, suppliaient le professeur Cornwel de ne pas les tuer. Ayant entrevu le carnage de la salle d'à côté, la mini-cyborg comprenait pourquoi. Elle descendit de la main de son professeur en remarquant un détail. Surveillée par les serveurs du coin de l’œil, elle grimpa rapidement sur une petite table près de là. Elle prit le fil du téléphone qui pendait dans le vide et le remonta jusqu'à elle. Elle appuya sur un bouton pour couper le micro et écouta. Elle entendit plusieurs "Allô ?" avant que la personne ne s'énerve et demanda en hurlant presque si c'était un canular. Puis, en fond, elle entendit quelqu'un dire que de toute façon, dans les bars, il y avait toujours des "problèmes d'ivrognes qui ont perdu la tête et qui se cognent les uns les autres". Elle raccrocha.
Puis, elle descendit de la table et se dirigea vers les trois serveurs pelotonnés derrière une pile de cartons qui la regardaient du coin de l’œil. Ils se recroquevillèrent encore plus lorsqu'Aoki grimpa la pile, mine de rien. Les serveurs pensaient que vu que la cyborg était avec la démone, la cyborg était aussi méchante que la démone. Mais si Aoki avait effectivement vu ce carnage, elle n'était pas du genre à le reproduire. Elle... acceptait tout ce qu'elle voyait, un peu sans broncher. Elle s'adaptait aux événements.
Elle s'assit sur le bord du carton, au-dessus des trois serveurs recroquevillés dans leur coin.

« Vous inquiétez pas, les petites bêtes ne mangent pas les grosses, vous savez. »

Bha. Il fallait bien s'attendre à ce que les serveurs ne soient pas réconfortés grâce à cette simple phrase. Et Aoki savait tout aussi bien qu'à ce moment-là, rien ne pourrait les rassurer. Mais faisant comme si de rien n'était, elle continuait de sourire.

« Vous pouvez me faire une promesse ? Ne dites à personne ce qu'il s'est passé ici. Je suppose que vous pouvez comprendre que ce serait mieux de ne pas nous causer de problèmes, à nous et au pensionnat, même si je me doute que vous n'en connaissez pas l'existence... D'accord ? »

Aoki fit un clin d’œil aux serveurs avant de se relever. Elle vit dans les yeux apeurés une lueur d'espoir, avant de se retourner, de dégringoler tranquillement les cartons et de se diriger vers le professeur Cornwel. Lorsqu'elle fut arrivée à sa hauteur, elle s'arrêta.

« Je rentre au pensionnat. Vous venez ? »

Aoki avait eu son compte d'événements pour la journée. Aussi se dirigea-t-elle vers la porte de sortie, comme à son habitude, comme si de rien n'était. Cela faisait de nouveaux souvenirs pour sa mémoire de robot ...
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Lys Cornwel

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MessageSujet: Re: Depuis que les cyborgs se saoulent.   Depuis que les cyborgs se saoulent. Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 13:27

La petite cyborg déscendit de la main. Leur agilité m'étonnera toujours. Ces petits bouts de métal était si agiles. C'était impressionnant. Je regardais du coin de l'oeil les deux serveurs. Ils regardaient la petite poupée animée de diriger droit vers une étagère. Ces pieds métallique émettaient un son tout particulier sur le carrelage fissuré. J'observais encore une fois mon massacre. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusee.
Je soupirais. Mes sources de loisirs étaient tristement morbides. Pourtant, cela me procurait un plaisir sans nom. Sans doute Hugo avait -il raison. Les démons sont des êtres du mal et de la souffrance. Hm, sadique. J'étais devenue, et force de massacre et de bon de sang, une machine de guerre, un être bon qu'à tuer et à massacrer. Cela était fort triste, et je me demandais si Loe aurait voulu ça. Non. Loe aurait voulu vivre. J'avais peut sa vie, son corps, son être. Mais avais-je eut le choix ? Oui. Et j'aurais du refuser, au prix de mourir pour elle.

Tandis que je me posais des questions sur mon passé douloureux, la jeune cyborg était allée s'accrocher péniblement au fil d'un téléphone qui pendait. Elle s'installa près du combiné, appuya sur un quelconque bouton, et posa son oreille métallique sur le téléphone. Elle devait sans doute entendre la police, ou d'autre imbécilitées humaines.
Quand elle eut finit, elle se laissa glisser légèrement sur le carrelage, et se dirigea vers les humains.
Un seul geste reflétant de l'animosité de leur part, et s'en était finit d'eux. Mais sans doué devait-il avoir trop peur pour bouger.

La cyborg s'assit sur un carton à leur proximité. Je les épiait du coin de l'oeil. Dans doute devaient il le voir, car ils se recrovillerent encore. Je les toisais, méfiante. La petite fille les regarda doucement. Elle leur murmura de douces paroles rassurantes. Rassurantes. Comment pouvaient-ils être rassurés par une poupée animée par on ne sait quelles forces démoniaque ? Qui plus est état la compagnon de celle qui venait de massacrer l'ensemble de leur clients. Je souris. Elle insista, et sous entendu que s'ils ne causaient pas d'ennuis au pensionnat, ils seraient sain et sauf. Naïve jeune cyborg. Comme si un démon n'achevait pas la besogne. Mais ils avaient m'ait si emplit de peur, que sans doute mon cœur du avoir pitié.

La petite poupée d'approche de moi. Sa voix était métallique. Elle me demanda de retourner au pensionnat à ses côtés. J'aquiecsais. Je la prit entre les mains. Quelle bonheur que de voir ce petit être remuer sous mes doigts ! Je ne pûs réprimer un sourire heureux.
Je m'apprêtais à quitter les lieux, quand je me retournais vers les deux serveurs encore tétanisés.

" Tâchez de ne pas causer des ennuis au pensionnat. Une dernière chose. La prochaine fois que vous accueillez des êtres supérieurs dans votre établissement, essayez de retenir vos clients, ou nous ne serons pas toujours aussi cléments."

Puis, je quittais les lieux, Aoki Lapis Lazuli dans la main, laissant au village des veuves et des orphelins.
Plus loin, arrivée à l'entrée de la forêt, je souriais à Aoki.

" Je suppose que je ne peux te laisser la .. J'aurais trop peur que tu te fasse embarquer par un renard intrigué. "

Cette soirée la, j'avais appris que les cyborgs ne boivent jamais d'alcools.
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